Tuesday, August 27, 2024

Enfants de la promesse: Galates 4:21-31

 

Enfants de la promesse

Galates 4.21-31



21 Dites-moi, vous qui voulez être sous la loi, ne comprenez-vous pas la loi? 22 En effet, il est écrit qu'Abraham a eu deux fils, un de la femme esclave et un de la femme libre. 23 Mais celui de l'esclave est né par volonté humaine, et celui de la femme libre est le fruit de la promesse. 24 Ces faits ont une valeur allégorique, car ces femmes représentent deux alliances. L'une vient du mont Sinaï et donne naissance à des esclaves: c'est Agar. 25 En effet, Agar, c'est le mont Sinaï en Arabie, et elle correspond à la Jérusalem actuelle qui vit dans l’esclavage avec ses enfants. 26 Mais la Jérusalem d'en haut est libre, c'est elle qui est notre mère. 27 De fait, il est écrit: Réjouis-toi, stérile, toi qui n'as pas eu d'enfant! Eclate de joie et pousse des cris de triomphe, toi qui n'as pas connu les douleurs de l'accouchement! En effet, les enfants de la femme délaissée seront plus nombreux que ceux de la femme mariée.

28 Nous, frères et sœurs, comme Isaac nous sommes les enfants de la promesse. 29 Le fils né par volonté humaine persécutait alors celui qui était né grâce à l'Esprit, et il en va de même maintenant encore. 30 Mais que dit l'Ecriture? Chasse l'esclave et son fils, car le fils de l'esclave n'héritera pas avec le fils de la femme libre. 31 Ainsi, frères et sœurs, nous ne sommes pas les enfants de l'esclave, mais de la femme libre.





21 Dites-moi, vous qui voulez être sous la loi, ne comprenez-vous pas la loi?

Contexte : L’épître aux Galates est une lettre écrite par l’apôtre Paul aux églises de Galatie, une province romaine de la Turquie moderne, d’une taille équivalente à celle de l’île de Vancouver. Paul y avait travaillé comme missionnaire, implantant des églises, et plus tard, il apprit que de faux enseigneurs étaient venus après lui et enseignaient aux convertis païens qu’ils devaient se faire circoncire et suivre la loi de Moïse pour être sauvés. Paul a écrit cette lettre en réponse à cette situation et encourage les croyants à s’accrocher au véritable évangile.

Il a pris le temps d’expliquer comment il avait reçu son message de l’Évangile directement de Jésus-Christ dans une vision. Il a ensuite parlé avec les premiers apôtres et ils ont confirmé qu’il enseignait le véritable Évangile.

Que dit la loi ? Paul a déjà expliqué que la loi de l’Ancien Testament était basée sur l’obéissance et non sur la foi. Les deux sont incompatibles. La loi ne suffit pas pour le salut. Si elle l’était, alors Jésus n’avait pas besoin de venir. Mais le sacrifice de Jésus était entièrement suffisant, et nous n’avons pas besoin d’y ajouter la loi.

Après avoir parlé de son inquiétude pour les Galates et du concept de zèle, Paul revient à la Loi et explique pourquoi il est insensé d’ajouter la Loi à l’Évangile.



22 En effet, il est écrit qu'Abraham a eu deux fils[c], un de la femme esclave et un de la femme libre.



Voici un résumé des événements de la Genèse. Lisons des extraits de la Genèse pour nous rappeler ce qui se passait.

Gen 12:1-5 Appel et promesse

Gen 15:1-6 Promesse réaffirmée

Gen 16:1-17:2 Agar et Ismaël

Gen 21:1-10 Naissance d'Isaac (25 ans après la promesse)



Ainsi, dans Galates, la « femme esclave » est Agar, et la « femme libre » est Sarah.



23 Mais celui de l'esclave est né par volonté humaine, et celui de la femme libre est le fruit de la promesse.



La chair, c'était eux qui essayaient de le faire eux-mêmes. La promesse divine, c'était le miracle de Dieu : avoir des enfants dans leur vieillesse.



24 Ces faits ont une valeur allégorique



C’est ici que le passage prend une étape étrange. Paul est sur le point de devenir allégorique. Il faut être prudent avec l’interprétation allégorique. À l’époque des Pères de l’Église, l’allégorie a échappé au contrôle de divers enseignants et prédicateurs, au point que la Bible n’était même plus interprétée littéralement, mais que tout avait une signification plus profonde. Et si nous entendions certaines de leurs interprétations, nous trouverions cela absurde, car cela défie la simple lecture du texte.

Par exemple:

Josué est un type du Christ dans l'Ancien Testament. Il conduit les Israélites vers la terre promise, tout comme Jésus nous conduit au salut. Josué détruit la ville de Jéricho non pas par la force, mais par la représentation de la Parole de Dieu basée sur la Loi de Dieu par le son des trompettes alors qu'il marche devant l'Arche. La famille de Rahab est sauvée par deux Israélites qui représentent les deux témoins ou les deux livres de la Bible. Rahab fait une alliance avec eux, tout comme Jésus fait une alliance avec nous par sa Parole. En fin de compte, Rahab est sauvée par un cordon écarlate qui est drapé hors de sa fenêtre. De toute évidence, l'écarlate représente le sang du Christ.

Un autre exemple concernant la parabole du Bon Samaritain :

L’homme qui descendait, c’est Adam. Jérusalem, c’est le paradis, et Jéricho, c’est le monde. Les brigands, c’est les puissances hostiles. Le prêtre, c’est la Loi, le Lévite, c’est les prophètes, et le Samaritain, c’est le Christ. Les blessures, c’est la désobéissance, la bête, c’est le corps du Seigneur, l’auberge, qui accueille tous ceux qui veulent entrer, c’est l’Église. … Le gérant de l’auberge, c’est le chef de l’Église, à qui elle a été confiée. Et le fait que le Samaritain promette de revenir, c’est la seconde venue du Sauveur. (Origène)

Quoi qu’il en soit, l’interprétation allégorique n’est pas quelque chose à laquelle nous sommes habitués. Je pense que les exemples que je viens de lire ne sont pas des interprétations valables de ces passages. Les conclusions sont-elles vraies ? Eh bien, dans une certaine mesure. L’Église devrait accepter tous ceux qui souhaitent entrer. Mais cette vérité ne vient pas naturellement de ce passage. Une bonne théologie, mais un mauvais passage. Comme aller de Lachute à Brownsburg en coupant à travers les champs au lieu de suivre la route. Le problème avec la traversée des champs, c’est que vous risquez de tomber dans un lac ou de vous blesser sur une clôture en fil de fer barbelé, ou d’être arrêté pour intrusion, ou de vous perdre et de vous retrouver à Wentworth. Mieux vaut s’en tenir aux routes. Que dit réellement le passage ? Il n’y a généralement pas de sens caché, et c’est probablement une perte de temps d’essayer de trouver un sens caché. De quoi parle la parabole du bon Samaritain ? Elle parle de la façon d’être un bon voisin. Pas des grands concepts du péché, du salut et de l’Église.

L’exemple le plus tristement célèbre d’allégorie est probablement le Cantique des Cantiques. Les premiers Pères de l’Église l’ont pris allégoriquement comme une métaphore de l’amour du Christ pour l’Église. On continue à l’enseigner aujourd’hui. C’est n’importe quoi. Avez-vous lu le Cantique des Cantiques ? Il parle de mariage et de sexe. Je ne pense pas à Jésus quand je le lis. Je pense à ma femme ! L’allégorie peut envelopper la parole de Dieu de mystère et donner l’impression qu’il y a des significations secrètes que vous avez besoin d’un clergé formé pour vous interpréter. Mais l’un des cris de ralliement de la Réforme était « Sola Scriptura ! » L’Écriture seule ! Vous n’avez pas besoin de quelqu’un d’autre pour l’interpréter à votre place. Lisez-la simplement. Ce qu’elle semble signifier est probablement ce qu’elle signifie.


