Monday, February 17, 2020

LES PAUVRES ET LES RICHES AU SERVICE DE CHRIST


LES PAUVRES ET LES RICHES
AU SERVICE DE CHRIST

par Rev. Toe-Blake Roy

Introduction : Que faut-il faire pour avoir votre témoignage raconté à perpétuité dans tout le monde entier ?

·         Si vous êtes comme David vous devez avoir tué un géant avec une fronde devant toute une armée et ensuite lui couper la tête pour la présenter à votre roi.
·         Si vous êtes comme Daniel vous devez avoir été jeté dans la fausse au lion et survivre sans aucune égratignure.
·         Si vous êtes comme Jonas vous devez avoir été avalé par un grand poisson et avoir barboté pendant trois jours dans le system digestif du grand poisson pour ensuite être vomi sur un rivage inconnu.
·         Si vous êtes comme Paul, vous devez avoir été battu de verge à quelques reprises et même laissé pour mort ainsi qu’avoir fait naufrage sans bouée de sauvetage à quelques reprises.
·         Mais si vous êtes pauvres et non connus…

Marie : Jean 11.2 « C’était cette Marie qui oignit de parfum le Seigneur et qui lui essuya les pieds avec ses cheveux, et c’était son frère Lazare qui était malade.”
Jean 12.1-8 « Six jours avant la Pâque, Jésus arriva à Béthanie, où était Lazare, qu’il avait ressuscité des morts.  Là, on lui fit un souper ; Marthe servait, et Lazare était un de ceux qui se trouvaient à table avec lui.  Marie, ayant pris une livre d’un parfum de nard pur de grand prix, oignit les pieds de Jésus, et elle lui essuya les pieds avec ses cheveux ; et la maison fut remplie de l’odeur du parfum.  Un de ses disciples, Judas Iscariote, fils de Simon, celui qui devait le livrer, dit : Pourquoi n’a-t-on pas vendu ce parfum trois cents deniers, pour les donner aux pauvres ?  Il disait cela, non qu’il se mît en peine des pauvres, mais parce qu’il était voleur, et que, tenant la bourse, il prenait ce qu’on y mettait.  Mais Jésus dit : Laisse-la garder ce parfum pour le jour de ma sépulture.  Vous avez toujours les pauvres avec vous, mais vous ne m’avez pas toujours.
Marc 14.3-8 « 3 Comme Jésus était à Béthanie, dans la maison de Simon le lépreux, une femme entra, pendant qu’il se trouvait à table. Elle tenait un vase d’albâtre, qui renfermait un parfum de nard pur de grand prix ; et, ayant rompu le vase, elle répandit le parfum sur la tête de Jésus. 4Quelques-uns exprimèrent entre eux leur indignation : A quoi bon perdre ce parfum ?  5On aurait pu le vendre plus de trois cents deniers, et les donner aux pauvres. Et ils s’irritaient contre cette femme.  6Mais Jésus dit : Laissez-la. Pourquoi lui faites-vous de la peine ? Elle a fait une bonne action à mon égard ; 7car vous avez toujours les pauvres avec vous, et vous pouvez leur faire du bien quand vous voulez, mais vous ne m’avez pas toujours.  8Elle a fait ce qu’elle a pu ; elle a d’avance embaumé mon corps pour la sépulture.  9Je vous le dis en vérité, partout où la bonne nouvelle sera prêchée, dans le monde entier, on racontera aussi en mémoire de cette femme ce qu’elle a fait. »
1A.  Marie était pauvre, mais la mémoire de ce qu’elle a fait fut publiée dans tout le monde à perpétuité.

Ø Contexte : après la résurrection de Lazare (Jn. 11) et 6 jours avant la crucifixion - Jean 11.1-2.

Ø Marie a fait quelque chose d’audacieux

·        Son action était publique (pendant que les gens étaient à table)
·        Son action était osée (du parfum de nard).
·        Son action était dispendieuse (300 deniers, un grand prix)
·        Son action était remplie d’humilité (essuya les pieds avec ses cheveux)
·        Son action a eu un impact immédiat (la maison fut remplie de l’odeur du parfum)

Ø   Marie a fait ce qu’elle a pu - Marc 14.8.

