Monday, March 29, 2021

Les 7 paroles de Christ sur la croix partie 2

 Les 7 paroles de Christ sur la croix partie 2

par Rev Toe-Blake Roy 

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4A. Pendant qu'il était sur la croix Christ dit à haute voix: "J'ai soif", (Jean 19. 28, 29).


1B. Dans l'atrocité du désespoir de la souffrance humaine, Christ désirait toujours accomplir les prophéties de l'Écritures à son sujet.

2B. Le Psaume 69.22 dit: "Ils mettent du fiel dans ma nourriture, et, pour apaiser ma soif, ils m'abreuvent de vinaigre."

3B. Jésus était physiquement assoiffé. Peut-être êtes-vous spirituellement assoiffé de connaître le pardon de vos péchés et la liberté en Jésus-Christ ?


5A. Pendant qu'il était sur la croix, Christ s'écria d'une voix forte: Eli, Eli, lama sabachthani? « Mon Dieu, mon Dieu pourquoi m'as-tu abandonné? » (Matthieu 27.46).


1B. Souvent nous mettons l'emphase sur l'atrocité de la crucifixion, mais la plus grande souffrance de Christ n'était pas physique mais plutôt spirituelle.

2B. Christ qui avait été, depuis toute éternité, parfaitement uni avec Dieu le père et Dieu le Saint-Esprit. Il était maintenant séparé et rejeté du Père à cause des péchés du monde. Christ a vraiment souffert notre condamnation à notre place. Nous méritons d'être séparé de Dieu pour l'éternité, mais, Christ a été fait péché pour nous.


-- ILL: La doctrine de l'imputation: Nos péchés sont devenus les siens et sa justice est devenu la nôtre par la foi.


6A. Pendant qu'il était sur la croix Christ a dit à tous les pécheurs: "Tout est accompli" "" (Jean 19.30).


1B. Tout est fini: Les prophéties de l'AT sont accomplies.

La loi de Moïse est accomplie.

La justice de Dieu pour les péchés du monde était satisfaite.


2B. Marc 15.38 dit qu'à cette occasion le voile du temple se déchira en deux, depuis le haut jusqu'en bas. Ceci mis donc une fin aux sacrifices qui étaient offert régulièrement au temple parce que Christ était l'ultime sacrifice. Ceci également donna droit à tous les croyants de s'approcher de Dieu avec assurance.

3B. Ce cri n'était pas le cri d'une victime mais un cri de victoire.

4B. La dette du péché a été payée en entier. Cette expression est utilisée lorsqu'un prisonnier avait servi sa peine de prison. Ce mot était écrit sur sa feuille de crime et il était maintenant libre. Ceci est l'équivalent de nos jours d'une facture étampée "Payé comptant".


7A. Pendant qu'il était sur la croix Christ dit à son Père: "Je remets mon esprit entre tes mains. Et, en disant ces paroles, il expira, " (Luc 23.46).


1B. La méchanceté des hommes n'a pas tué Jésus. Il donna sa vie. Il n'était pas une victime, il était un sacrifice vivant pour vos péchés et les miens.

2B. Ce n’est pas les romains, les juifs, la foule ou vous et moi qui avons exécuté Jésus bien que tous ont contribué à sa condamnation sur la croix. Christ n’a pas été tué, il a donné sa vie.

3B. La Bible dit que le bon Berger donne sa vie pour ses brebis.


Une lumière brillante sous forme d’une étoile témoigna de la naissance de Jésus.

Une noirceur profonde indiqua l’atrocité du péché de la race humaine.

Une lumière éblouissante, était présente à la résurrection du Christ.


CONCLUSION:


  1. Dieu veut pardonner vos péchés: Comme les soldats vous pouvez être aveuglé par le matérialisme ! Vous pouvez gagner une tunique mais perdre votre âme. Vous pouvez être comme le peuple et choisir d’être indifférent au sacrifice de Christ ou vous pouvez choisir d’être comme les chefs religieux qui avaient une religion sans Christ ou comme les soldats et le mauvais larron qui se sont moqués de Dieu.

  2. Soyez plutôt comme le bon Larron qui a accepté le pardon de Christ parmi toutes les oppositions et les moqueries.

  3. Jésus a souffert spirituellement en étant séparé de Dieu pour vous et moi (L'imputation et le voile qui se déchira).

  4. "" Tout est fini. Jésus a payé votre facture et a donné sa vie pour vous et moi.

  5. C’est à travers la souffrance, les injures, les moqueries, l'indignation et l'indifférence que le malfaiteur a entendu le message de l'évangile et a répondu à l'invitation de Christ lorsque Jésus a dit: "Pardonne leurs car ils ne savent ce qu'ils font."

  6. Comme le bon Larron, a dû mentionner son besoin d’être pardonné, vous aussi, vous avez besoin de le mentionner. Vous n’êtes pas attaché à une croix, vous pouvez vous lever de votre chaise.


Ne choisissez pas la tunique au lieu du pardon.

Ne choisissez pas la moquerie, quand vous pouvez avoir la miséricorde.

Ne choisissez pas l’indifférence, quand vous pouvez avoir l’intervention de Dieu dans votre vie!

  1. Matthieu 27.51 dit : « Et voici, le voile du temple se déchira en deux, depuis le haut jusqu'en bas, la terre trembla, les rochers se fendirent. » Au son du message de l’évangile ce matin notre orgueil a besoin d’être déchiré afin d’y laisser entrer le Roi des rois. Notre cœur doit trembler et désirer d’accepter son pardon. Notre résistance à Dieu doit être fendue et éclater comme le roc afin de faire place à la soumission.

  2. Avez-vous des problèmes de femme ? Marc 16.1-3

  • Vous avez des grandes dépenses et peu d’argent ? (Insuffisance financière)

  • Physiquement incapable de rouler la pierre. (Incapacité physique)

  • Impossible de faire face aux gardiens romains, c’est tueurs de l’espoir. (Impossible d’espérer)


Mais, elles magasinèrent par la foi et avancèrent vers le tombeau par la foi (avec beaucoup de crainte) pour trouver les soldats partis et la pierre déjà roulée.


  1. Poème.


Le meilleur cadeau jamais connu


Celui qui est le pain de vie,
a commencé son ministère affamé comme tous les petits bébés;

Celui qui est l’eau de vie,
a terminé son ministère assoiffé, mais on lui a donné que du vinaigre;

Il était fatigué,
néanmoins, il est notre repos, même s’il n’avait pas d’endroit ou reposer sa tête;

Il a rendu hommage,
Cependant, lui-même est Roi des cieux et de la terre;

Il a prié,
Cependant, Il entend aussi nos prières de son trône céleste à la droite du Père;

Il a versé des larmes,
néanmoins c’est Lui qui nous console et qui essuie toutes nos larmes;

Il a été vendu pour trente (30) pièces d’argent par un traitre,
cependant, c’est Lui qui a racheté le monde entier;

Il a été amené à l’abattoir comme une brebis,
cependant, c’est Lui qui est le bon berger qui nous conduit dans de vert pâturage;

Il est mort et a donné sa vie,
et en mourant, Il a anéanti la mort par sa résurrection.