Cela dit, Paul se sent libre d’interpréter allégoriquement dès maintenant. Peut-être qu’une façon sûre de traiter l’allégorie est de considérer que la Bible elle-même interprète quelque chose d’allégorique, très bien, mais essayer de créer nos propres allégories nous fait généralement passer à côté de l’essentiel.

D’ailleurs, ce n’est pas parce qu’une chose est interprétée de manière allégorique qu’elle est fictive. Cela ne veut pas dire que cela n’a pas eu lieu historiquement. Ainsi, avec notre exemple de Rahab, nous disons toujours que Rahab était un personnage historique.

Alors, c'est parti :

car ces femmes représentent deux alliances. L'une vient du mont Sinaï[d] et donne naissance à des esclaves: c'est Agar.



D’accord, donc Paul dit qu’Agar représente une alliance avec le mont Sinaï. Le mont Sinaï est l’endroit où les Israélites se sont rendus après avoir quitté l’Égypte. Moïse est monté au sommet de la montagne pour recevoir la Loi de Dieu. C’est là qu’ils ont reçu leur code juridique et qu’ils ont établi une alliance avec Dieu pour être Son peuple. Si un Juif entend « mont Sinaï », il pense probablement naturellement à la Loi. Agar était une esclave. Tous les enfants qu’elle portait seraient des esclaves. De même, toute personne vivant sous la Loi est un esclave.

25 En effet, Agar, c'est le mont Sinaï en Arabie, et elle correspond à la Jérusalem actuelle qui vit dans l’esclavage avec ses enfants.



Nous voici maintenant à deux pas de l’histoire originale d’Agar. C’est comme une sorte de jeu d’association libre. Agar est comme le mont Sinaï, où la Loi a été donnée, ce qui me fait penser à Jérusalem, où la Loi est appliquée au Temple, donc Jérusalem est le symbole des gens sous l’esclavage de la Loi…





26 Mais la Jérusalem d'en haut est libre, c'est elle qui est notre mère.



Nous avons maintenant fait tourner la métaphore dans l’autre sens. Si Agar l’esclave est comme l’esclavage de la Loi, qui est comme Jérusalem ; nous avons maintenant la « Jérusalem d’en haut ». « Elle est notre mère » reviendrait à Sarah, l’autre femme qui représente l’autre alliance.

Au lieu de l’esclavage, la Jérusalem d’en haut est libre.

Si elle est notre mère, Paul dit que les chrétiens sont du côté libre de cette comparaison, et non du côté de l’esclavage.



27 De fait, il est écrit:
Réjouis-toi, stérile,
toi qui n'as pas eu d'enfant!
Eclate de joie
et pousse des cris de triomphe,
toi qui n'as pas connu les douleurs de l'accouchement!
En effet, les enfants de la femme délaissée
seront plus nombreux que ceux de la femme mariée.[e]





Au verset 27, nous trouvons une citation aléatoire de l’Ancien Testament. Ma Segond 21 comporte une note de bas de page qui attire notre attention sur Ésaïe 54.1. C’est utile, car je ne connais pas le livre d’Ésaïe aussi bien que Paul.

Maintenant, si nous nous tournons vers Ésaïe 54.1, nous pouvons voir ce qui se passe dans le contexte original, et peut-être que cela nous aidera à comprendre comment Paul l’utilise dans Galates.

Alors, je jette un coup d’œil dans le contexte immédiat. Nous n’avons pas le temps de tout lire, mais je vois qu’immédiatement avant le chapitre 54, le chapitre 53 parle du Serviteur souffrant, ce que nous considérons comme une prophétie sur Jésus. Puis nous entrons dans le chapitre 54, qui est une prophétie sur la gloire future de Sion. Des promesses de bénédiction et de restauration. Mais le chapitre 54:1 commence cette section sur la bénédiction. Il ne s’agit pas de Sarah. Sarah n’est pas nommée. Certains pourraient dire que cela leur rappelle Sarah, cette histoire de femme désolée, quand ils regardent en arrière, mais cette prophétie regarde vers l’avenir. Je ne pense pas qu’il s’agisse de l’Église. Je pense que cela ne s’est pas encore accompli, et ne le sera probablement pas avant la seconde venue. Mais Paul pense que cela concerne l’Église, mais la seule façon de le faire est de le faire de manière allégorique. Si Ésaïe 53 parle de Jésus, il est compréhensible de penser que les bénédictions d’Ésaïe 54 concernent peut-être l’Église. Mais cela ne fonctionne que si nous ne prenons pas les choses trop au pied de la lettre. Les nombreux enfants de la femme abandonnée sont les chrétiens qui viennent à la foi.

Mais si Paul a eu tort d’interpréter les Écritures de cette façon, est-ce que cela devient correct puisque ses écrits sont considérés comme inspirés ? Peut-être que j’ai tort de ne pas être d’accord avec Paul, car ici il l’interprète de cette façon, et le livre des Galates est considéré comme divinement inspiré, d’où sa présence dans la Bible.

Il serait peut-être plus juste de dire que ce n’est pas qu’il a tort, c’est juste que je ne me fais pas confiance (ni à personne d’autre d’ailleurs) pour interpréter correctement les choses de manière allégorique.



28 Nous, frères et sœurs, comme Isaac nous sommes les enfants de la promesse.



Isaac étant le fils de Sarah, souvenez-vous.

Isaac a été promis. Nous aussi, nous sommes des enfants de la promesse. Plus tôt dans Galates, Paul parlait de la promesse faite à Abraham, de la façon dont il serait une bénédiction pour le monde entier. Et de la façon dont cela s’accomplit avec la proclamation de l’Évangile.



29 Le fils né par volonté humaine persécutait alors celui qui était né grâce à l'Esprit, et il en va de même maintenant encore.



Vous vous souvenez de la Genèse ? Ismaël s’est moqué d’Isaac et Sarah a dit à Abraham de les renvoyer ?

C’est la même chose aujourd’hui. Les non-chrétiens persécutent les chrétiens.



30 Mais que dit l'Ecriture? Chasse l'esclave et son fils, car le fils de l'esclave n'héritera pas avec le fils de la femme libre.



C’est une citation de Genèse 21:10, que nous avons déjà vue.

Mais quel est le point de Paul ? Le point est qu’Agar a été renvoyée et n’a pas voulu partager l’héritage. Si vous utilisez une allégorie et qu’Agar représente la Loi, alors débarrassez-vous de la Loi et de l’Ancienne Alliance, car elle ne partagera pas les bénédictions de la Nouvelle Alliance.

Les chrétiens n’ont pas besoin de la Loi de l’Ancien Testament.



31 Ainsi, frères et sœurs, nous ne sommes pas les enfants de l'esclave, mais de la femme libre.



Voilà, Paul a fait valoir ses arguments.

Et il l’a fait d’une manière étrange. Les métaphores sont utiles pour expliquer les choses. Jésus l’a fait tout le temps dans ses paraboles. L’épître de Jacques utilise également des métaphores. Par exemple, la langue est comparée à des mors dans la bouche des chevaux ou à des gouvernails pour diriger un navire.

