L'Artisan de Paix: Les réactions d’affrontement

Les gens utilisent les réactions d’affrontement lorsqu’ils souhaitent davantage contrôler les autres et obtenir ce qu’ils veulent plutôt que de préserver une relation.

L’ATTAQUE – Certaines personnes essaient de l’emporter sur leur adversaire par différentes formes de force ou d’intimidation; l’attaques verbales ou la violence physique, les tentatives visant à causer du tort (financier ou professionnel), Actes 6.8-15.  Une telle conduite a toujours pour résultat d’envenimer les choses. 

LES POURSUITES – Certains conflits peuvent être portés devant une cour civile. Par contre les poursuites judiciaires cause des dommages aux relations et nuisent à notre témoignage. Ils ne parviennent pas à faire entièrement justice. La Bible commande aux chrétiens de faire tous leurs efforts pour régler leurs différends à l’intérieur de l’Église.

LE MEUTRE – Dans des cas extrêmes, les gens peuvent être tellement désespérés de gagner une dispute qu’ils tenteront de tuer ceux qui s’opposent à eux. La plupart ne tueraient pas vraiment une autre personne, mais nous sommes quand même coupables devant Dieu lorsque nous cultivons la colère et le mépris dans nos cœurs.

L'Artisan de Paix: Les Réactions Pacifique

RÉACTIONS DANS UN CONFLIT (Partie 2)

Par Rev. Toe-Blake Roy

La source de nos conflits: Les passions de notre cœur déchu sur la pente glissante

Les réactions pacifiques

Les artisans de paix sont des personnes qui respirent la grâce.  Inspirés par l’Évangile, ils puisent continuellement dans la bonté et la puissance de Jésus-Christ, et ils exhalent le souffle de son amour, de sa miséricorde et de sa sagesse pour dissiper la colère, améliorer la compréhension, promouvoir la justice et être des modèles de repentance et de réconciliation.

PASSER PAR-DESSUS L’OFFENSE – Plusieurs disputes son si insignifiantes qu’elles devraient être résolues en ignorant simplement l’offense (Proverbes 19.11).  Passer par-dessus une offense est une forme de pardon et implique la décision délibérée de ne plus en parler, de ne plus la ruminer, et de ne pas laisser croître l’amertume ou une colère refoulée.

LA RECONCILIATION – Si une offense est trop sérieuse pour être ignorée ou a endommagée notre relation, nous devons régler les problèmes personnels et relationnels par la confession, la correction dans l’amour, et le pardon. (Matthieu 5.23-24; Galates 6.1; Colossiens 3.13).

LA NÉGOCIATION – Même si nous réglons avec succès les problèmes relationnels, il se peut que nous ayons encore à régler des questions reliées à l’argent, la propriété ou d’autres droits.  Ceci devrait se produire à travers un processus de négociation, chacun cherchant à parvenir à un accord satisfaisant les besoins légitimes des deux parties. (Philippiens 2.4)

LA MÉDIATION – Si deux personnes ne peuvent parvenir à une entente en privé, elles devraient demander à une ou plusieurs personnes objectives de les rencontrer afin de les aider à communiquer de manière plus efficace et à explorer des solutions possibles. Les médiateurs peuvent poser des questions et offrir des conseils, mais la responsabilité incombe aux parties de prendre une décision de régler leurs différends.

L’ARBITRATION – Lorsque vous et votre adversaire ne pouvez pas parvenir à une entente volontaire sur une question matérielle, vous pouvez désigner un ou plusieurs arbitres afin d’écouter vos arguments et rendre une décision qui règlera le problème. (1 Corinthiens 6.3-6).

RENDRE DES COMPTES – Si une personne qui fait profession d’être chrétienne s’éloigne du Seigneur en refusant de se réconcilier et de faire ce qui est bien, Jésus commande aux leaders de l’Église d’intervenir avec amour afin de tenir la personne redevable à la Parole de Dieu et de promouvoir la repentance, la justice et le pardon. (Matthieu 18.15-18)

L’ARTISAN DE PAIX: Réagir aux conflits bibliquement

RÉACTIONS DANS UN CONFLIT (Partie 1)

Par Rev. Toe-Blake Roy

La source de nos conflits: Les passions de notre cœur déchu sur la pente glissante

Même des désirs sains peuvent dégénérer et devenir des exigences ou des idoles qui nous mènent à juger les autres puis à les éviter ou à les punir jusqu’à ce que nous obtenions ce que nous voulons.  Luc 10.38-42

Les passions et la pente glissante

Cette progression commence souvent par des divergences insignifiantes, mais avant même de nous en rendre compte, nous dévalons la pente glissante du conflit qui peut nous entraîner rapidement parce que nous sommes des êtres émotionnels

Les réactions de fuite

Les personnes utilisent les réactions de fuite quand ils cherchent d’avantage à éviter les personnes ou les situations désagréables plutôt que de régler les différends.

LE DÉNI – Une façon de fuir un conflit consiste à prétendre que le problème n’existe pas.  Il est aussi possible de refuser de faire ce qu’il faut pour régler convenablement un conflit. Ces réponses procurent un soulagement temporaire mais aggravent la situation.   1 Samuel 2.22-25

LA FUITE – Une autre manière de gérer un conflit est la fuite.  Elle se produit en se retirant d’une relation, en mettant fin à un emploi, en demandant le divorce ou en changeant d’Église.  La fuite peut être légitime (voir 1 Samuel 19.9-10), mais dans la plupart des cas, elle ne fait que reporter la recherche d’une solution adéquate.

LE SUICIDE – Lorsque les gens perdent tout espoir de régler un conflit, ceux-ci peuvent chercher à fuir la situation (ou lancer un appel désespéré à l’aide) en tentant  de s’enlever la vie (voir 1 Samuel 31.4).  Le suicide n’est jamais un moyen approprié de gérer un conflit.  

LES RAISONS D’UN CHOIX SUICIDÈRE:

ØLa honte (déshonneur): Surtout parmi les peuples Asiatiques ou très religieux. À cause de l’opinion des autres.

ØLe désespoir (sans issue): Dépendance et misère humaine de toutes sortes. À cause des circonstances.

ØL’image de soi (personnelle ou sociale):  Estime de soi (changer de sexe) ou estime sociale (changer de pays). À cause de notre opinion.