Galates 4:8-11 Encore une fois asservi

Galates 4:8-11 Encore une fois asservi

8 Autrefois vous ne connaissiez pas Dieu, vous serviez des dieux qui par nature ne le sont pas. 9 Mais maintenant que vous avez connu Dieu, ou plutôt que vous avez été connus de Dieu, comment pouvez-vous retourner à ces principes élémentaires sans force et sans valeur auxquels vous voulez vous asservir encore? 10 Vous faites très attention aux jours, aux mois, aux saisons et aux années! 11 J’ai peur d'avoir inutilement travaillé pour vous.

8 Autrefois vous ne connaissiez pas Dieu, vous serviez des dieux qui par nature ne le sont pas.

    Si vous êtes chrétien, il fut un temps où vous n’étiez pas chrétien. Certains d’entre nous ont été sauvés très jeunes, d’autres sont parvenus à la foi plus tard dans leur vie. Ainsi, la quantité de temps « non chrétien » varie selon les individus.

    Être esclave de « ceux qui, par nature, ne sont pas des dieux », cela fait référence à tout : aux idoles en particulier. Paul prêchait aux païens. Les habitants de Galatie avaient été annexés par Rome et étaient avec enthousiasme fidèles à Rome. Cela signifie, entre autres, le culte de l’empereur. Il y avait le panthéon romain, dont les astronomes donnent le nom aux planètes : Jupiter le dieu principal, Saturne le dieu du temps, Mars le dieu de la guerre, Vénus le dieu de l'amour, Mercure le dieu messager, Neptune le dieu de la mer. Et il y en a d’autres pour lesquelles nous n’avons pas de planète, comme Apollo, Minerva et Vulcain.

    Galates a été écrit par l’apôtre Paul. Paul a grandi en tant que juif. Il servait le vrai Dieu, du moins, il pensait qu'il servait le vrai Dieu. Avant d’avoir une vision du Christ, il persécutait les chrétiens avec zèle. Paul raconte l'histoire de sa vie avant sa conversion dans Actes 26 : 1-11.

<Actes 26:1-11>

    Alors Paul s’incluait-il dans sa description d’être les esclaves de ceux qui, par nature, ne sont pas des dieux ? Peut-être. De nombreux Juifs le nieraient, affirmant qu’ils servent Dieu. De la même manière, de nombreux Nord-Américains nieraient servir des idoles. C’est l’un des stratagèmes subtils mais efficaces de Satan : alors que nous ne savons même pas qu’ils sont là.

    Je ne suis pas comme les hindous, disons-nous. Je n’ai pas de petit sanctuaire dédié à un dieu aléatoire dans mon jardin. Peut-être pas, mais combien de personnes construisent des sanctuaires de divertissement ? Peut-être que nous n’adorons pas Jupiter ou Apollon en tant que culture, mais je me demande si les super-héros seraient un équivalent moderne. Notre panthéon est le panthéon Marvel : Iron Man et l'Incroyable Hulk et Captain America. Ou le panthéon DC avec Superman et Batman. Ou le panthéon Star Wars avec tout un mode de vie Jedi à offrir. Et notre façon d'adorer dans cette culture de consommation est de regarder des films, de lire des bandes dessinées, d'acheter des souvenirs, de porter un t-shirt, de jouer à des jeux, etc., etc. Je ne dis pas que c'est un péché de regarder un film. ou lire une bande dessinée, en soi. En fait, je pourrais suggérer que nous devrions nous familiariser avec ces histoires modernes afin de mieux comprendre et comprendre la culture qui nous entoure. Mais si nous sommes obsédés par eux au point qu’ils nous détournent de Dieu ou nuisent à notre foi, ils sont devenus comme des idoles pour nous. Je me demande combien de chrétiens connaissent mieux l’histoire de l’apôtre Paul que celle de Superman ?

    Je dois donc faire attention, ici. Dieu veut nous bénir et veut que nous profitions de la Création, il y a donc certainement une place pour les loisirs dans la vie. Mais notre culture moderne a transformé une grande partie des loisirs en divertissement passif, ce qui n’est pas la même chose. Si je demande à un enfant dans quoi il est bon et que tout ce qu’il trouve, ce sont des « jeux vidéo », alors je pourrais dire que le diable a réussi à le détourner non seulement de Dieu, mais de la réalité elle-même. Mais je m'éloigne du sujet.

    Tout ce divertissement, C'est en fait une religion où nous nous adorons nous-mêmes. Les psychologues disent qu’il s’agit de la génération la plus narcissique de l’histoire du monde.

    Et moi? Je suis arrivé à la foi très jeune. J'ai grandi dans un foyer chrétien. Mes parents faisaient partie d’une implantation d’église en Colombie-Britannique, et certains de mes premiers souvenirs incluent le fait d’aller à l’église. Au cours de mes années d'élémentaire, mon père a obtenu un emploi d'administrateur de campus au Millar College of the Bible, situé juste au sud de nulle part en Saskatchewan. Ma mère a fréquenté l'école biblique pendant notre séjour. Et c'est là que je suis devenu chrétien. Quelles idoles servais-je avant cela ? Probablement l’idole habituelle des enfants de cet âge : moi-même. J'étais quelque peu docile quand j'étais enfant, mais tout tournait autour de moi. J'ai joué, j'ai couru partout, j'ai regardé la télévision, j'ai écouté de la musique, j'ai mangé. Si je n’étais pas à l’école ou à l’église, je faisais tout ce qui me faisait du bien sur le moment. Mais je me souviens d’être assis à l’église alors que j’avais seulement sept ans, et le prédicateur a encore une fois mentionné l’Évangile. Nous sommes tous des pécheurs. Christ est mort pour nous sur la croix pour payer le prix de nos péchés. Il nous appelle à nous repentir. J’ai su à ce moment-là que je n’étais pas chrétien. Dieu travaillait sur moi. Cet après-midi-là, j'ai demandé à mon père de prier avec moi et de demander à Jésus d'entrer dans mon cœur. Je me suis quand même beaucoup servi. Mais ma sanctification avait commencé, Dieu me transforme depuis.

