« LES PHARISIENS DU 21ième SIÈCLE »
Matthieu 23. 1 -39
Partie 6:
CONCLUSION
par Rev. Toe-Blake Roy
Comment décrire un Pharisien en quelques mots ?
« Aveugles » (Mt. 23.16-17, 19, 24, 26).
« Serpents » (Mt. 23.33).
« Race de Vipères » (Mt. 3.7; 12.34; 23.33).
« Fils de la géhenne » (Mt. 23.15).
« Hypocrites » (Mt. 6.2,5,16; 15.7; 22.18; 23.13-15, 23, 25, 27-29; Luc 13.15).
« Insensés » (Mt. 23.17)
« Sépulcres Blanchis » (Mt. 23.27)
Que pouvons-nous apprendre d’eux ?
Les Pharisiens sont bien vivants aujourd’hui! Ils sont bien vivants dans nos Séminaires, nos Églises et même nos propres foyers.
Les Pharisiens ont une religion de bonnes oeuvres. Les perversions spirituelles des Pharisiens ont tracé un chemin dans nos églises Chrétiennes. La tradition, le séparatisme, la satisfaction de soi, sont des manifestations des Pharisiens dans nos églises aujourd’hui.
Les Pharisiens nous aident à comprendre la futilité d’une religion qui est légaliste.
Les Pharisiens peuvent nous aider à reconnaître la rébellion passive. En effet, c’est en étudiant les Pharisiens que nous pouvons voir et traiter effectivement les symptômes d’hypocrisies spirituelles qui peuvent s’installer graduellement dans notre vie quotidienne.
Nous avons tous le potentiel d’être un pharisien par notre mode de vie. L’étude des Pharisiens nous donne un des meilleurs miroirs que la Bible peut nous offrir sur la religion que nous disons pratiquer avec ferveur. Oui! Nous avons tous le potentiel d’être un pharisien par notre manière de vivre.
Tout comme les Pharisiens nous avons tendance de comparer notre bonne vie morale à celles des autres. En effet, c’est exactement pour cette raison que Jésus nous donne la parabole du Pharisien et du Publicain: « Il dit encore cette parabole, en vue de certaines personnes se persuadant qu’elles étaient justes, et ne faisant aucun cas des autres, (Luc 18.9). »
Les Pharisiens, comme bien des personnes religieuses aujourd’hui, veulent bien nettoyer leurs actions externes sans avoir à changer leurs attitudes internes.
Seulement une transformation de cœur et non un changement de conduite et d’environnement seulement est la clef de la vraie justice.
Jésus prononça 8 malheurs sur les Pharisiens.
Malheur aux portiers du Royaume, (Matthieu 23. 13).
Malheur aux fanfarons financiers et spirituels, (Matthieu 23. 14).
Malheur aux colporteurs spirituels qui peuplent l’enfer, (Matthieu 23. 15).
Malheur à ceux qui induisent les autres en erreur par leurs promesses trompeuses, (Matthieu 23. 16-22).
Malheur à ceux qui mettent l’emphase sur les choses mineurs et qui négligent les choses importantes, (Matthieu 23. 23-24). Les Pharisiens éliminaient le moucheron mais avalaient le chameau, (23.4).
Malheur à ceux qui ont les mains propres mais un cœur sale, (Matthieu 23. 25-26).
Malheur à ceux qui utilisent une belle apparence pour cacher une mauvaise conduite, (Matthieu 23. 27-28).
Malheur à ceux qui détruisent ceux qui vivent justement, (Matthieu 23. 29-31). Désirez-vous bénéficier de la grâce et de la miséricorde de Dieu OU êtes-vous coupable et responsable d’avoir contribué au comble de sa colère ? (Genèse 15. 16). *** Souvenons-nous des deux coupes de Dieu : La coupe de sa colère en jugement OU la coupe de la communion avec Lui comme son enfant.
Quelles leçons pouvons-nous appliquer à nos vies?
Jésus a prononcé 8 malédictions sur les Pharisiens, mais le chapitre se termine par une invitation et une supplication baignées dans les larmes du Maître, (Matthieu 23.37).
Les enfants sont tellement merveilleux et mignons. N’est-ce pas?
Une petite fille monta sur les genoux de sa grand-mère et elle remarqua ses cheveux blancs et sa peau plissée. Alors elle demanda à sa grand-mère: « Est-ce que Dieu t’a créé ? » « Oui, » répondit grand-maman! « Est-ce que Dieu m’a créé aussi grand-maman ? » « Oui ! » Alors la petite fille s’exprima en disant: « Ne penses-tu pas, grand-maman, que Dieu fait un meilleur travail maintenant qu'auparavant ? »
« M. le pasteur, » dit un jeune gamin, « je vous aie entendu dire qu’il fallait aimer ses ennemis. J’ai 6 ans et je n’ai pas encore d’ennemi. J’espère en avoir lorsque j’aurais 7 ans. »
Un jeune garçon se présenta dans un grand magasin de linge pour femme et présenta son problème à la dame responsable. Il dit: « Je veux acheter une robe pour ma mère mais je ne suis pas certain de la grandeur qu’elle porte. » « Est-elle grande ou courte, grosse ou mince ? » demanda la dame en charge. Le jeune garçon répondit avec un grand sourire: « Ma maman est juste parfaite. » Alors la dame responsable emballa une belle robe de grandeur 34. Deux jours plus tard, maman alla au magasin et échangea sa nouvelle robe pour une grandeur 52.
