Monday, June 10, 2019

Les Antagonistes (partie 7)


par Rev. Toe-Blake Roy

Chapitre 13 : Comment conduire des rencontres seul à seul avec un antagoniste qui a un comportement ferme et assuré ?

1.  Si possible, évitez de le rencontrer – ne lui demandez pas de vous rencontrer.  Cela doit être lui qui le demande.  Nous parlons maintenant d’un antagoniste pur et dure qui a un point de vue bien cimenté.

·         Luc 12.58 Lorsque c’est possible de régler fais tout ce que tu peux pour régler.
·         1 Tim. 4.7 Lorsque c’est impossible de raisonner avec l’antagoniste, tu dois prendre des mesures de protections.
·         2 Pi. 2.1-3 Lorsque la confrontation est devenue inévitable avec l’antagoniste.

o   Les antagonistes purs et dures existeront toujours. Il y en a eu et il y en aura toujours (v.1).
Ils aiment beaucoup introduire un point de vu contraire à ce qui est saint.
o   Les antagonistes purs et dures auront toujours des fidèles qui les suivront mais que vous pourrez peut-être convaincre qu’ils sont dans l’erreur (v.2).
o   Les antagonistes purs et durs ont toujours une motivation cachée et souvent cette motivation est la cupidité (l’amour de s’enrichir à vos dépens, v.3). 
o   Les antagonistes purs et durs utilisent toujours des méthodes trafiquées à la cachette (politique de campagne, compter les votes en avance, rencontres non officielles etc…. (v.3).
o   Les antagonistes purs et durs utilisent toujours comme moyen d’actions des paroles trompeuses à votre égard (v.3).

2.  L’endroit de la rencontre est très important : Pas chez lui ou dans son bureau.  L’endroit doit être choisi par le leader attaqué, dans un endroit neutre.  L’antagoniste se contrôlera plus facilement et si non vous pouvez partir plus rapidement que si vous êtes chez lui.
3.  Ne le rencontrez pas chez vous.  L’antagoniste ne veut pas terminer la réunion à moins que celui-ci ait pu avoir la dernière goutte de sang de son ennemi.
4.  Ne le rencontrez pas à l’occasion d’un repas – manger ensemble implique une amitié.  Établissez le contrôle et insistez sur l’endroit de votre choix – ne laissez pas l’antagoniste choisir l’endroit.

     1 Cor. 5.9-12

5.  N’acceptez pas de le rencontrer tout de suite, sous prétexte d’une urgence.  Demandez-lui la raison et rencontrez-le seulement si c’est une urgence légitime.  Suggérez un autre temps pour se rencontrer si l’urgence n’est pas légitime – « demain à 11 heures ».  Ceci vous permettra de faire vos propres recherches.  Exigez de savoir s’il y aura quelqu’un d’autre avec lui et insistez qu’il soit seul.
6.  Changez l’heure que l’antagoniste désire vous rencontrer pour gagner le contrôle, même s’il vous est possible de le rencontrer à cette heure-là.  Il s’agit de prendre en charge la situation. 
7.  Précisez l’heure du commencement et l’heure de la fin.   Si vous ne le dites pas au départ, il peut dire que vous l’avez coupé quand il avait encore beaucoup de choses à discuter avec vous.
8.  Terminez l’entrevue à l’heure annoncée.  Ceci démontre votre autorité.
9.  Ce serait une erreur d’y amener un témoin où de permettre à l’antagoniste d’y amener quelqu’un. L’antagoniste trouve sa force dans ceux qui le suivent.  L’exception à cette règle serait si un comité a décidé de prendre une action disciplinaire.
À l’arrivée :

1.  Ne commencez pas avant l’heure, même si l’antagoniste arrive en avance.
2.  S’il arrive en retard, faites une tâche en attendant et le compléter avant de le recevoir.
Terminez quand même à l’heure annoncée.
3.  Saluez-le avec un simple bonjour sans trop de joie ni chaleur.
4.  Assoyez-vous d’abord et ne rien dire.
5.  N’offrez pas de café.
6.  Laissez à l’antagoniste la responsabilité de parler en premier.  Il pourrait ainsi parler pour une demi-heure sur la pluie et le beau temps avant d’entamer le problème qu’il voulait partager avec vous.
7.  Parlez peu.  Vous ne pouvez pas raisonner avec un antagoniste pur et dure.  N’étalez pas vos perles devant les pourceaux.
8.  Écoutez attentivement mais non pas activement.  Ne donnez pas d’indications verbales ou autres pour encourager la conversation.  Vous pourriez renforcer ainsi son comportement agressif.  Si la conversation dégénère en langage vulgaire, donnez un seul avertissement que ceci est inacceptable et que le respect mutuel doit être maintenu, sinon la conversation se terminera immédiatement.  L’abus verbale n’est jamais plus tolérable que l’abus physique ou d’autres formes d’abus (Marc 12.30-31).
9.  Prenez des notes (devant lui) à chaque rencontre avec un antagoniste.  Refusez poliment de les lui montrer.  Mais n’enregistrez pas votre conversation avec lui.  Ceci pourrait augmenter l’importance de la rencontre à ses yeux.
10.  Face à des questions hostiles, évitez d’y répondre trop en détail.  Vous avez le droit de décider de répondre ou de ne pas répondre à des questions hostiles.  Dites, « C’est au comité d’en discuter. »
11.  Soyez ferme mais éviter d’argumenter ou de les défier.  Ne vous moquez pas de lui et ne riez pas de lui. Ne l’abaissez pas.
12.  S’il vous accuse faussement, répondez fermement, mais ne niez pas plusieurs fois l’accusation.  Si vous vous pensez en danger physique, terminez avec douceur la rencontre immédiatement et ne touchez surtout pas la personne en sortant.  Demeurez toujours en plein contrôle de vos émotions.
13.  Avant votre rencontre avec un antagoniste, laissez savoir à quelqu’un de fiable que vous avez une rencontre difficile et qui vous rencontrez.

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