Tuesday, October 19, 2021

Quand la dépression frappe à la porte d’un chrétien : Que faire?

 Quand la dépression frappe à la porte d’un chrétien : Que faire?

par Rev. Toe-Blake Roy




INTRODUCTION: "Quand la dépression frappe à la porte d'un chrétien" Ps.119.25-32


1) Peut-il arriver à un chrétien de perdre intérêt dans les choses spirituelles parce celui-ci est
déprimé dans la vie ?

2) Peut-il arriver à un chrétien d'être dans une condition continuelle de dépression ?


Quelles peuvent être les causes de la dépression?


Physique:

-- Une mauvaise santé.

-- Une fatigue excessive (brûlé la chandelle par les deux bouts).

-- Un problème médicale ILL: Un problème hormonale mal balancée.

-- Une très mauvaise alimentation qui conduit à un gain important de poids.


Spirituelle:

-- La culpabilité d'un péché non confessé qui conduit à une attitude négative de la vie.

ILL: Pauvre petit moi! Tout va mal dans ma vie. Je souffre de l’injustice.

-- Le résultat du péché.

ILL: Une jeune femme a eu un accident en motocyclette et a perdu la jambe. Même comme chrétienne la jambe n'est pas repoussé.


ILL: Une maladie vénérienne à cause d'une vie de péché.


TRANSITION: Il est fort probable que chaque chrétien devra faire face à la dépression tôt ou tard dans sa vie chrétienne. Comment ce Chrétien devra-t-il répondre à la dépression lorsque celle-ci frappera continuellement à la porte de sa vie ?

Le Psalmiste dans le Psaume 119. 25-32 nous démontre comment nous devons manier la dépression lorsque celle-ci essaie de rentrer dans notre vie par les cracks de notre foi affaiblie.


1A. LA CONDITION MISÉRABLE DE LA PERSONNE DÉPRIMÉ (v.25a).

1B. Un crie de la poussière.

    1C. Votre âme se sent elle déprimée ce matin?

    2C. Les paroles du Psalmiste expriment-elles les sentiments de votre cœur ?

    3C. La cause de votre dépression est-elle physique ou spirituel ?


2B. Un crie pour de l'aide.

    1C. En toute humilité le Psalmiste reconnaît l'état minable de sa situation.

    2C. Mais c'est dans cette humilité qu'il sait à qui adressé sa prière, (à DIEU).


2A. LA PRIÈRE DE LA PERSONNE DÉPRIMÉE (v.25b).

1B. Il fait appel à la bonne source (DIEU).

2B. Ce qui est impossible à l'homme est possible à Dieu. Pourquoi un chrétien déprimé devrait-il prier à Dieu de lui rendre la vie selon sa parole?

   1C. À cause de la condition de l'homme. Il n'est que poussière et conséquemment très limité, si non inapte à résoudre ce genre de problème.

    2C. À cause de ce que l'homme de Dieu devrait être (comme Christ)

    3C. À cause de ce que l'homme de Dieu sera dans l'éternité future.


3B. L'honnêteté du Psalmiste, (v.26a)

     1C. Je raconte mes voies. (Je t'ai tout dis Seigneur).

     2C. Tu m'exauces. (Tu as entendu le crie de ma prière).



3A. LA PERSONNE DÉPRIMÉ A LE PRIVILÈGE D’APPRENDRE (v.26b-27).

1B. Le Psalmiste a découvert sa propre ignorance (Enseigne-moi tes statuts!).

2B. La prière de l'étudiant (v.27). J'espère que nous sommes tous de bons étudiants.

3B. Sa passion était de communiquer les instructions qu'il avait appris, (v.27b).

        1C. L’apprentissage est une attitude du cœur.

        2C. L’apprentissage est une responsabilité à remplir.

        3C. L’apprentissage est un devoir que nous avons tous. Avez-vous cessez d’apprendre ?


4A. LA REQUÊTE DE LA PERSONNE DÉPRIMÉ (v.28-29).

1B. La faiblesse de l'être humain (Mon âme pleure de chagrin).