Se charger de sa croix


...afin de connaître Christ et la puissance de sa résurrection et la communion de ses souffrances, en me rendant conforme à 1ui dans sa mort... Philippiens. 3:10

À la croix, Christ, notre Tête/Chef, s’est approprié la dernière des places et nous l’a aussi assignée à nous qui sommes les membres de son Corps. Lui, le reflet de la gloire de Dieu (Hébreux 1.3), il a consenti à devenir le «méprisé des hommes»  (Esaïe, 53.3). Dès lors, le seul droit de chacun de nous est d’être le moindre et le dernier de tous. Si nous prétendons à quelque chose de plus, nous n’avons pas encore compris le sens de la croix. 

Avons-nous, soif d’une vie plus haute ? Pénétrons plus profondément dans la communion des souffrances de Christ, « notre Tête ». C’est au Crucifié que Dieu a donné la place d’honneur (Apocalypse 5.6). Et nous? n’aurions-nous pas à la lui donner aussi tous les honneurs ?  Nous le ferons si nous nous considérons heure par heure comme crucifiés avec Christ (Galates 2.19,20). C’est ainsi que nous lui donnerons gloire.




Aspirons-nous à la pleine victoire ?: Entrons plus complètement dans la communion, de ses souffrances. La victoire suprême, l’Agneau l’a remportée pieds et mains cloués au bois. C’est à l'ombre de la croix seulement que nous demeurons «à l’ombre du Tout-Puissant» (Psaume 91.1) Que la croix devienne notre demeure ; là, seulement, nous sommes à l'abri.

De plus, pour comprendre notre propre croix, il nous faut d’abord comprendre celle du Sauveur. Approchons-nous-en de si près que nous ne la contemplions pas seulement mais que nous puissions la toucher et, plus encore, en être, pénétrée (Galates 5.24), afin qu’elle devienne, comme quelqu’un l’a dit, une croix intérieure. Alors elle vivra sans cesse en nous, et nous ferons l’expérience de sa puissance qui se manifestera d’abord en ce que nous la porterons de bon cœur au lieu de succomber sous son poids.

La tactique constante de l’ennemi, c’est de chercher à nous en débarrasser et à nous faire ainsi traverser la vie sans croix. La tentation de quarante jours de notre Seigneur consista  surtout en un effort de l’ennemi pour lui enlever sa croix (Luc 4.18). "N’es-tu pas le Fils de Dieu ?" Disait-il, lui rappelant ainsi sa dignité et ses droits. Mais, sans égard à ses titres et à sa grandeur, Jésus est resté le Fils de l’homme, l’Agneau. C’est ainsi qu’il a remporté la victoire. S’il s’était laissé enlever sa croix, sa vie et toute son oeuvre eussent été vaines et Satan aurait eu le dernier mot. Le diable n’au­rait pas fait opposition à ce que Jésus se révélât Fils de Dieu, même en faisant des miracles. Il avait seulement à accepter de renoncer à la croix. Il savait bien, en effet, que les pieds percés de Jésus lui écraseraient la tête et que ses mains clouées lui arracheraient tout ce qu'il tenait (Matthieu 12.29). Voilà pourquoi l'ennemi veut aussi nous ôter notre croix. Mais que serions-nous sans elle ? (2 Corinthiens 4.16,17) Qu'eût été Jésus sans la croix ?

Ne lâche donc pas ta croix ! Retiens-la fermement, car le Seigneur reconnaît ses disciples à ce qu'ils portent leur croix.

N'essayez pas non plus de l'amoindrir, car vous ne ferez qu'amoindrir la gloire qui vous est réservée.

Ne prétends pas la choisir ; prends plutôt celle que le Seigneur t'a préparée.

Ne la porte pas triomphalement devant toi comme un héros ; ne la traîne pas non plus péniblement derrière toi comme quelqu'un qui est à bout de forces et de courage.
Porte là avec patience, sur l'épaule, en sorte que Dieu en voit la plus grande part et les hommes la moindre.

La croix de Christ est sainte ; la nôtre l'est aussi. C'est pourquoi nous devons la traiter avec respect, veillant à ne point donner aux chiens une chose sainte, à ne point jeter nos perles devant les pourceaux. Or, ce serait commettre cette profanation que de la montrer à ceux qui n'appartiennent pas au "sacerdoce royal".

Plus la gloire que tu ambitionnes est grande, plus lourde est la croix à laquelle tu aspires (Matthieu 20.22). Lorsque Jacques et Jean convoitèrent d'être assis aux côtés du Fils de l'homme dans sa gloire, Jésus leur répondit : "Pouvez-vous boire la coupe que je dois boire, être baptisé du baptême dont je dois être baptisé ?"

Pour lui le baptême de l'Esprit fut suivi du baptême de feu et, après la révélation glorieuse de l'amour divin sur la montagne de la transfiguration, vint l'abandon de Dieu en Golgotha. Si donc c'est par les souffrances qu'il a été "amené à la perfection" (Hébreux 5.8), y aurait-il pour nous un chemin moins ardu ?

Beaucoup ne progressent pas parce qu'ils refusent de se charger de la croix que Dieu a placée sur leur chemin. Sur la voie large, il est facile de passer à côté de la croix. Sur le chemin étroit c'est impossible. Il nous faut s'en charger, sinon elle obstrue le passage et l'on ne peut plus avancer.

Ne t'irrite donc point contre la croix ! Elle est la conséquence de la fidélité, comme Jésus le dit pour lui-même (Matthieu 20.28) et pour les siens (Matthieu 16.24)

Seulement cette croix que nous devons porter exige que nous la portions dans une parfaite sanctification, sinon, c'est une gloire humaine, un artifice spirituel. Et cette sanctification doit être pratique.

La sanctification pratique consiste à éviter les faussetés qui viennent du "moi", de la nature charnelle et humaine. La fausse sanctification exalte la créature et tend à faire de son "moi" quelque chose qui étonne et émerveille les autres, tandis que la sanctification selon l'enseignement de Christ, conduit la créature à la croix. Là elle lui montre que sa nature est si mauvaise que Dieu l’a rejetée comme maudite, que son moi a été condamné et livré à la mort. Nous cessons alors d’émonder et d’améliorer notre nature, nous renonçons à l’habiller d’une apparence de sanctification; de mettre une pièce de drap neuf sur un vieil habit, ou du vin nouveau dans de vieilles outres. Alors aussi nous cessons d’être découragés de ne trouver en nous rien de bon sur quoi Dieu puisse nous bâtir une nouvelle créature.

