L'histoire merveilleuse de
La TRANSMISSION de la BIBLE
De sa rédaction à nos jours
Les moyens matériels de la
transmission de la BIBLE
L'écriture
De nos jours, dans nos pays, la plupart des gens savent lire et ecrire. Personne ne peut véritablement se passer de
la langue écrite, et il en est ainsi depuis longtemps. Mais au cours des temps,
diverses sortes de supports ont été employés.
Pour ce qui est des supports, nous sommes les témoins, depuis quelques
années, d'une révolution qui nous a fait passer du papier au C D Rom, clé USB,
Bible électronique et internet ainsi que la Bible audio.
L'écriture
était déjà connue du temps d'Abraham. Elle
a d'abord été pictographique : des dessins figurent des objets et des
actions, à la manière des idéogrammes chinois actuels. Dans cette écriture
pictographique, un objet devant servir de signe était dessiné sous une forme
simplifiée. En assemblant des figures
isolées, on pouvait représenter même le déroulement d'actions ou des sujets
abstraits. Mais ce procédé est
compliqué, et devient un jour ou l'autre peu clair, car le nombre de figures
croît à l'infini. Les plus anciennes écritures connues, soit le cunéiforme des
Sumériens, ou les hiéroglyphes des Égyptiens, connurent ce problème.
ILL : Certaines langues asiatiques
aujourd’hui utilisent toujours de genre de communication écrite. Même notre language électronique utilise la
même idée en utilisant des imogies ou les pencartes de la route :
😂 🤣 😉 😋 😎 😘 🤗 🤔 😥 😮 😪 😫 🤤 😓 🤑
Ces
écritures pictographiques furent donc remplacées par des écritures syllabiques,
comme le démotique égyptien (language pour les affaires légales, scientifiques
ou la religion) dans lesquelles on ne représente plus des objets, mais les
syllabes du mot prononcé. Toutefois, le nombre de syllabes à connaître
demeurait très grand. C'est seulement à une phase ultérieure de l'évolution de
l'écriture que l'alphabet apparut.
Cette
évolution eut lieu progressivement au cours du 2ème millénaire avant
notre ère. Datées de 1500 ans av. J.-C. environ, des inscriptions dans un
alphabet dit "protosinaïque", déchiffrable aujourd'hui par les
érudits, ont été découvertes dans une mine du sud-ouest du Sinaï. N'était-ce
pas précisément le lieu et l'époque où Moïse était formé à l'école de Dieu ? Ce
fut l'alphabet dit "phénicien", apparu vers 1100 av. J.-C., qui se
répandit dans le bassin méditerranéen oriental, et il parvint ainsi en Grèce. Après
quelques transformations et ajouts (surtout des voyelles), il donna l'alphabet
grec qui constitua plus tard la base de l'alphabet latin que nous utilisons
encore aujourd'hui.
D'une
manière merveilleuse, Dieu a ainsi pris soin qu'une écriture simple, mais sans
équivoque, soit disponible au moment où la Bible commença d'être rédigée. On ne
saurait terminer ce sujet sans citer l'existence de bibles en écriture Braille,
à l'intention des aveugles.
La Bible complète dans ce mode d'écriture tient en 41 volumes de dimensions 30
x 25 x 7 cm, pesant en tout 45 kg et constituant une pile de 2,90 m de hauteur.
Supports d'écriture
a) Le papyrus
À côté de la tablette d'argile, le papyrus était le matériau le plus répandu
pour l'écriture dans l'Antiquité. Le tracé avec une plume et de l'encre sur un
papyrus revenait plus cher que la gravure de signes dans l'argile humide, mais
le résultat était plus durable, et le document plus facile à utiliser et à
transporter. Les plantes de papyrus bordaient autrefois les rives du Nil, en
taillis impénétrables. Les tiges à section triangulaire, d'une épaisseur de 6
cm environ, étaient coupées et dépouillées de leur écorce, puis on découpait la
moelle en bandes longues et minces, que l'on plaçait côte à côte pour former
une feuille. On disposait une deuxième couche perpendiculairement à la
première. Après avoir imbibé le tout d'une colle faite de farine de froment, on
pressait les feuilles et on les faisait sécher. Enfin, chaque feuille était
frottée avec de l'huile de cèdre. Ce matériau se conservait si bien que, dans
le climat sec de l'Égypte, il a survécu pendant des siècles jusqu'à notre
époque. Jusqu'au VIIIe siècle, le papyrus fut utilisé comme support
d'écriture.