Mais utiliser des histoires tirées des Écritures pour expliquer quelque chose, puis utiliser ces mêmes Écritures pour prouver un point, c’est différent. C’est de l’allégorie. L’allégorie est tombée en désuétude. On ne voit pas beaucoup de prédicateurs l’utiliser, à l’exception de certains interprètes du Cantique des Cantiques. C’est une partie étrange de l’épître aux Galates que nous lisons. Et si vous voulez simplement la laisser sur la table, c’est correct.

Mais rappelons-nous le message de Paul : si vous êtes chrétien, vous n’avez pas besoin d’ajouter quoi que ce soit pour compléter votre salut. Jésus-Christ est suffisant.

Si ce n’est pas une allégorie, comment devons-nous interpréter l’Écriture ?



Comment Interpréter l’Écriture ?

Eh bien, nous avons quelques principes directeurs :

1. Genre. Reconnaissez le type de littérature que vous lisez. S’il s’agit d’histoire, comprenez-la comme de l’histoire. La poésie est de la poésie. Les lettres sont des lettres. Une apocalypse est une apocalypse. Tout comme les films ou les livres. Les romans policiers sont écrits d’une certaine manière. Les romances sont écrites d’une autre manière. Si je dis « Il était une fois », vous vous attendez à un conte de fées. Donc, si nous connaissons le genre de la partie de l’Écriture que nous lisons, nous saurons quelles conventions l’auteur utilise pour une interprétation correcte.

2. Contexte. Dans le livre de la Bible, quel est le contexte immédiat ? Je me souviens que j’assistais à la remise des diplômes d’un ami au lycée et que la major de la promotion avait cité Ecclésiaste dans son discours, appelant tout le monde à profiter de la vie. Mais elle a ignoré le contexte, car le verset suivant disait : « Cela aussi est vanité. Courir après le vent. » Les paroles de l’Écriture ne sont pas des paroles isolées. Elles apparaissent dans leur contexte.

3. Lisez le passage pour en saisir le sens clair et évident.

4. Utilisez les Écritures pour les interpréter. Des passages peu clairs peuvent être rendus plus clairs par d’autres passages des Écritures.

5. Discerner quelle était l’intention de l’auteur. Il se peut que nous ayons besoin de nous référer à d’autres parties de la Bible auxquelles il est fait référence, ou au contexte historique, ou à d’autres questions.

6. Réfléchissez à ce que le passage vous enseigne sur Dieu.

7. Réfléchissez à ce que le passage dit sur notre condition d’êtres humains. 2 Timothée 3:16 « Toute Écriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice. » Ou comme il est dit dans Jacques : « Ne vous contentez pas d’écouter la Parole, et de vous tromper vous-mêmes, mais mettez-la en pratique ! » En d’autres termes, appliquez les Écritures. Elles peuvent changer votre vie, c’est pourquoi nous les lisons, alors laissez-les faire !




L'Évangélisation de foule




L'Évangélisation de foule

 INTRODUCTION : L’évangélisation peut se faire individuellement, par petit groups, par la technologie (radio, télévision et média sociaux) et en foule.

  • 3 baptêmes dans le prochain mois. Camp, LBC août 31 et 15 septembre à LBP.

  • Une campagne d’évangélisation à Chomedey le 31 août (Église de Bérée).

  • Une campagne d’évangélisation à l’action de grâce avec pasteur Isaac Bazié à

Blainville.

  • Demain le 11 d’août à 10:30 à LBC au 45 Ave. Argenteuil nous avons Jacques Boulianne avec une présentation d’évangélisation style country Western.

  • Événement d’évangélisation avec chorale de cantique de Noël inter églises de la région en décembre, 2024.


I.La Planification

A.Étudier la culture: La fête de la Pentecôte (Ex. 23.14-19)

B.Attendez le bon temps : Actes 1.4, Fête des Prémices
7 semaines X 7 jours + 1 jour = 50 jours (Pentecote)

C.Ne vous enfargez pas dans les fleurs du tapis théologique.
Actes 1.6-8. Les disciples voulaient régner sur Israël.

II.La Préparation

A.Respectez le plan – Jérusalem : Actes 1.8-ç12

B.Priez durant la durée du plan : Actes 1.14-15
--120 tout le monde était en prière.

III.La Présentation

A.Faites du bruit : Actes 2.2-6

B.Dépendez constamment de l’Esprit de Dieu : Actes 2.4

C.Le bruit et le spectacle doit causer l’étonnement et la surprise : Actes 2.7-8

D.La foule répondra toujours par une de deux manières :
Actes 2.12-13

1.Le questionnement

2.La moquerie

IV.La Prédication : Les méthodes peuvent changer mais le message ne change jamais.


Exode 23.14-19. Ici Dieu avait donné des instructions pour les trois festivals agricoles qui avait lieu chaque année: (a) la fête du pain sans levain dans le mois d'Abib (mars-avril); (b) la fête de la récolte au printemps au début de la récolte de blé (cf. 34.22) quand les prémices des récoltes sont présentés au Seigneur et (c) la fête des tabernacles au début de l'automne (septembre-octobre).

La première de ces grandes fêtes agricoles était un mémorial à la hâte de l’exode d'Égypte (cf. Exode 12.15-20). La deuxième fête, dans laquelle deux pains de nouveau grain ont été présentés au Seigneur (Lé. 23.15-21), est aussi appelée la fête des semaines (Ex. 34.22), parce que cette fête était célébrée après sept semaines (7X7=49+1) (50 jours) après la fête du pain sans levain. Dans le Nouveau Testament (actes 2.1;20.16; 1 Co. 16.8) il est appelé le jour de la Pentecôte. Le troisième festival, la fête des Tabernacles — à la fin de l'année civile ou agricole.1

























Prêché à L’Église B.E.L. le 10 Août, 2024.

1John F. Walvoord, Roy B. Zuck and Dallas Theological Seminary, The Bible Knowledge Commentary : An Exposition of the Scriptures (Wheaton, IL: Victor Books, 1983-c1985), 1:144.

Miracles de Jésus dans Jean: 7

 


Miracles de Jésus dans Jean: 7

INTRODUCTION : Combien de miracles Jésus a-t-il fait en tout ? Plus que ce que la terre peut contenir (Jean 21.25 et 20.31).


  1. Jésus est l’individu le plus unique qui n’a jamais existé. Il était parfaitement Dieu et parfaitement homme. Les théologiens appellent cette doctrine l’union hypostatique de Jésus.

  2. Les 12 premiers chapitres de Jean traitent de sa divinité alors que les chapitres 13-21 traitent de son humanité.

  3. Jean nous montre 7 images sous forme de miracles dans ses 12 premiers chapitres afin de communiquer 7 aspects de la divinité de Jésus.

    1. Matthieu se limite à 20 miracles de Jésus pour démontrer qu’Il est le Messie.

    2. Marc utilise 18 miracles de Jésus pour présenter le Messie comme serviteur.

    3. Luc détaille 20 miracles de Jésus pour introduire le Messie comme le fils de l’homme.

    4. Mais Jean a sélectionné seulement 7 miracles de Jésus pour révéler 7 aspects de la divinité de Jésus.

      1. Jean 2.1-12 : « Les noces de Cana » Jésus a gardé le bon vin jusqu’à la fin. Jésus est le Maitre de la qualité. Il peut vous apporter une qualité de vie unique, miraculeuse et remplie de réjouissance.

      2. Dans le deuxième miracle (Jean 4.46-54) nous trouvons Jésus qui intercède dans le foyer d’une famille à l’insistance d’un père de famille. Le père de famille avait voyagé 30 km (distance entre Cana et Capernaüm) pour aller chercher de l’aide pour sa famille. Jésus est le Maitre de la distance.