Toute tentative de sanctification qui ne procède pas de la croix est fausse et aboutit soit à l’orgueil spirituel, soit au découragement. À la croix, nous avons été "unis" avec Christ dans sa mort (Romains 6.5) et l’Esprit de sanctification entraîne ceux qui ont été ainsi faits une "même plante" avec Christ, dans les sentiers de Jésus qui sont ordonnés de telle manière que toute vie propre y soit effectivement anéantie.

Si, d’après Romains 6.22 "Mais maintenant, étant affranchis du péché et devenus esclaves de Dieu, vous avez pour fruit la sainteté et pour fin la vie éternelle."  la sanctification est un fruit de la libération du péché, elle consiste forcément à être libéré de soi-même. Puisque soi-même est là où réside la puissance du péché :

Romains 7.16,17 "Or, si je fais ce que je ne veux pas, je reconnais par-là que la loi est bonne. Et maintenant ce n'est plus moi qui le fais, mais c'est le péché qui habite en moi."

En effet, c’est à la recherche de soi que se rattachent toutes les tentations. Sans recherche de soi il n’y aurait pas de péché. Voilà pourquoi l’ennemi se pose toujours en défenseur du moi, cherchant à ranimer notre égoïsme, à nourrir notre vie et nos émotions égoïstes. Notre moi n’a pas de meilleur ami que Satan qui veille avec soin à ce que cette étincelle de l’enfer ne s’éteigne jamais en nous car, lorsqu’elle vient à s’éteindre, tout ce qui est de nature infernale en nous périt avec elle. Toute nourriture qui alimente la vie de mon "moi" est un pain procédant de l’enfer, et toute voix qui prend la défense de mon "moi" est une voix satanique.

Pierre voulut se constituer le défenseur de la vie de son Maître, mais Jésus se retourna et l’appela: Satan! 

En ne lui permettant pas de prendre injustement parti pour sa vie, Jésus se montrait bien moins dur à l’égard de Pierre qu’à l’égard de lui-même. La rédemption du monde ne pouvait se faire que si Dieu n’épargnait point son propre Fils Romains  8.32 "Lui, qui n'a point épargné son propre Fils, mais qui l'a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il pas aussi toutes choses avec lui?" Ma rédemption est réelle seulement si je n’épargne point ma propre vie.

Combien de personnes voudraient être libérés du péché et luttent contre le péché, tout en ménageant leur propre vie. La lutte est vaine et inutile si vous n’avez pas été racheté par le sang de Christ !

D’autre part, la sanctification pratique im­plique nécessairement une vie "vécue pour Dieu" : Romains 6.11 "Ainsi vous-mêmes, regardez-vous comme morts au péché, et comme vivants pour Dieu en Jésus-Christ."

Jésus, le saint par excellence, qui n’a pas connu de vie propre, vivait pour Dieu. Et quel fut le point culminant de cette vie vécue pour Dieu? Ce fut qu’il se chargea de sa croix et ouvrit un chemin de rédemption, de retour vers Dieu, à toute la création perdue loin de lui.  Il a racheté des hommes pour Dieu par son sang, disent les anciens qui l’acclament d'une voix forte devant le trône : Apocalypse. 5.12 " L'agneau qui a été immolé est digne de recevoir la puissance, la richesse, la sagesse, la force, l'honneur, la gloire, et la louange."

Et quel est le point culminant de notre vie pour Dieu? C’est que nous nous chargions de notre  croix et que nous laissions ainsi à tous les êtres humains la voie libre pour venir à Dieu.

Combien souvent les non-croyants d’une famille ou d'un entourage professionnel sont empêchés de venir à Dieu parce que l’enfant de Dieu qui partage leur vie ne se charge pas de sa croix et ainsi, au lieu de projeter quelque lumière sur la croix de Christ, il la rend obscure et sans valeur pour eux en attirant leur regard sur la nature humaine.

Combien disent devant l'échec de leur témoignage "pourtant j'ai tout fait pour ...". Et oui, c'est là le problème, ce sont eux qui ont fait, c'est leur nature, leur intelligence, leur personnalité, qui se sont exprimées, et non pas la nature et la personnalité de Dieu en eux.  Esaïe 26.12,13 "Éternel, tu nous donnes la paix; Car tout ce que nous faisons, C'est toi qui l'accomplis pour nous. Éternel, notre Dieu, d'autres maîtres que toi ont dominé sur nous; Mais c'est grâce à toi seul que nous invoquons ton nom."

Nous parlons beaucoup de sanctification. Jésus n’en parla que devant la croix. II s’est sanctifié pour la croix, pour le sacrifice. Il a dit sur le chemin qui devait l’y conduire:
Jean 17.19. "Je me sanctifie moi-même pour eux, afin qu’eux aussi soient sanctifiés en vérité"

C’est lorsqu’à notre tour nous nous sancti­fierons de cette manière, pour la croix, pour le sacrifice, lorsque nous nous abaisserons jusqu’à prendre aux côtés de notre Maître la dernière place, que d’autres dans notre entourage se sanctifieront aussi en vérité et non lorsque nous discuterons sur la notion de sanctification.

L’Agneau, lui, n’a point ouvert la bouche, il s’est laissé mener à la boucherie et nous a montré "par l'exemple", ce que c’est que la sanctification, la vraie, celle qui honore le Père qui l'exige, le Fils qui l'a donné et l'Esprit qui nous y conduit.

Comme Jésus nous devons dire "Je me sanctifie moi-même pour eux"; pour eux. Voilà le critère de notre sanctification. Le seul critère qui nous fait ressembler à Christ.

Les sept paroles de Jésus à la croix sont comme sept rayons de la gloire de l’Agneau. La première fut pour ses ennemis : pour eux il a demandé le pardon. La seconde fut pour les siens : il a pour eux de la sollicitude. La troisième fut pour les perdus il meurt pour eux. On lui donne la mort : il donne la vie. Voilà la sanctification, la sanctification pratique.

(...) La mort à soi-même ne peut être comprise et servir d'exemple que parmi les sacrificateurs du Dieu très haut, maître du ciel et de la terre. Pour ceux qui ne connaissent pas la vie de Dieu, c'est notre vie en Christ qui communique cette vie.

C'est cela la vraie sanctification pratique qui se répand comme un parfum de bonne odeur montant de l'offrande de notre vie sur l'autel du sacrifice et qui donne du résultat dans la vie de ceux pour qui on se sanctifie "pour eux".