·        Elle aurait pu changer d’idée face à l’indignation et l’irritation qui étaient présentent dans la salle (14.4-5).
·        Elle aurait pu hésiter face aux besoins réels des pauvres.
·        Elle aurait pu prendre un parfum moins dispendieux, mais elle a donné tout ce qu’elle a pu.
·        Elle aurait pu utiliser une partie de l’argent pour sa taxe rose.

Ø   Marie a fait tout ce qu’elle a pu pendant qu’elle a pu le faire - Marc 14.8b cp. Marc 16.1-4. 

·        Marie n’a jamais eu l’occasion d’embaumer le corps de Jésus.
·        Le Seigneur vous donnera des opportunités et si vous n’en profitez pas ces opportunités ne reviendront jamais.
ILL : (Octroi du gouvernement).

Ø   Leçons que nous pouvons apprendre de Marie :

·        Jésus protège les pauvres qui le servent - Marc 14.4-6a.
·        Jésus approuve les pauvres qui servent - Marc 14.6b.
·        L’action de la pauvre Marie a contribué à l’avancement du royaume de Dieu - Marc 14.9.
·        Le résultat de l’action de Marie - Jean 12.3.




Les Pauvres (illustrations)

Un jour, un homme riche voulant démontrer à son fils la pauvreté, amena son fils sur une ferme.  Ils ont passé quelques jours et quelques nuits sur une ferme appartenant à une famille très pauvre.
De retour de leur voyage, le père demanda à son fils.  « Qu’est-ce que tu as pensé de ton voyage? » Papa, c’était merveilleux ! »
« As-tu compris ce que c’était des gens pauvres? » Le père demanda.   « Eh, oui, » répondit le fils.  «Alors, qu’est-ce que tu as appris de ton voyage ? » Demanda le père tout fier de la leçon qu’il avait enseigné à son fils.
Le fils répondit : J’ai vu que nous avons un chien et ils en ont quatre.  J’ai vu que notre piscine s’étire jusqu’au milieu de notre jardin, mais ils on une rivière sans fins.  Nous avons des lanternes importées, dan notre jardin et ils ont les étoilent le soir.  Notre galerie s’étire jusqu’à notre cour en avant, Ils on tout l’horizon.  Nous avons un petit terrain sur lequel nous vivions, et ils ont des champs sans fins.  Nous avons des serviteurs pour nous servir, ils servent autrui.  Nous achetons notre nourriture, ils font pousser la leur.  Nous avons des murs qui entourent notre propriété afin de nous protéger, ils ont des amis pour les protéger.

Le Père était sans parole.  Et alors, son fils ajouta, « Papa, merci de m’avoir montré comment pauvre nous sommes. »

Souvent nous oublions, ce que nous avons et nous nous concentrons sur ce que nous n’avons pas.  















Joseph : Jean. 19.38-42 “38Après cela, Joseph d’Arimathée, qui était disciple de Jésus, mais en secret par crainte des Juifs, demanda à Pilate la permission de prendre le corps de Jésus. Et Pilate le permit. Il vint donc, et prit le corps de Jésus.  39Nicodème, qui auparavant était allé de nuit vers Jésus, vint aussi, apportant un mélange d’environ cent livres de myrrhe et d’aloès.  40Ils prirent donc le corps de Jésus, et l’enveloppèrent de bandes, avec les aromates, comme c’est la coutume d’ensevelir chez les Juifs.  41Or, il y avait un jardin dans le lieu où Jésus avait été crucifié, et dans le jardin un sépulcre neuf, où personne encore n’avait été mis.  42Ce fut là qu’ils déposèrent Jésus, à cause de la préparation des Juifs, parce que le sépulcre était proche. »

Marc 15.42-47 “42Le soir étant venu, comme c’était la préparation, c’est-à-dire, la veille du sabbat, — 43 arriva Joseph d’Arimathée, conseiller de distinction, qui lui-même attendait aussi le royaume de Dieu. Il osa se rendre vers Pilate, pour demander le corps de Jésus.  44Pilate s’étonna qu’il fût mort si tôt ; fit venir le centenier et lui demanda s’il était mort depuis longtemps.  45S’en étant assuré par le centenier, il donna le corps à Joseph.  46Et Joseph, ayant acheté un linceul, descendit Jésus de la croix, l’enveloppa du linceul, et le déposa dans un sépulcre taillé dans le roc. Puis il roula une pierre à l’entrée du sépulcre.  47Marie de Magdala, et Marie, mère de Joses, regardaient où on le mettait. »
2A.  Joseph et Nicodème étaient riches, mais ils servirent le Seigneur.