      3. Jean 5.1-9 : À la piscine de Béthesda nous avons la loterie 6/49 et le bingo des guérisons. Cet homme était infirme depuis 38 ans. Jésus lui dit : « Prend ton lit et marche. » Jésus est le Maitre du temps. Malgré la durée de temps durant laquelle nous avons porté un fardeau ou un problème irrésolu, le maitre s’intéresse à nos limitations. Les choses qui nous semblent impossibles à résoudre parce que ça fait tellement longtemps que nous vivons avec le même problème et qu’il n’y a personne pour nous aider sont des situations pour le Maitre du temps.

      4. Jean 6 .1-14 : Le miracle de nourrir 5000 hommes à un pique nique non planifié avec 5 pains et 2 petits poissons (sardines). 5000 hommes à nourrir durant la journée de congé des disciples après que les magasins étaient fermés. Jésus est le Maitre de l’impossible. Quelle que soit l’impossibilité à laquelle vous faites face, Jésus peut maitriser cette impossibilité pour vous de façon à ce que vous ayez plus de bénédictions que jamais, pourvu que vous mettiez le petit peu que vous avez entre ses mains afin qu’Il le bénisse. Un petit peu béni par Dieu devient une satisfaction complète avec un surplus. Quelle que soit la montagne qui vous écrase, Jésus est le Maitre de l’impossible.

      5. Jean 6.15-21 : Le miracle d’une tempête épeurant. Les disciples étaient sans Jésus et exposés aux éléments de la vie (la tempête). Ils avaient peur et étaient totalement impuissants de faire quoi que ce soit. Jésus est le Maitre de toutes les tempêtes.

      6. Jean 9 : L’homme né aveugle. Jésus est « Maitre de vos handicapes (limitations). » Jésus va vous guérir de votre handicape ou Il va vous donner la grâce nécessaire de le glorifier à travers votre handicape comme il a fait avec l’apôtre Paul en lui disant : « Ma grâce te suffit. » 2 Co. 12.6-9.

      7. Jean 11: La résurrection de Lazare. Jésus est le Maitre de la mort. Il peut nous donner de l’espérance dans le désespoir car Il a vaincu notre pire ennemi : LA MORT.






  1. Jean 11: La résurrection de Lazare.


    1. Marthe blâma Jésus pour ne pas être venu plus tôt.

    2. Au cimetière Jésus demanda simplement qu’on enlève la pierre.

    3. Les gens ont dû avoir peur de voir cette « momie » sortir du tombeau et Jésus dit ensuite, déliez-le et laissez-le allez, Jean 11.43.

    4. Jésus est le Maitre de la mort. Il peut nous donner de l’espérance dans le désespoir et dans la douleur de la mort d’un proche car Il a vaincu notre pire ennemi : LA MORT.


Nous avons 4 ennemies: Le MOI – Nos désirs charnels internes. 1 Co. 10.13 La victoire est assurée en trouvant la porte de sortie.

Le MONDE – Les influences externes qui nous bombardent constamment et qui nous incitent à pécher. La victoire est assurée en réalisant que nous ne sommes pas du monde et nous devons nous attendre d’être détestés, Jean 17.13-21.

Le MALIN – Lance des dards directement contre nous. La victoire est assurée en prenant le bouclier de la foi, Éphésiens 6.16.

La MORT – Notre dernier ennemi. La victoire est assurée par la résurrection de Jésus-Christ, les prémices de la résurrection, 1 Co. 15.20, 23; 54-57.





  1. Jean 11: La résurrection de Lazare.

Le Miracle de la résurrection est la victoire totale sur la mort : (Jean 11.1-46)

Introduction :

  1. Je sers un Dieu qui est vivant, et non pas un Dieu qui est mort.

  2. Je sers un Dieu qui est encore capable de faire des miracles.

Transition : Avez-vous été le récipient d’un miracle de Dieu dans votre vie dernièrement?

Avez-vous déjà témoigné un miracle de Dieu ? Où mieux encore, avez-vous besoin d’un miracle de Dieu dans votre vie ? La Parole de Dieu nous enseigne des principes et des leçons de vie qui nous aident à reconnaitre les miracles divins.

    1. Quatre principes que nous devons reconnaitre quand Dieu fait un miracle.

      1. Premier principe: Il y a une grande différence entre un miracle et de la magie.

        1. Le but de la magie est de décevoir ses spectateurs en manipulant la perception humaine temporairement.

        2. Le but d’un miracle est de changer nos circonstances de façons permanentes afin que Dieu soit glorifié dans nos vies.

        3. Un miracle est une intervention de Dieu dans nos vies afin que s’accomplissent certaines choses qui ne s’accompliraient pas sans l’intervention de Dieu.

        4. Un miracle est l’intervention de Dieu dans les affaires humaines. Un miracle n’a jamais pour but d’impressionner le peuple mais a toujours pour but de glorifier Dieu (Jean 11.4).

      1. Deuxième principe : Dieu n’est pas lié de faire un miracle sur la base de votre calendrier (Jean 11.6).

      2. Troisième principe : Votre idée d’une solution miracle n’est pas la solution miracle de Dieu (Jean 11.32).

  1. Souvenez-vous que Dieu est très sensible aux souffrances humaines (Jean 11.33, 35, 36).

        1. Les miracles de Dieu ne doivent pas être limités par notre imagination (Jean 11.37)

      1. Quatrième principe : Dieu ne fera jamais pour vous ce que vous pouvez faire pour vous-même. (Jean 11.35-44)

        1. Ôtez la pierre (11.39) Jésus aurait pu faire exploser cette pierre mais son but était de glorifier son père et non d’impressionner les spectateurs.

        2. Il sent (11.39) Même dans un miracle, Dieu ne parfume pas nos circonstances afin que celles-ci nous soient plus agréables.

        3. Ils ôtèrent la pierre. D’un commun effort les gens pouvaient réussir à enlever la pierre. Les gens peuvent ainsi participer aux miracles de Dieu. Lorsque Dieu fait un miracle il n’est pas le seul qui est à l’œuvre. Dieu implique les gens (docteurs, travailleurs, maris, femmes, serviteurs, etc. . . .) dans ses miracles. Le but ultime d’un miracle est toujours pour que d’autres gens croient en Dieu et jamais pour des bénéfices égoïstes (11.42, « afin qu’ils croient »)

        4. Lazare sors ! (11.43) seul Jésus pouvait ressusciter Lazare. Lazare et ses amis (11.44) étaient directement impliqués dans le miracle de Jésus.

    1. Sept leçons de vie que le miracle de la résurrection nous enseigne.

  1. La résurrection vient après la souffrance et la mort. Vous ne pouvez pas être à demi mort ou à demi ressuscité.

  2. La résurrection est aussi certaine que la mort. Certains ressusciteront à la vie éternelle alors que les autres ressusciteront pour passer l’éternité sans Dieu ayant été condamnés au lac éternel de feu ou la souffrance et les grincements de dents sont continuels et sans arrêts, (Luc 16.19-31).

  3. Pourquoi Dieu ne répond-t-il pas à nos prières immédiatement? (Jean 11. 3-6). Même si nous souffrons, l’amour de Dieu est notre refuge et notre réconfort.

  1. La gloire de Dieu et le salut des âmes sont plus importants que notre confort, nos souffrances ou ce que nous considérons important, (Jean 11.15; 42, 45).

  2. L’amour de Jésus pour ses enfants est constant même lorsque ceux-ci souffrent grandement, (11.5). Qu’ils soient morts, souffrants ou vivants Jésus aime ses enfants d’un parfait amour.