b) Le parchemin
Le papyrus était une découverte des Égyptiens et ils en gardèrent le monopole,
l'exportant à des prix élevés. Lorsque le roi Eumène II (198-158 av. J.-C.) de
Pergame en Asie Mineure, voulut agrandir sa bibliothèque pour lui donner une
importance mondiale, le roi d'Égypte essaya de l'arrêter en bloquant
l'exportation de papyrus. Eumène dut alors inventer son propre support
d'écriture, selon la tradition. En réalité, le parchemin était connu en
Babylonie dès 195 av. J.-C., mais il ne s'imposa que vers le IVe
siècle de notre ère. C'est ainsi que se développa en Asie Mineure le parchemin,
appelé ainsi d'après la ville de Pergame. Ce matériau, le plus noble et
peut-être le plus précieux de tous, était préparé à partir de peaux d'animaux
traitées spécialement à l'eau de chaux (peaux de moutons ou de chèvres, puis,
beaucoup plus tard, peaux de veaux appelées "vélin"). Comme sur le
papyrus, on écrivait sur le parchemin avec de l'encre, mais ce dernier se
conservait plus longtemps, et, grâce à sa résistance, on avait toujours la
possibilité de le gratter et d'y écrire à nouveau par-dessus. Ainsi, une même
feuille de parchemin pouvait être utilisée plusieurs fois. Malheureusement,
c'est ce qui a été souvent pratiqué au Moyen Âge. Dans les monastères, les
moines, souvent très pauvres, effaçaient leurs vieux manuscrits avec de la
pierre ponce et du sable pour les réutiliser. Ensuite, ils y écrivaient ou
peignaient maintes fois encore. Parfois même on en fabriquait des semelles de
chaussures. Ce faisant, on a fréquemment détruit sans le savoir des documents
irremplaçables. Des techniques modernes, comme la photographie à la lumière
ultraviolette ou un procédé chimique, permettent, de nos jours, de faire
apparaître un texte ancien, jamais complètement effacé, sur un parchemin
réutilisé. De tels parchemins écrits plusieurs fois, appelés palimpsestes,
comptent parmi les plus intéressants éléments qui soient parvenus dans les
mains des érudits aujourd'hui. Outre ces matériaux d'écriture, on a aussi
utilisé le cuir, beaucoup moins fin.
c) Le
cuir
Le cuir, connu depuis des siècles, devait aussi être préparé à partir de peaux
d'animaux. Le procédé était cependant moins coûteux et, à la différence du
parchemin, la peau n'était pas traitée à l'eau de chaux, mais au tannin (Le tanin est une substance organique contenue dans de nombreux
végétaux et de nombreuses essences de bois comme le Red Cedar, Chêne, Châtaignier.
d) Le papier
Le papier, inventé au Ier siècle apr. J.-C. en Extrême-Orient, s'est
imposé dans nos pays à partir du XIVe siècle.
e) Les supports modernes
Dès la parution de la bande magnétique, cassette d’enregistrement, du CD Rom, clé
USB, Bible électronique, internet ainsi que la Bible audio et l’ordinateur,
tablette, téléphone cellulaire et autres moyens modernes. Ces supports ont été employés pour la
diffusion de la Bible.
Application :
Considérant ce bel héritage du dévelopment du language écrit, de la
transmission, de la préservation, de la production, de la distribution par tout
les moyens modern de la Parole de Dieu qui exprime les pensées de Dieu sur la
race humaine, quel sera donc notre excuse de ne pas connaître Dieu?
Méditation : Luc 19.12-26; Ésaïe 28.23;
66.1,2; Jérémie 23. 28.29; Jean 5.24; 8.51.
Adapté par Rev. Toe-Blake Roy.
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