Ø  Au début Joseph avait une foi timide - Jean 19.38.
Ø  Nicodème était venu voir Jésus de nuit - Jean. 3.2.
Ø  Joseph osa s’identifier avec le corps de Jésus devant Pilate - Marc 15.43.
Ø  Joseph a acheté ce qui était nécessaire pour le corps de Christ – Marc 15.46.
Ø  Joseph a accompli la Parole de Dieu - Ésaïe 53.9.
Ø  Joseph a pris soin du corps physique de Jésus avec ses richesses. Pourquoi ne pas utiliser nos richesses pour prendre soin du corps spirituel de Christ (son Église) ?

Conclusion : Que vous soyez pauvres ou riches, vous avez une place au service du Seigneur.

·        Êtes-vous prêt de faire quelques choses d’audacieux pour Christ ?
·        Êtes-vous prêt de faire tout ce que vous pouvez pour Christ ?
·        Êtes-vous prêt de faire tout ce que vous pouvez pendant que vous pouvez ?
·        Êtes-vous un disciple de Jésus mais en secret comme Joseph d’Arimathée ?
·        Êtes-vous gêné comme Nicodème qui est venu voir Jésus de nuit ?
·        Êtes-vous prêt de faire comme Joseph et d’oser vous identifier avec Christ ?
·        Êtes-vous prêt d’utiliser vos ressources financières pour la cause de Christ ?

Monday, February 3, 2020

Le ministre des finances éthiopien- La Transmission de la Bible 16

L'histoire merveilleuse de 

La TRANSMISSION de la BIBLE
De sa rédaction à nos jours

Chapter 16
Le ministre des finances
éthiopien




Présentons en terminant un récit biblique qui illustre la puissance de la Parole de Dieu pour convaincre l'homme de son état moral et l’aider à accepter la solution divine pour les péchés de la race humaine.

Question :  Pourquoi les êtres humains vont-ils en enfer ? Est-ce parce qu’ils commettent des péchés ou parce qu’ils sont pécheurs de naissance ?

                    Romains 3.9-14  Tous ont péché.
                    Psaume 51.7  Non seulement né dans le péché, mais aussi conçu dans le
péché.

Réponse : Sans le salut de Dieu, les êtres humains sont donc jugés par Celui-ci et envoyés en enfer parcequ’ils ont une nature pécheresse et parce qu’ils commettent des péchés ce qui augmente leurs degrés de punition en enfer.

Le ministre des finances Éthiopien :  La scène se passe au début du christianisme. Beaucoup avaient été témoins de la vie, de la mort et de la résurrection de Jésus-Christ. Ils annonçaient la rédemption en Celui qui avait été crucifié peu de temps auparavant à Jérusalem et la bonne nouvelle du salut par la foi. Leur champ de mission se limitait encore au territoire qu'on appelle aujourd'hui la Palestine, avant de s'étendre à tout l'empire romain.