  3. Jésus est sensible à nos souffrances (Jean 11.33, 35).


  1. Pourquoi Jésus a-t-il attendu 4 jours (11.39) avant de ressusciter Lazare ? Pour déjouer les superstitions juives que l’esprit d’un décédé pouvait rester autour du corps pour jusqu’à trois jours.

  2. Comme Lazare était certainement mort et totalement sans espoir de revenir à la vie, ainsi nous étions également morts dans nos péchés et sans espoir de vie éternelle sans Christ, (Éphésiens 2.1-5). La pierre est certainement une représentation des obstacles qui peuvent nous empêcher de venir à Christ afin de recevoir le pardon de nos péchés et la vie éternelle. Nous devons aider les gens à enlever ces obstacles de leur vie qui les empêchent de venir à Christ.

  3. Jésus cria d’une voix forte : « Lazare sort ». Avez-vous entendu le cri de Jésus ? Venez à Lui ? Venez vers le cri de sa voix qui vous appelle.

  4. Comme Lazare avait commencé à se décomposer et qu’il sentait, ainsi ceux qui viennent à Christ ont une nouvelle vie en Christ mais trainent avec eux les vêtements de leur vieille vie qui sentent la pourriture et la décomposition. Nous devons les aider de se défaire (délier) des mauvaises habitudes et du train de vie destructif dans lesquels ils sont entortillés.


Conclusion: Jésus nous a choisi comme partenaire pour faire des miracles au lieu de travailler seul. Dieu veut que nous soyons impliqués dans ses œuvres, c’est son plan Divin.


  • Que pouvons-nous faire pour enlever les obstacles afin que plus de gens viennent à Christ ?

  • Comment pouvons-nous aider les jeunes croyants à se libérer de leurs vieilles habitudes de vie ?




Miracles de Jésus dans Jean: 6

 


Miracles de Jésus dans Jean: 6

INTRODUCTION : Combien de miracles Jésus a-t-il fait en tout ? Plus que ce que la terre peut contenir (Jean 21.25 et 20.31).

  1. Jésus est l’individu le plus unique qui n’a jamais existé. Il était parfaitement Dieu et parfaitement homme. Les théologiens appellent cette doctrine l’union hypostatique de Jésus.

  2. Les 12 premiers chapitres de Jean traitent de sa divinité alors que les chapitres 13-21 traitent de son humanité.

  3. Jean nous montre 7 images sous forme de miracles dans ses 12 premiers chapitres afin de communiquer 7 aspects de la divinité de Jésus.

    1. Matthieu se limite à 20 miracles de Jésus pour démontrer qu’Il est le Messie.

    2. Marc utilise 18 miracles de Jésus pour présenter le Messie comme serviteur.

    3. Luc détaille 20 miracles de Jésus pour introduire le Messie comme le fils de l’homme.

    4. Mais Jean a sélectionné seulement 7 miracles de Jésus pour révéler 7 aspects de la divinité de Jésus.

      1. Jean 2.1-12 : « Les noces de Cana » Jésus a gardé le bon vin jusqu’à la fin. Jésus est le Maitre de la qualité. Il peut vous apporter une qualité de vie unique, miraculeuse et remplie de réjouissance.

      2. Dans le deuxième miracle (Jean 4.46-54) nous trouvons Jésus qui intervient dans le foyer d’une famille à l’insistance d’un père de famille. Le père de famille avait voyagé 30 km (distance entre Cana et Capernaüm) pour aller chercher de l’aide pour sa famille. Jésus est le Maitre de la distance.

      3. Jean 5.1-9 : À la piscine de Béthesda nous avons la loterie 6/49 et le bingo des guérisons. Cet homme était infirme depuis 38 ans. Jésus lui dit : « Prend ton lit et marche.» Jésus est le Maitre du temps. Malgré la durée de temps que nous ayons porté un fardeau ou un problème irrésolu, le maitre s’intéresse à nos limitations. Les choses qui nous semblent impossibles à résoudre parce que ça fait tellement longtemps que nous vivons avec le même problème et qu’il n’y a personne pour nous aider sont des situations pour le Maitre du temps.

      4. Jean 6 .1-14 : Le miracle de nourrir 5000 hommes à un pique nique non planifié avec 5 pains et 2 petits poissons (sardines). 5000 hommes à nourrir durant la journée de congé des disciples après que les magasins étaient fermés. Jésus est le Maitre de l’impossible. Quelle que soit l’impossibilité à laquelle vous faites face, Jésus peut maitriser cette impossibilité pour vous de façon à ce que vous ayez plus de bénédictions que jamais, pourvu que vous mettiez le petit peu que vous avez entre ses mains afin qu’Il le bénisse. Un petit peu béni par Dieu devient une satisfaction complète avec un surplus. Quelle que soit la montagne qui vous écrase, Jésus est le Maitre de l’impossible.

      5. Jean 6.15-21 : Le miracle d’une tempête épeurante. Les disciples étaient sans Jésus et exposés aux éléments de la vie (la tempête). Ils avaient peur et étaient totalement impuissants à faire quoi que ce soit. Jésus est le Maitre de toutes les tempêtes.

      6. Jean 9 : L’homme né aveugle. Jésus est « Maitre de vos handicaps. » Jésus va vous guérir de votre handicap ou Il va vous donner la grâce nécessaire de le glorifier à travers votre handicap comme il a fait avec l’apôtre Paul en lui disant : « Ma grâce te suffit. » 2 Co. 12.6-9.

      7. Jean 11: La résurrection de Lazare. Jésus est le Maitre de la mort. Il peut nous donner de l’espérance dans le désespoir car Il a vaincu notre pire ennemi : LA MORT.




  1. Jean 9.1-40 : L’homme né aveugle (lire versets 1 – 16)


TRANSITION : Une des meilleures façons de diviser ce chapitre est de le diviser par personnages: L’aveugle, les parents de l’aveugle, les disciples, les voisins, les pharisiens et Jésus.


    1. L’aveugle.

      1. Dès sa naissance tout le monde savait qu’il était aveugle.

      2. Il était jugé par tous ceux qui le voyaient pour sa situation précaire à cause d’un péché qu’il avait commis où que ses parents avaient fait.

      3. La seule carrière possible pour cet homme était de mendier et de mendier près du temple augmentait peut-être la générosité du monde qui venait adorer.

      4. Il était obéissant au commandement de Jésus « va, et lave-toi »

      5. Son témoignage était basé sur les faits de ce qu’il avait vécu et non sur une grande théologie (v.11 devant ses voisins, v.15, 17, 24-34 devant les dirigeants religieux).

      6. Il fut chassé de la synagogue par les chefs religieux pour avoir été guéri v. 34.

      7. Jésus trouve celui qui avait été chassé et va à sa rencontre v. 35. Quelle belle image du salut !

      8. L’homme aveugle de naissance passa du rejet par le monde à l’acceptation par Jésus, d’aveugle à voyant, de mendiant à témoin formel, d’une personne insignifiante à un adorateur de Dieu (v. 36-38).

      9. Remarquez la progression de l’aveugle concernant Jésus-Christ. Notre connaissance grandissante de Jésus est un signe rassurant de notre croissance spirituelle.

        1. C’est l’homme qu’on appelle Jésus (v 11).

        2. C’est un prophète (v. 17).

        3. C’est quelqu’un qui fait la volonté de Dieu (v. 31).

        4. C’est Dieu : Il l’adora (v. 38).

      1. Jésus a guéri plusieurs aveugles dans son ministère mais c’est la seule fois qu’il fit de la boue un jour de Sabbat et l’appliqua sur les yeux de l’aveugle (Mathieu 9.27-31; 11.5; 12.22; 15.31; 20.29-34; 21.14; Marc 8.22-26; 10.46-52; Luc 7.21; 18.35-43).