2B. La force de Dieu (La Parole de Dieu).

3B. Le Psalmiste demande à Dieu d'éloigner de lui la voie du mensonge, (v.29a).

4B. Le Psalmiste demande à Dieu la grâce de suivre sa loi, (v.29b).

 

5A. LE PASSÉ N’A PAS BESOIN DE DÉTERMINER VOTRE FUTURE (v.30-31).

1B. Le passé (J'ai choisis).

        1C. Le meilleur choix possible a été fait.

        2C. Le meilleur guide a été suivi. Le Psalmiste avait choisit de prendre la voie de la vérité de la Parole de Dieu.

2B. Le futur désirable (Je place devant moi ta loi et je m'attache à tes préceptes).

Conclusion: Sommes-nous vite à juger les autres s’ils sont déprimés ? Seul Dieu comprend son plan majestueux pour chacun de nous et il ne nous appartient pas d’interpréter les circonstances des autres. Avant de juger les circonstances des autres rappelez-vous de l’histoire du vieil homme et de son cheval blanc.

ILL : L'histoire du vieil homme et de son cheval blanc

Il avait une fois un vieil homme qui vivait dans un village minuscule. Bien que pauvre, tous l'enviaient, car il possédait un beau cheval blanc. Même le roi convoitait son trésor. On n'avait jamais vu de cheval comme celui-là tellement sa splendeur, sa majesté et sa force était grande. Les gens lui offraient des prix fabuleux pour son coursier, mais le vieil homme refusait toujours. "Ce cheval n'est pas un cheval qui m'appartient," leur disait-il. "C'est une personne, comment pourrais-je vendre une personne ? C'est un ami, pas une possession. Comment pourrais-je vendre un ami ?" L'homme était pauvre et la tentation était grande. Mais il n'a jamais vendu le cheval.

Un matin il a constaté que le cheval n'était plus dans l'écurie. Tout le village est venu pour le voir, et pour se moquer de lui:  "Vous êtes un vieil imbécile, nous vous avions dit que quelqu'un volerait votre cheval. Nous vous avions avertis que vous seriez volés. Vous êtes si pauvres. Comment pourriez-vous espérer protéger un animal d'une si grande valeur ? Il aurait été préférable de le vendre. Vous auriez pu obtenir n'importe quel prix pour ce cheval. Aucune somme n'aurait été trop élevé. Maintenant le cheval est parti et vous êtes au prise avec le malheur."  Le vieil homme a répondu : " Ne parlez pas trop rapidement. Dites seulement que le cheval n'est plus dans l'écurie. C'est tout ce que nous savons; le reste n'est qu'un simple jugement. Si j'ai été maudit ou pas, comment pouvez-vous le savoir ? Comment pouvez-vous juger ?" Les gens lui ont alors résisté en disant: " Ne nous prenons pas pour des imbéciles! Nous ne sommes pas des philosophes, mais la philosophie n'est pas nécessaire. Le fait est simple, votre cheval étant parti vous faites face à une malédiction." Le vieil homme parla de nouveau et dit: "Tout ce que je sais est que l'écurie est vide et le cheval est parti. Le reste, je ne sais pas. Si c'est une malédiction ou une bénédiction, je ne peux pas le dire. Tout ce que nous pouvons voir n'est qu'un fragment. Qui peut dire ce qui viendra ensuite?"  Les gens du village se sont mis à rire. Ils pensaient que l'homme était fou. Ils pensaient toujours qu'il était un imbécile; s'il ne l'était pas, il aurait vendu le
cheval et vécu confortablement avec l'argent. Mais au lieu de cela, il était un pauvre bûcheron, un vieil homme coupant toujours du bois de chauffage, le traînant hors de la forêt pour pouvoir le vendre, vivant pendant des mois dans la misère et la pauvreté. Maintenant il avait prouvé qu'il était en effet un imbécile.