Parmi eux, Philippe annonçait l'évangile avec une grande puissance.  Alors citons le texte biblique du récit de sa rencontre avec un dignitaire d'un pays voisin.
« Et un ange du Seigneur parla à Philippe, disant : Lève-toi, et va vers le midi, sur le chemin qui descend de Jérusalem à Gaza, lequel est désert. Et lui, se levant, s'en alla. Et voici, un Éthiopien, eunuque, homme puissant à la cour de Candace, reine des Éthiopiens, intendant de tous ses trésors, et qui était venu pour adorer à Jérusalem, s'en retournait ; et il était assis dans son char et lisait le prophète Ésaïe. Et l'Esprit dit à Philippe : Approche-toi et joins-toi à ce char. Et Philippe étant accouru, l'entendit qui lisait le prophète Ésaïe ; et il dit: Mais comprends-tu ce que tu lis ? Et il dit : Comment donc le pourrais-je, si quelqu'un ne me conduit ? Et il pria Philippe de monter et de s'asseoir avec lui. Or le passage de l'écriture qu'il lisait était celui-ci : "Il a été mené comme une brebis à la boucherie ; et comme un agneau muet devant celui qui le tond, ainsi il n'ouvre point sa bouche ; dans son humiliation, son jugement a été ôté ; et qui racontera sa génération ? car sa vie est ôtée de la terre" (citation d'Ésaïe 53, 7,8). Et l'eunuque, répondant, dit à Philippe : Je te prie, de qui le prophète dit-il cela ? De lui-même, ou de quelque autre ? Et Philippe, ouvrant sa bouche et commençant par cette écriture, lui annonça Jésus. Et comme ils continuaient leur chemin, ils arrivèrent à une eau, et l'eunuque dit : Voici de l'eau, qu'est-ce qui m'empêche d'être baptisé ? Et il donna l'ordre qu'on arrêtât le char, et ils descendirent tous deux à l'eau, et Philippe et l'eunuque ; et Philippe le baptisa. Et quand ils furent remontés hors de l'eau, l'Esprit du Seigneur enleva Philippe, et l'eunuque ne le vit plus, car il continua son chemin tout joyeux »
(Actes 8, 26-39).

Cette scène ne peut nous laisser indifférents. L'intendant éthiopien (aujourd'hui, un ministre des finances), était venu à Jérusalem, centre religieux de grande renommée pour les peuples de l'Orient antique.

Sur le chemin du retour, il lisait un des textes sacrés de la religion juive, dans un rouleau qui peut-être ressemblait à ceux qu'on allait retrouver des siècles plus tard dans une des grottes de Qumrân. C'était précisément le texte que des érudits allaient identifier plus tard comme étant une partie du prophète Ésaïe.

Mais avait-il une idée de la portée du texte qu'il avait entre ses mains, de l'identité de la Personne dont il parlait ? S'il était venu à Jérusalem pour rechercher le Dieu d'Abraham, le Dieu de la Bible, se doutait-il que Dieu lui-même le cherchait ?

En parlant à Philippe, il avait préparé cette rencontre décisive dans le désert. Si l'intendant ne comprenait pas ce qu'il lisait, il avait envoyé un de ses serviteurs pour lui expliquer ces versets d'Ésaïe, et lui parler de celui dont le prophète avait annoncé la venue sur la terre et le sacrifice, sept à huit siècles auparavant.

Ainsi, l'Éthiopien était venu à Jérusalem dans le but d'accomplir un acte de dévotion au Dieu de la Bible, et, par le moyen du prophète Ésaïe et de l'évangéliste Philippe, voilà que ce même Dieu lui parlait de son Fils que, dans son amour, il a donné au monde comme Sauveur.

La question qu'avait posée Philippe à l'Éthiopien peut être posée à chacun de nous et en particulier à vous qui lisez ces lignes : Comprenez-vous ce que vous lisez ?

Le problème du ministre des finances Éthiopien est peut-être aussi le vôtre, un problème resté sans solution jusqu'à aujourd'hui.

Si vous avez déjà commencé à lire la Bible, peut-être est-elle restée pour vous, malgré tous vos efforts pour la comprendre, un livre hermétique et incompréhensible ?

À ce propos la Bible dit :
« Or l'homme naturel ne reçoit pas les choses qui sont de l'Esprit de Dieu, car elles lui sont folie; et il ne peut les connaître, parce qu'elles se discernent spirituellement » (1 Cor. 2.14).

C'est pourquoi l'homme, malgré ses talents et ses capacités, n'est pas, par nature, habilité à juger la Parole de Dieu. Bien au contraire, c'est la Parole de Dieu qui porte une appréciation sur l'homme !

Citons à nouveau ce passage de la Parole :

« Car la Parole de Dieu est vivante et opérante, et plus pénétrante qu'aucune épée à deux tranchants,... et elle discerne les pensées et les intentions du cœur. Et il n'y a aucune créature qui soit cachée devant elle, mais toutes choses sont nues et découvertes aux yeux de celui à qui nous avons affaire » (Hébreux 4.12-13).

Seul celui qui ouvre la Bible avec une attitude honnête de recherche trouvera la réponse à ses besoins spirituels et y rencontrera Celui qu'elle révèle : Dieu.


Adapté par Rev. Toe-Blake Roy.