Oh ! Qu’il plaise à Dieu qu’il y ait beaucoup de vies sanctifiées qui portent leur croix avec joie.
 - Pierre-Antoine ELDIN


Et voici, le voile du temple se déchira en deux, depuis le haut jusqu'en bas, la terre trembla, les rochers se fendirent (Matthieu 27.51)

Ce déchirement d'un voile aussi solide et aussi épais n'était pas un miracle insignifiant; mais il n'a pas été réalisé dans la simple intention d'une exposition de pouvoir--beaucoup de leçons nous sont apprises ici. La vieille loi des ordonnances a été rejetée, et comme un vêtement usé, a été déchirée et mise de côté. Lorsque Jésus est mort, les sacrifices étaient terminés, parce que tout a été accompli en lui, et donc le lieu de leur présentation était marqué par un signe évident de déchéance. Ce déchirement a aussi révélé tous les choses cachées de la vieille dispensation: le propitiatoire peut être maintenant vu, et la gloire de Dieu est une lueur au-dessus de lui. Par la mort de notre Seigneur Jésus nous avons une révélation claire de Dieu, parce qu'il ne fut pas comme Moïse, qui a mis un voile sur son visage. La vie et l'immortalité sont amenées maintenant à la lumière, et les choses qui ont été cachées depuis la fondation du monde sont manifestées en Christ. La cérémonie annuelle de l'expiation a été ainsi abolie. Le sang de l'expiation qui était jadis répandu chaque année derrière le voile, a été offert maintenant une fois pour toutes par le grand Souverain Sacrificateur, et donc le lieu du rite symbolique a été détruit. Le sang des taureaux ou des agneaux n'est maintenant plus nécessaire, car Jésus est entré derrière le voile avec son propre sang. De là, l'accès à Dieu est maintenant permis, et c'est le privilège de chaque croyant en Jésus-Christ. Ce n'est une petite ouverture permettant de jeter un regard sur le propitiatoire qui a été faite, mais le déchirement s'est fait du haut en bas. Nous pouvons venir avec hardiesse au trône de la grâce céleste. Est-ce que nous nous tromperons si nous disons que l'ouverture du Saint des Saints de cette manière merveilleuse par le cri de notre Seigneur à sa mort est le type de l'ouverture des portes du paradis à tous les saints par la vertu de la Passion? Notre Seigneur ensanglanté a la clef du ciel; il l'a ouvert, et nul homme ne peut le fermer; entrons avec lui dans les lieux célestes, et asseyons-nous là avec lui, jusqu'à ce que nos ennemis communs soient devenus son marchepied.

Ressources:

Dahl, Nils A. The Crucified Messiah. Minneapolis, MN: Augsburg, 1974.

Hengel, Martin. Crucifixion. Philadelphia: Fortress, 1977.

Moltmann, Jnrgen. The Crucified God. New York: Harper & Row, 1974.

Achtemier, Paul J., Th.D., Harper's Bible Dictionary, (San Francisco: Harper and Row, Publishers, Inc.) 1985.

Monday, March 22, 2021

Les 7 Paroles de Christ

 LES 7 PAROLES DE CHRIST SUR LA CROIX

par Rev. Toe-Blake Roy

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INTRODUCTION:


  1. La pâque: La Pâque est une fête religieuse en commémoration de la délivrance des Juifs de l'esclavage égyptienne par Dieu. Le terme Pâque vient de l'expression "Je passerai par-dessus vous." Cette expression est tiré du livre d'Exode 12.12,13,

  2. La crucifixion: La croix était un ancien instrument d'exécution. Originairement la croix n'était qu'un poteau auquel le corps d'un criminel était attaché afin de l'exposer publiquement. Cependant, durant le temps des Romains, un autre morceau de bois y fut ajouté en haut du poteau pour former un " T ". À travers les années cette méthode d'exécution développa plusieurs variations. Cependant, ce n'est que durant la période romaine que cette méthode d'exécution développa certains standards.


Le prisonnier devait porter une plaque autour de son cou qui décrivait son crime. Le prisonnier portait aussi sa croix, le croisillon seulement, jusqu'à l'endroit de la crucifixion. Le prisonnier était ensuite dévêtu et flagellé. Ses bras étaient attachés au croisillon avec des câbles ou des clous. Ensuite le croisillon était élevé et attaché au poteau déjà en place. Un petit morceau de bois était cloué à la hauteur des anches afin de supporter le poids du corps suspendu. Souvent les pieds étaient aussi attachés au poteau par des câbles ou des clous. Afin de servir d'exemple, les croix étaient toujours érigées dans des endroits publics. La mort était très lente et souvent elle pouvait prendre quelques jours. Les Romains considéraient cette pénalité de mort comme étant la plus misérable de toutes les exécutions. Cette exécution était généralement réservée aux pires criminels.


Le fait que Jésus ait été crucifié prouve que sa condamnation a été prononcée par le Procurateur romain (Pilate) qui seul avait l'autorité d'imposé cette peine de mort. Également, le fait que la condamnation de Jésus disait: "Roi des Juifs" révèle que Christ n'était pas condamné pour avoir blasphémé comme les chefs religieux l'avait accusé, mais plutôt, il avait été rendu coupable d'un crime politique de haute trahison. Les Romains prenait la déclaration d'un Messie comme une menace au trône de César.


Transition: Pendant que Christ était sur la croix il a prononcé 7 paroles d’une très grandes importances.


1A. Pendant qu'il était sur la croix Christ a dit de ses ennemis "Pardonne-leur car ils ne savent ce qu'ils font," (Luc 23.34).


La crucifixion de Jésus dévoile tout ce dont la nature pécheresse du monde est capable de faire.


1B. Luc 23.34 "Ils se partagèrent ses vêtements, en tirant au sort." Pendant son ministère sur terre Jésus n'avait que sa tunique. Il n'avait pas d'endroit où reposer sa tête, il avait un ânon emprunté et un tombeau donné, mais sa tunique était la sienne. Lors de sa crucifixion les soldats lui arrachèrent sa seule possession. Littéralement nous pouvons dire que Christ a laissé toutes les gloires et les richesses du ciel et a donné tout ce qu'il avait afin que nous puissions obtenir le pardon de nos péchés.


-- APPL: Peut-être ce matin ta vie est représentée par un de ces soldats. Tu es tellement préoccupé et intéressé d'amasser des biens matériels que tu ne voies même pas que Christ veut t'offrir le pardon de tes péchés. Les soldats étaient tellement matérialistes qu'ils n'ont même pas vu que Christ leur offrait le pardon de leur péché et la vie éternelle. Souvenez-vous que les soldats ont obtenu la tunique de Christ, mais ce qu'ils n'ont pas obtenu c'est le pardon de leurs péchés et la vie éternelle.


-- ILL: L'homme matérialiste de Luc 12.16-20, "Insensé! Cette nuit même ton âme te sera redemandée; et ce que tu as préparé, pour qui sera-ce?"