    1. Les parents de l’aveugle.

      1. Ils ont confirmé que leur fils était aveugle dès sa naissance.

      2. Ils ne voulaient pas défendre leur fils en justice mais ils ont simplement dit qu’il avait l’age de répondre aux questions pour lui-même. Ceci indique que l’homme était un adulte.

      3. Les parents avaient si peur d’être jetés en dehors de la synagogue qu’ils n’ont pas défendu leur fils devant les chefs religieux. Le rejet par un membre de la famille est une émotion très forte et très difficile à surmonter.

      4. Les parents devaient vivre à chaque jour avec le stigma public qu’ils avaient possiblement commis un si grand péché qu’ils méritaient d’avoir un fils né infirme.


    1. Les disciples (9.1-5).

      1. Les disciples croyaient que toute forme d’handicap était le résultat d’un péché par un bébé dans le sein de sa mère ou les péchés d’un parent ou d’un ancêtre (Exode 20.5,6).

      2. Les disciples avaient une question d’une profondeur intense basée sur une mauvaise théologie des dirigeants religieux du temps de Jésus.

      3. Les disciples ont certainement manqués de compassion. Ils ont vu, ils ont regardé l’homme aveugle sans lui offrir une aide quelconque. Ils désiraient seulement augmenter leur connaissance théologique (9.1). Ainsi il est possible pour nous en tant que disciples de Jésus-Christ de voir et de regarder un besoin évident en plein visage sans rien faire du tout, excepté peut-être poser une question théologique parce que l’augmentation de notre connaissance théologique a plus de valeur pour nous que la valeur de s’impliquer et de répondre à un besoin criant que Dieu nous met en plein visage.

      4. Il est évident qu’ils questionnèrent Jésus par curiosité et non par compassion (9.2-5). La question des disciples était qui a péché? L’homme aveugle dès sa naissance ou ses parents? C’est toujours dangereux quand nous avons seulement deux réponses possibles à une si grande question. Aujourd’hui encore la même théologie erronée est présente dans la théologie de l’évangile de la prospérité et même dans la théologie de certains évangéliques. Si tu es malade ou infirme c’est parce que tu as péché. Alors confesse ton péché et tu seras guéri disent-ils. Si cette théologie tenait la route nous n’aurions plus besoin de médecin mais juste d’un grand nombre de théologiens qui informeraient les malades qu’ils ont péché et qu’ils n’ont qu’à endurer leurs malheurs car ils l’ont bien mérité à cause de leur péché ou le péché de leurs parents ou le péché de l’un de leurs ancêtres.


    1. Les voisins (9.8-13).

      1. Les voisins ont toujours quelques choses à dire lorsque votre situation change, mais ils ne diront pas tous les mêmes choses. Certains vous soutiendront, d’autres seront curieux à cause de votre nouvelle situation et d’autres vous amèneront devant un tribunal ou appellerons la police.

      2. Les voisins avaient tous vu l’aveugle et ils étaient tous témoins du même miracle, mais la confusion régnait dans leur témoignage, même après que l’aveugle, une fois guéri, eut confirmé que c’était bien lui. Ceci est très représentatif de notre société encore aujourd’hui, peu importe ce que le message de l’évangile dit, certains sont déterminés à ne rien croire des affirmations de la Bible même si des vies ont été dramatiquement changées par Jésus.

      3. Les voisins sont toujours plus intéressés dans la question « Comment tes yeux ont-ils été ouverts ? », plutôt que dans la question « Qui a ouvert tes yeux ? » Le ‘comment’ d’une situation indique une simple curiosité qui pourrait augmenter notre connaissance supérieure aux autres, alors que le ‘Qui’ d’une situation implique une décision que nous devons faire dans notre vie.


    1. Les pharisiens.

      1. La théologie de Dieu et les lois d’hommes vont toujours amener des divisions (v.16-17a). L’œuvre miraculeuse de Dieu ne peut jamais être réconciliée avec les lois religieuses des hommes.

      2. Un mensonge puissant de Satan c’est de refuser de croire aux évidences d’un changement visible et de chercher des témoins pour appuyer ses théories (v.18).

      3. Les pharisiens gardaient le contrôle religieux par la peur et la menace (v. 22).

      4. Vous pouvez reconnaitre la faiblesse d’une loi d’homme quand votre interlocuteur en position de pouvoir (religieux) vous injure et se justifie par ses croyances inventées (v. 28-29). Ce genre de manipulations religieuses est pour garder le pouvoir religieux sur la population mais révèle l’ignorance des vérités Bibliques (nous ne savons d’ou il est v. 29).

      5. Les faux docteurs utilisent la Bible pour justifier leurs points théologiques « Nous sommes de Moïse » (v. 16b, 28).

      6. La phrase clef est « Qui sait quoi, comment le sais-tu et quand l’as-tu su? » (v. 12-31). Tous semblent dire ce qu’ils savent et ce qu’ils ne savent pas. Les pharisiens qui supposément connaissaient la loi ne savaient rien, les disciples ne savaient pas qui avait péché, les parents ne savaient pas qui ou comment leur fils avait été guéri mais savaient que leur fils était né aveugle, les voisins ne savaient pas pour certain que c’était l’homme qui était né aveugle et l’aveugle ne savait pas où était Jésus, mais l’a revu.

      7. Voici quelques unes des 39 lois (majeures) des pharisiens pour expliquer l’observation du Sabbat dans le TALMUD (les notes explicatives dans le Torah). Selon le livre 3 chapitre 35 dans le volume ii p. 52.1 1

    • À cette fin, il est expliqué comment les lieux, au-delà de laquelle il aurait été interdit de porter des choses, peuvent êtres reliés ensembles pour les convertir en une sorte de maison d'habitation. Ainsi, si l'on suppose un certain nombre de petites maisons privées avec une cour commune, il aurait été illégal le jour du Sabbat de transporter quoi que ce soit de l'une de ces maisons dans l'autre. Cette difficulté est supprimée si toutes les familles déposent avant le Sabbat de la nourriture dans la Cour commune, alors « un lien » est établi entre les différentes maisons, ce qui en fait un logement. Ces extensions entre les maisons permettaient de voyager une plus grande distance le jour du Sabbat. Un « voyage de Sabbat » normal était de 2 000 coudées au-delà de son foyer. Si un homme déposait de la nourriture vendredi pour deux repas, il avait un nouveau foyer temporaire qui lui permettait d’aller d'autres 2 000 coudées. Enfin, il y avait un autre moyen d’allonger les voyages le jour du Sabbat, lorsque les ruelles ou les allées étaient connectées par la pose d'une poutre au-dessus de l'entrée, ou d’un fil ou d’une corde le long de ces rues et ruelles.

    • Un âne ne pourrait pas être amené dehors sur la route avec son chargement, sauf si le chargement avait été mis sur l'animal avant le Sabbat, mais il était légal de conduire l'animal de cette façon dans sa Cour.

    • Parce que la sorte de travaux les plus communs étaient de porter quelque chose, les rabbins ont développé l'interdiction générale en huit ordonnances spéciales, d'abord « le port d'un fardeau » divisant en deux actes séparés — soulevant vers le haut et le mettre vers le bas. Une « charge » ne pouvait pas dépasser le poids d’une figue séchée. Mais si la moitié d’une figue était portée à deux reprises différentes tel que soulevé ou déposés, ceci constituait le péché de la profanation du Sabbat

    • Si un objet a été jeté en l'air avec la gauche et pris à nouveau dans la main droite, il s'agissait de péché, mais si l’objet a été pris avec la même main avec laquelle il avait été jeté, l’individu n'était pas coupable ou si l’individu l’a pris dans sa bouche, puisque, après être mangé, l'objet avait cessé d'exister et donc attraper avec la bouche était considéré comme si l’action avait été fait par une deuxième personne.