9 Mais maintenant que vous avez connu Dieu, ou plutôt que vous avez été connus de Dieu,

    Changement de phrase intéressant, n'est-ce pas ? Nous ne connaissons pas seulement Dieu, Dieu nous connaît. Il y a peut-être une star de cinéma dont quelqu’un sait tout. Ils peuvent citer toutes les anecdotes sur Robert de Niro, Dustin Hoffman ou Robert Downey Jr., mais à aucun moment ils ne peuvent dire que Robert de Niro les connaît, et encore moins est conscient de leur existence. C’est une relation à sens unique. Il n’en est pas de même avec Dieu. Non seulement nous connaissons Dieu, mais nous sommes connus de Dieu.

    Revenons un instant aux Actes. Actes 26.12-18

<Actes 26.12-18>

    Voyez-vous comment Jésus l’appelle par son nom ? Jésus le connaît. Et Jésus l'a choisi.

    Jésus me connaît aussi. Quand j'étais adolescent, je me souviens d'avoir assisté à une soirée de culte pour les jeunes qui a fini par être une percée spirituelle pour moi. Il était facile de considérer Dieu comme mon Seigneur : il me surpassait certainement de loin. Mais cette nuit-là, un dirigeant perspicace m’a encouragé à lui dire simplement que je l’aime. Je l'ai fait et j'ai senti son amour pour moi me remplir d'une joie incroyable. Il me connaît et m'aime !

comment pouvez-vous retourner à ces principes élémentaires sans force et sans valeur auxquels vous voulez vous asservir encore?

    Paul est consterné que les chrétiens galates reviennent à leur ancien mode de vie. Un évangile qui n’est pas du tout un évangile.

    Et pourtant, nous faisons la même chose, n’est-ce pas ? De manière subtile. Je sais par expérience à quel point demeurer dans l’amour du Christ peut être si pleinement satisfaisant. Et pourtant, à quelle fréquence est-ce que je cours après autre chose ? Comme si je continuais d’essayer de m’épanouir en recherchant mon propre bonheur. Et ça ne marche jamais. Je le fais encore et encore. On pourrait penser que je le sais mieux maintenant. Je n’ai pas besoin de ce que j’ai acheté impulsivement dans ce vide-grenier. J'ai l'impression d'être un adepte des jeux de société. Surtout pour les jeux avec lesquels je pourrais avoir un lien nostalgique parce que j’y ai joué quand j’étais enfant. Mais j’ai tellement de jeux de société que je n’ai pas le temps de tous y jouer ! Et il y a quelques jeux que nous apprécions vraiment et auxquels nous jouons tout le temps : on pourrait penser que je serais content ! Pourquoi ai-je besoin de plus ? Cela ne m’apporte pas d’épanouissement. Je finis par secouer la tête et me demander pourquoi j'ai acheté quelque chose. Maintenant, c'est le désordre.

    Revenir en arrière pourrait s’appliquer à tout ce par quoi nous avons été esclaves dans le passé.

10 Vous faites très attention aux jours, aux mois, aux saisons et aux années!

    Ce verset me fait hésiter. Est-ce mal d’observer des jours, des mois, des saisons et des années particuliers ? Les chrétiens peuvent-ils célébrer des anniversaires de naissance ou des anniversaires de mariage ? Je pense que ça va. Nous pouvons utiliser les Écritures pour interpréter les Écritures. Paul, le même auteur, en dit plus à ce sujet dans Romains 14.

<Romains 14.1-23; en particulier 5-9 et 22>

    Il n’y a donc rien de mal à ce que certaines personnes observent des journées spéciales. J’ai l’impression que Paul ne l’a pas fait, comme si cela représentait l’esclavage de la Loi et qu’il avait été libéré des jours spéciaux. Pour moi, j'aime les jours spéciaux, car le calendrier m'aide à me sentir ancré. En lisant l’Ancien Testament en famille, nous avons été frappés un jour par la fréquence à laquelle une Nouvelle Lune est célébrée. Maintenant, nous aimons la tarte, mais nous ne savons pas à quelle fréquence il est approprié d’en manger, car nous estimions qu’un approvisionnement constant était trop important. Nous avons donc décidé de manger des tartes aux Nouvelles Lunes. Mais nous ne sommes pas légalistes à ce sujet. Nous avons raté les deux derniers. Et parfois nous prendrons un autre dessert.

11 J’ai peur d'avoir inutilement travaillé pour vous.

    C'est toujours déprimant. Vous travaillez, enseignez, instruisez et consacrez tous vos efforts à quelqu'un, pour ensuite le faire partir dans une direction différente. Ingrat.

    Je me demande si Dieu ressent parfois cela à notre égard lorsque nous nous éloignons de lui. Parce qu'il nous connaît. Et nous aime.