2B. Luc 23.36,39 Les soldats se moquaient et l'un des malfaiteurs l'injuriait.


-- APPL: Plusieurs personnes aujourd'hui sont comme ces soldats et ce malfaiteur. Ils se moquent de Dieu et de son plan du salut. Ils l'injure en inventant leur propre religion. À la croix Jésus offrais le pardon des péchés mais au jour du jugement il n'y aura plus de pardon, (Rom. 14.11) "Je suis vivant, dit le Seigneur, Tout genou fléchira devant moi, Et toute langue donnera gloire à Dieu. Ainsi chacun de nous rendra compte à Dieu pour lui-même."


2A. Pendant qu'il était sur la croix Christ a dit au bon larron: "Aujourd'hui tu seras avec moi dans le paradis," (Luc 23.43). Demande du Malfaiteur « Aie pitié de moi »


1B. À travers la souffrance, à travers les injures, à travers les moqueries des chefs religieux, à travers l'indignation des soldats et à travers l'indifférence du peuple ce malfaiteur a entendu le message de l'évangile et a répondu à l'invitation de Christ lorsqu'il a dit: "Pardonne leur car ils ne savent pas ce qu'ils font." C’est parfois à travers la souffrance physique, les injures, les moqueries, l’indignation ou l’indifférence que le message de la bonne nouvelle sera entendu par vous.


2B. Peut-être ce matin, comme ce malfaiteur, tu reconnais que tu as péché et tu désires être pardonné et tu veux connaître la paix de Dieu pour ton âme. Alors fait ce que ce malfaiteur a fait. Accepte le pardon que Christ t'offre et remet ta vie entre ses mains.


-- APPL: Ce malfaiteur ne pouvait pas:


--- Descendre de la croix pour faire des bonnes oeuvres.

--- Descendre de la croix pour être baptisé.

--- Descendre de la croix pour prendre la communion.

--- Descendre de la croix pour changer d'église.

--- Descendre de la croix pour changer de religion.


--- Mais il pouvait empêcher son âme de descendre en enfer en acceptant le pardon que Christ lui offrait.







3A. Pendant qu'il était sur la croix Christ dit à Marie: "Femme, voilà ton fils" et à Jean il dit: "Voilà ta mère," (Jean 19.26, 27).



1B. Pendant qu'il était sur la croix en train de souffrir pour les péchés du monde entier, Christ était concerné pour le bien-être physique de sa mère. Joseph était probablement décédé. Marie n'avait pas d'assurance chômage, de bien-être social ou de chèque mensuel provenant du gouvernement romain. Alors Christ a pourvu aux besoins physiques de sa mère par l'intermédiaire de l'apôtre Jean. Le message de l’évangile peut être entendu par les gens qui sont pauvres et destitués.

2B. Ceci démontre très clairement que Christ n'est pas simplement intéressé dans vos besoins spirituels, mais il est aussi intéressé dans vos besoins physiques.


-- C'est pour cette raison qu'il dit dans Philippiens 4.7 "Ne vous inquiétez de rien; Mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces."


4A. Pendant qu'il était sur la croix Christ dit à haute voix: "J'ai soif", (Jean 19.28,29).


1B. Dans l'atrocité du désespoir de la souffrance humaine, Christ désirait toujours accomplir les prophéties de l'Écritures à son sujet.

2B. Le Psaume 69.22 dit: "Ils mettent du fiel dans ma nourriture, et, pour apaiser ma soif, ils m'abreuvent de vinaigre."

3B. Jésus était physiquement assoiffé. Peut-être êtes-vous spirituellement assoiffé de connaître le pardon de vos péchés et la liberté en Jésus-Christ ?


5A. Pendant qu'il était sur la croix, Christ s'écria d'une voix forte: Eli, Eli, lama sabachthani? « Mon Dieu, mon Dieu pourquoi m'as-tu abandonné? » (Matthieu 27.46).


1B. Souvent nous mettons l'emphase sur l'atrocité de la crucifixion, mais la plus grande souffrance de Christ n'était pas physique mais plutôt spirituelle.

2B. Christ qui avait été, depuis toute éternité, parfaitement uni avec Dieu le père et Dieu le Saint-Esprit. Il était maintenant séparé et rejeté du Père à cause des péchés du monde. Christ a vraiment souffert notre condamnation à notre place. Nous méritons d'être séparé de Dieu pour l'éternité, mais, Christ a été fait péché pour nous.


-- ILL: La doctrine de l'imputation: Nos péchés sont devenus les siens et sa justice est devenu la nôtre par la foi.


6A. Pendant qu'il était sur la croix Christ a dit à tous les pécheurs: "Tout est accompli" "" (Jean 19.30).


1B. Tout est fini: Les prophéties de l'AT sont accomplies.

La loi de Moïse est accomplie.

La justice de Dieu pour les péchés du monde était satisfaite.


2B. Marc 15.38 dit qu'à cette occasion le voile du temple se déchira en deux, depuis le haut jusqu'en bas. Ceci mis donc une fin aux sacrifices qui étaient offert régulièrement au temple parce que Christ était l'ultime sacrifice. Ceci également donna droit à tous les croyants de s'approcher de Dieu avec assurance.

3B. Ce cri n'était pas le cri d'une victime mais un cri de victoire.

4B. La dette du péché a été payée en entier. Cette expression est utilisée lorsqu'un prisonnier avait servi sa peine de prison. Ce mot était écrit sur sa feuille de crime et il était maintenant libre. Ceci est l'équivalent de nos jours d'une facture étampée "Payé comptant".


7A. Pendant qu'il était sur la croix Christ dit à son Père: "Je remets mon esprit entre tes mains. Et, en disant ces paroles, il expira, " (Luc 23.46).


1B. La méchanceté des hommes n'a pas tué Jésus. Il donna sa vie. Il n'était pas une victime, il était un sacrifice vivant pour vos péchés et les miens.

2B. Ce n’est pas les romains, les juifs, la foule ou vous et moi qui avons exécuté Jésus bien que tous ont contribué à sa condamnation sur la croix. Christ n’a pas été tué, il a donné sa vie.

3B. La Bible dit que le bon Berger donne sa vie pour ses brebis.


Une lumière brillante sous forme d’une étoile témoigna de la naissance de Jésus.

Une noirceur profonde indiqua l’atrocité du péché de la race humaine.

Une lumière éblouissante, était présente à la résurrection du Christ.


CONCLUSION:


  1. Dieu veut pardonner vos péchés: Comme les soldats vous pouvez être aveuglé par le matérialisme ! Vous pouvez gagner une tunique mais perdre votre âme. Vous pouvez être comme le peuple et choisir d’être indifférent au sacrifice de Christ ou vous pouvez choisir d’être comme les chefs religieux qui avaient une religion sans Christ ou comme les soldats et le mauvais larron qui se sont moqués de Dieu.