    • S’il a plu et que l'eau qui est tombé du ciel est recueilli dans un vase, il n'y avait aucun péché mais si la pluie avait descendu vers le bas d'un toit il s'agirait de péché.

    • Peu de temps avant le début du Sabbat (fin du vendredi après-midi) rien de nouveau devait être commencé ; le tailleur ne pouvait plus sortir avec son aiguille, ni le scribe avec sa plume ; ni les vêtements être examiné avec la lumière de la lampe. Les professeurs n'autoriseraient pas ses élèves à lire, si lui-même devait regarder le livre. C'est parce que la personne qui examine une robe pourrait tuer les insectes, ce qui est strictement interdit le jour du Sabbat et l'enseignant peut être tenté de déplacer la lampe pour mieux voir, tandis que les élèves ne devaient pas être si zélé dans leur utilisation d'une lampe.

    • Le linge ne pouvait pas être teint si le processus n'était pas terminé avant le Sabbat. Il n'était pas même permis de vendre quoi que ce soit à un païen à moins que l'objet atteigne sa destination avant le début du Sabbat.

    • Pour le rôtissage ou la cuisson, une croute devait être formé avant le Sabbat, sauf dans le cas de l'agneau de la Pâque.

    • Le Talmud exige aussi certaine manière dont les aliments devaient être gardé au chaud pour le Sabbat, puisque aucun feu ne pouvait être allumer. Si l'aliment a été partiellement cuit, ou a été amélioré par l’augmentation de la chaleur, il y aurait la tentation d'entretenir le feu pour avoir une chaleur constante, et cela doit être évité.

    • Les vêtements ne devraient pas être séchés par l'air chaud d'un poêle. En tout cas, il faut que les voisins ne le voient pas. Un oeuf ne peut être bouilli en le plaçant près d'une bouilloire chaude, ni dans un chiffon, ni dans le sable chauffé par le soleil. De l’eau froide peut être versé sur quelque chose de chaud, mais pas l'inverse. Un rabbin est allé jusqu'à interdire de jeter de l'eau chaude sur soi (pas de douches chaudes), par crainte de la diffusion de la vapeur, ou que le sol soit ainsi nettoyé !

    • Une assiette pouvait être mise sous une lampe pour attraper les étincelles tombantes, mais aucune eau ne pouvait être mise dedans, parce qu'il n'était pas légitime d'éteindre un feu.

    • Un parent ne pouvait pas prendre son enfant dans ses bras car l'enfant pourrait avoir une pierre (ou un jouet) dans sa main et cela impliquerait le travail de porter cette pierre ou ce jouet !

    • Il n'était pas permis de tirer une chaise, car cela pourrait produire une cavité dans le sol, bien qu'un petit charriot pût être tiré puisqu'il n'était pas levé et que les roues auraient seulement comprimé le sol mais n’aurait pas produit une cavité.

    • Aucun médicament ne pouvait être utilisé le jour du Sabbat.

    • Certains règlements sont donnés pour guider le juif quand il s'habille le matin du Sabbat, afin d'éviter de pécher contre le Sabbat. Il faut donc faire attention de ne pas porter n'importe quelle robe, qui pourrait être lourde (ceci deviendrait un fardeau), ni porter un ornement qui peut être enlevé et porté dans la main, car ce serait une « charge » (un fardeau).

    • Une femme ne doit pas porter sur sa tête quoi que ce soit qui doit être détaché avant de prendre un bain, ni sortir avec ces ornements qui pourraient être enlevés dans la rue, ni porter une couronne en or, ni porter un collier ou une bague au nez, ni porter des anneaux, ni avoir une épingle dans sa robe. La raison de cette interdiction d'ornements était que dans leur vanité les femmes pourraient les enlever et les montrer à quelqu’un et puis, oublieuses de la journée, porter ces ornements dans leur main ce qui serait une « charge ».

    • Les femmes sont également interdites de regarder leur réflexion dans un miroir le jour du Sabbat, parce qu'elles pourraient découvrir un cheveu blanc et être tentées de le tirer, ce qui serait un péché grave.

    • Les hommes ne devraient pas utiliser des lunettes même les jours de la semaine, parce que c'était indigne.

    • Une femme pouvait marcher dans sa propre maison, mais pas dans la rue si elle avait des faux cheveux.

    • Un homme était interdit de porter des chaussures en bois le Sabbat s’il était clouté avec des clous, ou de marcher avec une seule chaussure, car cela impliquerait une main d’œuvre.

    • Il n'était pas légal de gratter ses chaussures, sauf peut-être avec le dos d'un couteau.

    • Voici une question très grave, qui a conduit à beaucoup de discussions, que faut-il faire si la ganse d'une sandale avait cassé le jour du Sabbat ?

    • Un pansement pourrait être porté pourvu que son but fût d'empêcher la plaie de s’empirer et non pas pour guérir la blessure car ceci serait une oeuvre. C’est ce que Jésus a fait dans Jean 9.

    • Une personne pouvait avoir de la ouate dans les oreilles, mais ne pouvait pas porter de fausses dents, ni un cap en or dans une dent. Si la ouate tombait hors de l'oreille, elle ne pouvait pas être remplacée. Il y avait danger de guérison si la ouate était remise dans l'oreille le jour du Sabbat.

    • En ce qui concerne les fausses dents : Elles peuvent tomber, et le porteur pourrait alors les ramasser et les transporter, ce qui serait péché le jour du Sabbat.

    • Il était possible d’utiliser des béquilles ou une jambe de bois, et les enfants pourraient avoir des cloches sur leurs robes ; mais il était interdit de marcher sur des échasses.

    • 39 sections générales sont décrites dans le Talmud. Ils sont : La semence, le travail, la récolte, la liaison des gerbes, le battage, le vannage, le tamisage, le broyage, le tamisage dans une passoire, le pétrissage, la cuisson au four ; la tonte de la laine, le lavage, le battant, la teinture, le filage, le séchage, le tricot, fabriquer des filets, tisser avec deux files, séparé deux files, faire un noeud, défaire un noeud, deux points de couture, déchirer afin de coudre deux points ; capturer des cerfs, tuer, dépecer, salage, préparer sa peau, raclage de ses cheveux, découper, écrire deux lettres, raclage, bâtir, tirer vers le bas, l'extinction d'incendie, allumer un feu, frapper avec le marteau et transporter une possession dans l'autre.

    • Si vous semez deux graines, vous avez semé. En règle générale, le principe est celui-ci : Si le sol a eu un bénéfice de votre main vous avez travaillé, même s'il s'agissait de balayer ou de décomposer une motte de terre ou d’arracher un brin d'herbe, c’était un péché. Tout ce qui favoriserait la maturation des fruits, comme l'arrosage, ou même enlever une feuille flétrie était un péché.

    • Cueillir des fruits, ou même les prendre du sol est une forme de récolte. Si, par exemple, un champignon était coupé, il y avait un double péché. Un péché pour avoir coupé le champignon et un péché parce qu’un nouveau champignon naîtra à sa place.

    • Selon les rabbins de Césarée, la pêche et tout ce qui a mis fin à la vie, doivent figurer à la récolte.

    • La boue sur la robe pouvait être écrasée dans la main et secoué, mais la robe ne devait pas être frottée.

    • Si une personne a pris un bain, les avis sont partagés, si l'ensemble du corps doit être séché le tout à la fois, ou un membre à la fois.