Quinze jours plus tard le cheval est retourné à l'écurie. Il n'avait pas été volé, il était parti courir dans la forêt. Non seulement il était revenu, mais il avait apporté une douzaine de chevaux sauvages avec lui. De nouveau les gens du village se sont réunis autour du bûcheron et lui ont dit: " Vieil homme, vous aviez raison et nous avions tort. Nous avions pensé que c'était une malédiction, mais en fait il s'agissait d'une bénédiction. Pardonnez-nous s'il vous plaît." L'homme leur a répondu: " De nouveau vous concluez  trop rapidement. Dites seulement que le cheval est de retour et qu'une douzaine de chevaux sont venue avec lui, mais ne juger pas. Comment savez-vous si c'est une bénédiction ou non ? Vous voyez seulement un fragment. À moins que vous ne connaissiez l'histoire dans son entier, comment pouvez-vous juger ? Vous lisez seulement une page d'un livre. Pouvez-vous juger le livre entier ? Vous lisez seulement un mot d'une expression. Pouvez-vous comprendre l'expression entière? La Vie est si vaste, et cependant vous portez un jugement sur l'ensemble de la vie avec une page ou un mot. Tout ce que vous avez n'est qu'un fragment! Ne dites pas que c'est une bénédiction. Personne ne sait. Je suis content avec ce que je sais. Je ne suis pas perturbé par ce que je ne sais pas."  "Peut-être le vieil homme a-t-il raison," se sont-ils dits. Donc ils n'ont rien rajouté. Mais au fond d'eux-mêmes, ils savaient qu'il avait tort. Ils savaient que c'était une bénédiction. Douze chevaux sauvages étaient retournés avec un cheval. Avec un peu de travail, les animaux pourraient être dressés et vendus pour beaucoup d'argent.

Le vieil homme avait un fils, un fils unique. Alors celui-ci a commencé à dresser les chevaux sauvages. Après quelques jours, il est tombé de l'un des chevaux et s'est cassé les deux jambes. De nouveau les villageois se sont réunis autour du vieil homme et ont porté leurs jugements.  "Vous aviez raison," lui ont-ils dit. "Vous avez prouvé que vous aviez raison. La douzaine de chevaux n'était pas une bénédiction. Ils étaient une malédiction. Votre fils unique s'est cassé les jambes et maintenant dans votre vieillesse vous n'avez personne pour vous aider. Maintenant vous êtes plus pauvres que jamais."  Le vieil homme leur a parlé de nouveau. "Vous êtes obsédé par l'esprit de jugement. N'allez pas si rapidement. Dites seulement que mon fils s'est cassé les jambes. Qui peut dire si c'est une bénédiction ou une malédiction ? Personne ne le sait. Nous avons seulement un fragment. La vie nous vient par fragments." 

Il arriva que quelques semaines plus tard que le pays était engagé dans une guerre contre un pays voisin. On a exigé l'enrôlement de tous les jeunes hommes du village pour joindre l'armée. Seulement le fils du vieil homme en a été exclu, parce qu'il était blessé. De nouveau les gens se sont réunis autour du vieil homme, criant leur douleur parce que leurs fils avaient été pris. Il y avait peu de chance qu'ils reviendraient un jour. L'ennemi était puissant et la guerre semblait perdu d’avance. Ils ne reverraient jamais leurs fils. "Vous aviez raison, vieil homme," lui ont-ils dit en pleurant. " Dieu sait que vous aviez raison. La preuve est que l'accident de votre fils était une bénédiction. Ses jambes sont peut-être cassé,  mais au moins il est avec vous. Nos fils sont partis pour toujours."  Le vieil homme leur a alors dit: " Il est impossible de parler avec vous. Vous tirez toujours des jugements comme conclusions. Personne ne sait. Dites seulement: Nos fils ont dû aller à la guerre et le mien n'y est pas aller. Personne ne sait si c'est une bénédiction ou une malédiction. Personne n'est assez sage pour savoir. Dieu seul le sait."

Réjean Demers : Pasteur - Église Baptiste Évangélique de Repentigny


Psaume 119.25 -- Mon âme est attachée à la poussière (découragé).

Psaume 119. 31 -- Je m'attache à tes préceptes (encouragé).

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