  2. Soyez plutôt comme le bon Larron qui a accepté le pardon de Christ parmi toutes les oppositions et les moqueries.

  3. Jésus a souffert spirituellement en étant séparé de Dieu pour vous et moi (L'imputation et le voile qui se déchira).

  4. "" Tout est fini. Jésus a payé votre facture et a donné sa vie pour vous et moi.

Monday, March 15, 2021

Les Deux Larrons

Les Deux Larrons
Luc 23. 33, 39-43

Par Toe-Blake Roy

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Introduction :


  • Certaines sont bonnes, d’autres sont mauvaises.

  • Certaines ont des conséquences bénéfiques et d’autres ont des conséquences néfastes.

  • Certaines vont contribuer à votre réussite, d’autres vont vous ruiner.

**** Bien sûr je parle des décisions que nous prenons à tous les jours.

  • Certaines décisions sont sans impact majeur et d’autres vous suivent toute votre vie.

  • Vous êtes où vous êtes aujourd’hui à cause des décisions que vous avez prises dans le passé et votre futur sera déterminé par les décisions que vous prendrez aujourd’hui.


TEXTE : Luc 23. 33, 39-43


L’histoire racontée par Luc parle de trois croix sur le mont du Calvaire, deux décisions de dernière minute qui était différentes et d’une seule manière d’être sauvé. Cette histoire démontre qu’il n’est jamais trop tard pour être sauvé et que tous les péchés d’une vie entière peuvent être pardonnés. Oui, le ciel sera rempli de criminels pardonnés.


Observations :


  • Deux malfaiteurs; l’un à droite et l’autre à gauche : Nous ne connaissons pas leurs noms, leurs âges ou leurs crimes, mais nous savons, sans aucun doute, qu’ils étaient des malfaiteurs méritants la mort pour leurs crimes.

  • Les deux brigands étaient des amis dans la moquerie, mais dans la souffrance de la crucifixion, l’un des deux a choisi de continuer dans la moquerie jusqu’à son dernier souffle, alors que l’autre, réalisant l’inévitabilité de sa situation (la mort), a tourné son attention vers Jésus pour le salut de son âme (Mt. 27.41-44; Marc 15.32).

  • Dans la souffrance de la crucifixion, les deux malfaiteurs avaient un dernier mot à dire à Jésus. Un a choisi ses dernières paroles en continuant de se moquer de Jésus, l’autre a cessé de se moquer et a demandé à Jésus de se souvenir de lui.

  • Un des larrons voulait descendre de la croix pour éviter la souffrance et continuer sa vie de malfaiteurs, alors que l’autre voulait monter au paradis avec Jésus. Les moqueurs sont toujours nombreux de nos jours.


    • Les moqueurs étaient parmi la foule. Ils étaient parmi les chefs religieux. Ils étaient parmi les soldats et ils étaient même sur la croix. Les moqueurs sont partout, même aujourd’hui. Mais le seul qui a eu la paix éternelle pour son âme était le moqueur repentant et il fut pardonné.

    • Faites-vous toujours parti des moqueurs ou voulez-vous monter au paradis ? Voulez-vous descendre (enfer) ou monter (ciel) ?


  • L’un des larrons a prié, en se moquant, pour que les souffrances de la crucifixion cessent et qu’il puisse descendre de la croix, alors que l’autre a prié, en toute humilité, pour que son âme soit au paradis avec Jésus.


    • Lequel de ces deux larrons représente les sentiments de ton cœur ?

    • As-tu des sentiments moqueurs ou des sentiments qui désir un salut éternel ?


    • Sur le Mount du Calvaire il y avait 3 croix et trois morts.


      • Un qui est mort pour nos péchés. C’est le Christ le fils de Dieu. Un qui est mort

dans ses péchés. C’est le larron non repentant. Un qui est mort pardonné de

ses péchés. C’est le larron repentant. Comment vas-tu mourir ? Dans tes

péchés ou pardonné de tes péchés !

  • Sur le Mount du Calvaire il y avait 2 coupables et un innocent. Deux qui payaient leurs dettes à la société et un qui payait la dette de vos péchés et des miens.


Conclusion :


  • C’est la repentance qui vous accorde le salut et non vos bonnes œuvres.

  • Deux décisions bien différentes ont été prisent sur la croix avec des conséquences bien différentes. Une décision a permis à l’âme d’un pécheur d’aller au Paradis, alors que l’autre a péris dans ses péchés.

  • Le salut est immédiat : « Aujourd’hui tu seras avec moi au paradis »

  • Le pire des pécheurs peut être pardonné s’il demande pardon sincèrement.

  • Tu peux mourir en paix si tu es pardonné ou tu peux mourir en te moquant et être condamné pour toute l’éternité.

  • Ton corps peut être prisonnier des circonstances inévitables dans ce monde, mais ton âme peut être libre pour toute l’éternité.

  • Il n’est jamais trop tard pour prier Dieu et lui demander pardon pour nos péchés, spécialement si nous sommes dans une grande souffrance et à un souffle de la mort.

  • Jésus est mort pour les péchés du monde, mais Il est aussi mort pour les péchés d’un individu (un malfaiteur repentant). Voulez-vous être cet individu aujourd’hui?

  • Tout ce que vous avez de besoin, c’est de prier comme le larron repentant : « Seigneur, souviens-toi de moi » et le Seigneur vous répondra : « Aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis »

  • Le Seigneur se souvient de celui qui demande pardon. Voulez-vous que le Seigneur se souvienne de vous ou voulez-vous être jugé et condamné parmi les moqueurs?

  • Romains 10.13 « Car quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé »


À Pâques nous aurions pu également regarder à la perspective de la foule, des chefs religieux, des soldats, des femmes, des disciples, de Simon de Cyrène et du Père qui a parlé concernant son fils seulement à son baptême et à sa transfiguration, mais à sa crucifixion le Père est demeuré silencieux parce que son fils portait les péchés du monde entier. Le Père parla plutôt par les phénomènes naturels qui devinrent super naturels : La noirceur, le tremblement de terre, les sépulcres ouverts, la résurrection des saints etc. ….

Monday, March 8, 2021

Une Histore de Pâques

Une Histore de Pâques

avec Toe-Blake Roy

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Je n'oublierai jamais Pâques 1946. J'avais 14 ans, ma sœur cadette Ocy en avait 12 et ma sœur aînée Darlene, avait 16 ans. Nous vivions à la maison avec ma mère et nous savions toutes les quatre ce que c'était de vivre avec peu. Mon père était décédé cinq ans plus tôt, laissant ma mère seule avec sept enfants en âge d'aller à l'école et sans un sou. Depuis, mes sœurs aînées s'étaient mariées et mes frères avaient quitté la maison. Un mois avant Pâques, le pasteur de notre église avait annoncé qu'une offrande spéciale serait prise le jour de Pâques afin d'aider une famille pauvre. Il avait demandé à chacun d'économiser et de donner de façon sacrificielle.