L’amour divine et sans mesure et a fait pleurer notre Seigneur à la mort de Lazar (Jean 11:35) et Il a pleuré aussi aux péchés des enfants de Jérusalem parce qu’Il voulait les rassembler comme une poule rassemble ses petits poussins, (Matthieu 23.37).
ILL: La mère poule et ses petits poussins.
Mathieu 23.37 présente la volonté du père et la volonté de l’être humain. Dieu voulait les rassembler, mais eux ne voulaient pas. Le problème n’est pas avec l’amour, la provision, ou la compassion de Dieu. Le problème est avec la volonté de l’homme.
Jésus invites gracieusement tous les hommes de venir à lui, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et il vous donnera du repos, (Mt. 11.28). Et Jésus dit aussi: « Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive. Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme dit l'Écriture. » C’est avec une grande douleur et une peine profonde qu’Il dit: « Jérusalem, Jérusalem, qui tues les prophètes et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous ne l’avez pas voulu, » (Mt. 23:37)! Même sur la croix Jésus exprima son désir et sa volonté de pardonner aux pires des pécheurs, car c’est en mourant qu’il dit: « Père pardonne-leur, car ils ne savent ce qu’ils font » (Luc 23:34).
Lisons ensemble l’invitation de 1 Pierre 1. 15-22.
Lisons ensemble l'exhortation d’Hébreux 2. 3.
Phylactères : Mathieu 23.5
Question : « Qu’est-ce que les phylactères ? »
Réponse :
Les
Phylactères, parfois appelées tefillin, sont de petites boîtes
carrées en cuir contenant des parties de l’Écriture portées par
les juifs conservateurs et orthodoxes pendant les services de prière.
Les phylactères sont portées par paires : une phylactère est
attachée au bras gauche, et l’autre est attachée au front des
hommes juifs pendant les prières du matin en semaine. Le mot
phylactère vient
d’un mot grec signifiant « sauvegarde, protection ou amulette ».
Le phylactère attaché au
bras est appelé le lacet de shel
et n’a qu’un seul compartiment; celui
sur le front, contenant quatre compartiments, est appelé le shel
rosh. Le
tibia de lettre est imprimé de chaque côté
de la phylactère. Diverses règles
régissent la longueur et la largeur des sangles de raccordement,
l’attachement des nœuds pour fixer les phylactères, et la couleur
des boîtes (noir). À l’intérieur de chaque phylactère se
trouvent quatre passages de l’Ancien Testament :
Exode
13:1–10,
11–16;
Deutéronome
6:4–9;
11:13–21.
Les versets doivent être écrits à l’encre noire sur parchemin
spécialement préparé à cet effet, en utilisant la peau d’un
animal propre. D’autres règles précisent le type d’instrument
d’écriture à utiliser, le nombre de lignes imprimées consacrées
à chaque verset, l’agencement des morceaux de parchemin dans
chaque compartiment, etc.
Le
port des phylactères est basé sur certains commandements dans
Deutéronome. Il a été dit à Israël d’aimer Dieu et de
respecter ses commandements. En fait, ils devaient « lier [les
commandements] comme symboles sur leurs mains et les lier sur leur
front » (Deutéronome
6:8). Plus tard, Dieu leur
dit: « garder mes paroles dans vos cœurs et vos esprits;
attachez-les comme des symboles sur vos mains et liez-les sur votre
front " (Deutéronome
11:18). Nous prenons la
formulation de ces commandements pour être figurative: tout ce que
nous faisons (avec la main) et tout ce que nous pensons (avec la
tête) doit être guidé par l’autorité de la Parole de Dieu.
Mais, à un moment donné, peut-être dès le IVe siècle av. J.-C.,
les rabbins juifs commencèrent à appliquer ce verset littéralement,
et la pratique qui consistait à attacher des phylactères sur leurs
bras et leurs têtes commença.
Les
phylactères sont mentionnées dans le Nouveau Testament. Jésus, met
en garde ses disciples sur l’hypocrisie des enseignants et des
pharisiens, en disant: « tout ce qu’ils font est fait pour que les
gens voient: Ils font leurs phylactères large et les glands sur
leurs vêtements long » (Matthieu
23:5). Les chefs religieux
de l’époque de Jésus s’étaient éloignés de l’intention de
Dieu dans la Loi. Les phylactères étaient agrandies dans le seul
but d’attirer l’attention sur le porteur — plus la phylactère
était grande, plus elle était censée montrer de piété.
Ironiquement, le commandement même d’honorer la Parole de Dieu
était utilisé pour déshonorer la Parole.
Jésus a
enseigné que Dieu n’est pas aussi préoccupé par les pièges
externes de la religion qu’il l’est avec la vraie nature du cœur.
Il a souligné qu’il était possible de porter de grandes
phylactères contenant la Parole de Dieu tout en désobéissant à la
Parole de Dieu en même temps. De même, dans l’Église
d’aujourd’hui, il est possible de porter une croix, de payer une
dîme, de lever les mains et de citer un credo, le tout sans vraiment
reconnaître le Seigneur dans nos cœurs. Dieu connaît la vérité
de notre condition spirituelle. « L’Éternel des armées éprouve
le juste, Il pénètre les reins et les cœurs » (Jérémie
20:12). Puissions-nous dire
avec le psalmiste : « Je serre ta parole dans mon cœur, Afin de ne
pas pécher contre toi » (Psaume119:11).
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