    • Un rabbin a permis de cracher dans un mouchoir et que même c’était acceptable de compresser ce qui avait été craché ; mais il y avait une vive discussion s'il était légal de cracher sur le sol, puis de frotter avec le pied, car ainsi la terre peut être déplacée. Toutefois, il est acceptable de cracher sur les pierres.

    • Enfin, comme tout travail le jour du Sabbat, se couper les ongles ou les cheveux impliquait un péché mortel.

    • Il n'était pas légal de demander à un non-juif d'éteindre la flamme, mais ce n’était pas non plus une obligation de l’empêcher s’il le faisait. En revanche, il était permis, si un non-juif allumait un feu le jour du Sabbat, de faire usage de celui-ci, le raisonnement étant que le non-juif l'avait fait pour lui-même et non pour le juif.

    • L'étude du Talmud est plus importante que celle de la Bible, car le Talmud est considéré comme le plus méritoire de tous dans la compréhension de toutes les questions de ce qui est bien et de ce qui est mal.

    • Il était légal d’enlever des quantités de paille ou de maïs afin de faire de la place pour les invités, ou pour une Assemblée d'étudiants, mais la grange entière ne devait pas être vidée, parce qu’en faisant ceci le plancher pouvait être abimé.

    • La paille du lit ne devait pas être tournée à la main, mais avec d'autres parties du corps.

    • Une personne peut se baigner dans les eaux minérales, mais ne pouvait pas porter avec lui la serviette avec laquelle il s’était essuyé. (Ceci explique beaucoup de chose quand Jésus a dit au paralytique : Prend ton lit et marche dans Jean 5. 8-10).

    • Les os ne peuvent pas être remis en place le jour du Sabbat, ni aucune opération médicale ou chirurgicale effectuée.

    • Le jour du Sabbat, il était légal de faire tout ce qui était absolument nécessaire de faire avec les morts, comme les oindre ou laver leur corps, bien qu’il fût défendu de bouger les membres du corps ou de leur fermer les yeux.

    • Si un voyageur arrivait dans un endroit quand le Sabbat avait commencé, il devait seulement prendre de sa bête les objets qu’il était autorisé de manipuler le jour du Sabbat. Pour le reste, il pouvait desserrer les ficelles et laisser tomber le reste par terre.

    • Si une poule avait pondu un jour de Sabbat, l’œuf était interdit, parce qu’évidemment, il ne pouvait pas être destinée pour être mangé un jour de semaine, car il n'était pas encore pondu durant un jour de semaine et alors il n'existait pas ; alors que si la poule avait été élevé pour la viande et qu’elle pondait, l’œuf pouvait être consommée parce qu’il faisait partie de la poule et était considéré comme un morceau de poule qui avait tombé de la poule !

    • Le jour du Sabbat il était interdit de grimper dans les arbres, de se promener sur un animal, de nager, d’applaudir, de se frapper les cotés ou de danser.

    • Dans un cas extrême, si le jour du Sabbat, un mur était tombé sur une personne, et il était douteux si quelqu’un était prisonnier des ruines ou pas, s’il était vivant ou mort, s’il était juif ou païen, il était acceptable de nettoyer les ordures suffisamment pour trouver le corps. Si la vie n'avait pas disparue, le travail devait se poursuivre; mais, si la personne était morte rien d’autre ne devait être fait pour dégager le corps.


      1. Pouvons-nous donc être surpris à l'opposition du Christ sur les lois d’hommes et les ordonnances des pharisiens sur le Sabbat ?1


    1. Jésus (9.6-7, 39).

      1. Jésus a toujours une meilleure réponse que ce que nous connaissons.

      2. Les pharisiens on dit à l’aveugle guérit de s’en aller de la synagogue mais Jésus l’a retrouvé. Jésus peut trouver tous ceux qui ont été rejetés.

      3. Jésus a fait un miracle de guérison un jour de Sabbat en crachant par terre et en faisant de la boue ce qui étaient strictement défendus par le TALMUD. Si Jésus nous visitait aujourd’hui devrait-Il cracher sur nos lois d’hommes et nos lois d’église. Il y a assez de péché dans la Bible (122) que nous n’avons pas besoin d’en inventer d’autres.

      4. Jésus a agi immédiatement. Quel bel exemple pour nous! Nous devrions réagir immédiatement face à un besoin plutôt que de débattre inutilement sur des questions théologiques par curiosité.

      5. Jésus nomme clairement les trois buts pour lesquels Il est venu dans le monde (v.39):


        1. Il est venu afin d’exercer un jugement. Tous devront faire face au jugement de Dieu.

        2. Il est venu afin de donner la vue à ceux qui sont aveugles. Jésus donne la vue seulement à ceux qui savent et réalisent qu’ils sont aveugles.

        3. Il est venu afin d’aveugler ceux qui voient. Ceux qui pensent être capables de voir les desseins de Dieu sans Dieu, sont les pires aveugles et souvent les chefs de ses aveugles sont très religieux.






CONCLUSION : Nous sommes tous comme un des personnages que nous avons étudiés ce matin.


  1. Êtes-vous comme les disciples?

      1. Vous croyez que les souffrances sont toujours le résultat d’un péché.

      2. Ils ont vu le besoin criant mais ils ont préféré débattre une question théologique avec Jésus.

      3. Ils ont manqué de compassion.

      4. Ils avaient soif de connaissance théologique, mais ils étaient faibles en action face aux besoins évidents.

      5. Avez-vous de la compassion quand Dieu vous amène face à face avec un besoin criant?

  1. Êtes-vous comme les parents?

  1. Vous avez peur de prendre position pour Christ parce que vous avez peur d’être rejeté par les gens.

  2. Vous vous abstenez de donner gloire à Dieu pour un miracle qu’il a fait dans votre famille par crainte des hommes.

  1. Êtes-vous comme les voisins?

  1. Vous avez témoigné quelque chose de merveilleux, mais vous hésitez toujours de prendre position pour Christ.

  2. Vous êtes plus intéressé au « comment » Jésus a-t-il pu bien faire une telle guérison plutôt qu’au « Qui » a fait ce beau miracle.

  1. Êtes-vous comme les Pharisiens?

  1. Vous avez une spiritualité inventée par les hommes.

  2. Vous vivez par vos lois d’homme plutôt que par la grâce de Christ qui seul peut pardonner tous vos péchés.

  3. Si Christ vous visitait aujourd’hui, serait-il obligé de cracher sur vos lois d’hommes?

  1. Êtes-vous comme l’aveugle?

  1. Désespéré, rejeté, ignoré, réduit à mendier? Seul Christ peut vous éclairer et vous donner la vue !

  2. Si vous êtes rejetés des hommes, Christ vous cherche et veut faire de vous une personne rachetée et vous donner la vue spirituelle. Il veut que vous deveniez un adorateur du seul vrai Dieu qui peut sauver votre âme de la condamnation éternelle.

Ne soyez pas vacillant et hésitant comme les voisins. Ne soyez pas légalistes comme les Pharisiens. N’ayez pas peur de prendre position comme les parents. Ne soyez pas indifférents comme les disciples face à un besoin criant. Mais soyez plutôt repentant comme l’aveugle et obtenez la guérison spirituelle afin de témoigner avec force et conviction de la gloire de Dieu pour ce qu’il a fait dans votre vie.

AMEN


1 1 The Jerusalem Talmud is not only the older and the shorter of the two Gemaras, but would represent most fully the Palestinian ideas.

1 Alfred Edersheim, The Life and Times of Jesus the Messiah, vol. 2 (New York: Longmans, Green, and Co., 1896), 777–787.