De retour à la maison, nous avions parlé de ce que nous pourrions faire. Nous avions décidé d'acheter 50 livres de pommes de terre et de ne manger que cela pendant un mois. De cette façon-là, nous pourrions économiser 20 $ d'épicerie que nous pourrions mettre dans l'offrande. De plus, nous nous étions dit que si nous gardions les lumières éteintes le plus possible et que nous n'écoutions pas la radio, nous pourrions ainsi réduire notre facture d'électricité du mois. Darlene avait nettoyé autant de cours et de maisons qu'elle avait pu et nous avions toutes deux offert nos services de gardiennage à toutes les familles que nous connaissions. Pour quinze cents, il nous avait été possible d'acheter suffisamment de matériel pour confectionner trois poignées pour le four que nous avions pu revendre pour 1 $. Nous en avions vendues pour 20 $. Cela avait été l'un des plus beaux mois de notre vie. Chaque jour, nous comptions l'argent pour voir combien nous avions économisé. Le soir, nous nous assoyions dans l'obscurité et nous parlions de la joie que la famille pauvre éprouverait lorsqu'elle recevrait l'argent que l'église lui remettrait. Nous étions environ 80 personnes dans l'église. Nous nous disions donc que, peu importe le montant d'argent que nous donnerions, l'offrande serait probablement 20 fois plus élevée. Après tout, chaque dimanche, le pasteur avait rappelé à chacun d'économiser en vue de l'offrande sacrificielle.


Le jour avant Pâques, Ocy et moi étions allées à l'épicerie où nous avions demandé au gérant de nous donner trois billets de 20 $ et un de 10 $ en échange de toute notre monnaie. Nous étions retournées à la maison en courant pour montrer notre trésor à maman et à Darlene. Nous n'avions jamais eu autant d'argent avant. Cette nuit-là, nous étions si excitées que nous avons à peine dormi.


Il nous importait peu que nous n'ayons pas de vêtements neufs à porter pour Pâques ; nous avions 70 $ à mettre dans l'offrande sacrificielle. Le dimanche matin, il pleuvait à torrents. Nous n'avions pas de parapluie et l'église se trouvait à plus d'un kilomètre et demi de chez nous. Toutefois, cela n'avait pas semblé nous incommoder d'être trempées. Darlene avait mis du carton dans ses chaussures pour boucher les trous. Mais, le carton s'était déchiré et elle avait eu les pieds mouillés. Malgré tout, c'est avec fierté que nous nous étions assises à l'église. J'avais entendu des adolescents parler des vieilles robes que les filles Smith portaient. Je les avais regardés dans leurs habits tout neufs, et je m'étais sentie si riche. Lorsque le panier est passé pour l'offrande sacrificielle, nous étions assises dans la deuxième rangée en avant. Maman avait déposé un billet de 10 $ et chacune de nous, les trois filles, avions remis un billet de 20 $.


Sur le chemin du retour, nous avons chanté sans arrêt. Au dîner, maman avait eu une surprise pour nous. Elle avait acheté une douzaine d'œufs et nous avons eu des œufs de Pâques bouillis avec nos pommes de terre frites !


Plus tard cet après-midi-là, le pasteur s'était rendu chez nous en voiture. Maman lui avait ouvert la porte, avait parlé avec lui pendant quelques minutes puis était revenue avec une enveloppe à la main. Nous lui avons demandé ce que c'était, mais elle ne nous avait pas répondu. Elle avait ouvert l'enveloppe et de l'argent en était tombé. Il y avait trois billets de 20 $, un de 10 $ et 17 billet de 1 $. Maman a donc remis l'argent dans l'enveloppe.

Nous n'avons rien dit. Nous étions simplement restées assises et avons fixé le plancher. Quelques minutes plus tard, nous avions l'impression d'être millionnaires. Mais, à ce moment-là, nous nous étions senties comme des sacs à ordures. Nous avions toujours été des enfants heureux. Aussi, nous étions désolées pour ceux qui n'avaient pas un père et une mère comme les nôtres et une maison remplie de frères et de sœurs et où les enfants nous rendaient continuellement visite.


Nous pensions qu'il était plaisant de se partager les ustensiles sans jamais savoir à l'avance qui aurait la fourchette ou la cuillère ce soir-là. Nous n'avions que deux couteaux que nous nous échangions lorsque quelqu'un en avait besoin. Je savais que nous n'avions pas autant de choses que les autres, mais je n'aurais jamais pensé que nous étions pauvres. En ce jour de Pâques, j'avais découvert que nous l'étions.


Le pasteur nous avait apporté l'argent destiné à la famille pauvre. Alors, nous devions bien être pauvres. Je n'aimais pas être pauvre. J'avais regardé ma robe et mes souliers usés. J'avais eu si honte que je ne voulais pas retourner à l'église. Tout le monde là-bas savait probablement déjà que nous étions pauvres ! À l'école j'étais en neuvième année et la première de ma classe sur un groupe de cent élèves. Je m'étais demandée si les enfants à l'école savaient que nous étions pauvres. J'avais décidé que je pouvais quitter l'école étant donné que j'avais terminé ma huitième année. C'était tout ce que la loi exigeait en ce temps-là.


Nous étions demeurées assises en silence pendant très longtemps. Puis, la nuit était venue, nous avons été nous coucher. Toute la semaine, nous, les filles, étions allées à l'école, puis nous étions rentrées à la maison ; nous n'avons presque rien dit de la semaine. Enfin, le samedi suivant, maman nous avait demandé ce que nous voulions faire avec l'argent. Que faisaient les gens pauvres avec de l'argent ? Nous ne savions pas. Nous n'avions jamais su que nous étions pauvres. Nous ne voulions pas aller à l'église le dimanche, mais maman avait dit que nous devions y aller. Même si la journée était ensoleillée, nous n'avons pas parlé alors que nous nous rendions à l'église. Maman s'était mise à chanter, mais personne ne s'était joint à elle. Elle n'avait chanté qu'un couplet.


A l'église, nous avions un missionnaire comme conférencier. Il avait parlé de la façon dont on bâtissait les églises en Afrique à l'aide de briques séchées au soleil. Toutefois, ils avaient besoin d'argent pour acheter des toits. Il avait dit qu'avec 100 $, il était possible de mettre un toit sur une église. Le pasteur avait alors dit : "Ne pouvons-nous pas tous nous sacrifier pour aider ces gens pauvres ? " Nous nous étions regardées et, pour la première fois en une semaine, nous avons souri. Maman avait fouillé dans son sac à main et en avait ressorti l'enveloppe. Elle l'avait remise à Darlene. Darlene me l'avait passée et je l'avais donnée à Ocy. Ocy l'a déposée dans le panier à offrande. Après avoir compté l'argent amassé, le pasteur a annoncé qu'il y en avait pour un petit peu plus que 100 $. Le missionnaire avait été emballé. Il ne se serait jamais attendu à recevoir une si grande offrande de la part d'une petite église comme la nôtre. Il avait dit : " Vous devez avoir des gens riches dans votre église."


Tout à coup, cela nous avait frappés! Nous avions donné 87 $ de ce "un peu plus de cent dollars". Nous étions la famille riche dans l'église! Le missionnaire lui-même ne l'avait-il pas dit? Depuis ce jour-là, je n'ai jamais plus été pauvre. Je n'ai jamais oublié à quel point je suis riche parce que j'ai Jésus! ILL : Marc 12.41-44.

Auteur inconnu!


 

Monday, March 1, 2021

Faites vos Pâques d’avance : Témoigné avec sagesse

 

Faites vos Pâques d’avance : Témoigné avec sagesse

par Rev. Toe-Blake Roy

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Introduction :

Plusieurs méthodes sont utilisées pour communiquer la bonne nouvelle de Christ aux incroyants.


  1. Prenez l’approche du castor passionné, par exemple. « gruger constamment pour faire tomber l’arbre ». Cette approche est numérique seulement et est basée seulement sur les décisions, et non au suivi, ni à la croissance spirituelle, ni à la communion fraternelle.

  2. L’approche Universitaire est pas mal différente de celle du castor : « Discutons-ensembles les religions du monde ! » Cette approche est basée sur l’argumentation en utilisant l’information. C’est parfois même éducatif et stimulant, mais cette approche souffre d’un incovénient—aucun résulta, aucun salut ! Jeste une meilleur argumentation. D’être sophistiqué est plus important que la vérité concernant le péché, le ciel et l’enfer. La discussion et l’argumentation sont plus importantes qu’une décision pour Christ. Vous pouvez avoir l’intelligence pour gagner un argument mais la parole de Dieu exige que nous gagnions des âmes et non des arguments. (Proverbe 11.30).

  3. Il y a aussi l’approche muette : « Ma vie est un témoignage silencieux pour Dieu. » À quelque part le long du chemin, cette individu a mordu à l’hameçon mensongère du malin: « Vous avez seulement besoin de vivre une bonne vie. Les gens autour de vous vont vous demander à propos de Christ s’ils sont intéressés, alors, relaxez » ! N’oubliez pas que la « foi vient de ce qu’on entend » et non de ce qu’on voit, (Romains 10.17). Cette attitude vous met en danger de vous laissez séduire par la pensé qu’il est suffisant d’être une bonne personne pour avoir un bon témoignage.


Transition :

L’approche que nous avons besoin d’utiliser est l’approche de Philippe. Cette approche est centré sur Christ et contient sept principes qui nous sont énumérés dans Actes 8.26-40.

Philippe prenait part dans une campagne d’évangélisation en Samarie lorsque le Seigneur lui
a demandé de prendre un petit voyage. Il l’a diriger sur une route dans le désert entre Jérusalem et Gaza.


  1. Disponible : Le fidèle Philippe « se leva et partit. » Il était disponible.


  1. Diriger par l’Esprit : Le long du chemin il a rencontré un homme politique éthiopien qui retournait chez eux de Jérusalem. Et l’Esprit de Dieu l’incita d’approcher le voyageur. Philippe était diriger par l’Esprit. Il savait que Dieu lui ouvrait une porte.


  1. L’obéissance : Philippe a obéit à la direction de l’Esprit, car l’obéissance est essentielle. L’Esprit peut nous montrer un besoin particulier, mais si nous n’obéissons pas à la direction de l’Esprit, nous n’avons pas coopérer avec celui-ci.


  1. Une ouverture adéquate : Il entendait l’homme lire le livre d’Ésaïe à haute voix et il lui a demander : « Comprend-tu ce que tu lis ? » Une ouverture adéquate est tellement importante. Philippe n’a pas défoncé la porte en prêchant. Chercher toujours une occasion qui découle de la situation et qui reflète le respect de l’individu.




  1. Tact : L’homme a invité Philippe de monter dans son char, de s’asseoir et de l’aider à comprendre ce qu’il lisait. Philippe a répondu avec tact. Même s’il était assit dans le char de l’éthiopien Philippe demeura alerte aux indices qui lui fut donné durant la conversation avec l’Éthiopien. Philippe n’avait pas besoin de mettre son pied dans la porte du char pour la garder ouverte.


  1. Spécifique : Lorsque le moment est arrivé, il a « ouvert sa bouche » et il a pu devenir spécifique. Aucun dialogue vague au sujet de la religion. Il a parlé seulement du Seigneur, la question principale.


  1. Le suivi : Les derniers versets décrivent pour nous le suivi que Philippe utilisa. (Actes 8 :26-40).


À Pâques cette année, lorsque vous côtoyez vos amis, les membres de votre famille ou l’humanité affamée de la vérité, pensée à l’approche de Philippe lorsque vous leurs apporterez le message de l’Évangile.


Application : Préparez-vous à faire vos Pâques d’une manière spéciale cette année. Profitez du fait que les gens sont plus religieux à Pâque. Ce qui veut dire qu’ils sont généralement plus ouverts. (Actes 8 :27).


  1. Soyez Disponible : Planifiez d’être disponible pour rendre témoignage. Le gens devraient être plus importants que vos tâches.


  1. Soyez Diriger par l’Esprit : Priez pour la direction de Dieu lorsque vous planifiez de témoigné pour Christ.


  1. Soyez obéissance : Soyez obéissant à la direction du Saint-Esprit. Pour qu’un témoignage soit efficace, Dieu exige votre participation ! Dieu aurait pu choisir les anges pour apporter le message de l’évangile aux âmes perdues, mais Il a préféré utiliser Ses enfants pour cette tâche précieuse.


  1. Cherchez une ouverture adéquate : Cherchez toujours une occasion qui découle de la situation et qui reflète le respect de l’individu.


  1. Ayez du Tact : Une personne sage utilisera toujours du tact dans sa présentation de l’évangile plutôt qu’inventé des tactiques pour défoncer les portes.


  1. Soyez Spécifique : Comme Philippe, soyez aussi spécifique ! Aucun dialogue vague au sujet de la religion. Parlez seulement du Seigneur, la question principale.


  1. Planifiez bien le suivi : Soyez prets d’inverstir le temps nécessaire dans le suivi de vous nouveux convertis. Un bébé ne peut pas tout savoir ou se nourrir tout seule. (Actes 8.26-40).