L’attente : Tout au long de
l’histoire, les chrétiens ont utilisé des symboles pour aider à préparer leur
cœur à la célébration et à l’adoration.
Dès le 16ième siècle, la coutume fut établit d’utiliser le
symbole d’une couronne de lumière pour se préparer à la célébration de la
naissance de Jésus vu que Jésus est la lumière du monde, le Roi des rois et
qu’Il a été couronné d’épines pour nous.
Dans les prochaines semaines,
nous allons expliquer la signification de cette couronne de lumière.
La couronne de l’avent est ronde,
couverte de verdure et décorée de baies, de noix, de pomme de pin, de fleurs
saisonnières ou de petites décorations.
Il y a quatre bougies placées à intervalles réguliers sur la couronne et
une cinquième, plus grande, est placée au centre.
Pourquoi une couronne de Noël ?
Chaque partie de la couronne symbolise une vérité spirituelle. La couronne est ronde pour montrer que
l’amour de Dieu n’a pas de fin. Les
branches de conifère signifient la vie perpétuelle et nous rappellent que la
vie vient de Dieu. Les décorations
ajoutent une note décorative et créative.
Les bougies sur la couronne représentent les grands thèmes de
l’avent : L’attente –
l’espoir; la fidélité; la joie; l’amour
et l’adoration. Le premier
dimanche de l’avent on allume la première bougie, elle brûle quelque temps,
puis on l’éteint. Le dimanche suivant,
on l’allume à nouveau, ainsi qu’une seconde bougie et ainsi de suite à chaque
dimanche. Le dernier dimanche de
l’avent, les quatre bougies, de taille décroissante, sont allumées
ensemble. La couronne a servi au compte
à retours qui signifie Noël, c’est pour bientôt. La cinquième bougie généralement plus longue
que les autre est placée au centre de la couronne. Elle représente l’étoile de Bethléem qui a
guidé les mages jusqu’à l’enfant roi.
Elle est allumée à la veille de Noël ou durant la célébration de Noël
même pour symboliser que nous, comme les mages d’autrefois, venons tous
ensembles pour adorer Jésus comme Roi.
Le fait de se rassembler chaque dimanche autour de la couronne de
l’avent pour allumer les bougies nous aide à concentrer nos pensées sur les
cinq thèmes de l’avent. Les bougies ont
un côté calmant. Pendant que les yeux
émerveillés guettent la petite flamme dansante on peut réfléchir en silence,
lire un passage biblique, chanter un cantique ou prier. On crée ainsi un moment intime de réflexion
autour de la naissance de Jésus.
Les Chrétiens ont commencé à observer l’avent très tôt dans l’histoire
de l’église. Le mot « avent »
vient du latin ad vento qui signifie arrivée. Depuis le 6e siècle de notre ère,
c’est une période de préparation pour fêter l’arrivée de Jésus-Christ dans ce
monde. Traditionnellement, c’était une
période plutôt solennelle de réflexion avant les célébrations joyeuses et
trépidantes de Noël. Tout d’abord,
l’avent durait 40 jours, mais au 17e siècle déjà, l’avent commençait
le quatrième dimanche avant Noël.
Aujourd’hui dans plusieurs églises, on le fête encore pendant quatre
dimanches dans un esprit de gaieté.
L’espérance exige une période indéterminée d’attente et qui d’entre nous aime
attendre . . . ? Attendre … attendre …
attendre … C’est dur d’attendre. Attendre peut parfois devenir douloureux,
comme quand on languit après l’accomplissement d’une promesse ou la réponse à
une demande précise. Mais il peut aussi
être amusant d’attendre, de voir son impatience se changer en fièvre à mesure
qu’on se rapproche de l’événement attendu.
Le mot Hébreu pour « attente » veut dire : « avoir la certitude d’un avenir
heureux, malgré les incertitudes du présent. » Cette pensée est certainement la fondation
biblique de notre espérance en tant que croyant dans les promesses de Dieu.
1A. L’espérance divine n’ignore pas notre
faiblesse humaine de désespérer.
1B. En
Dieu notre avenir est plein d’espérance, Jérémie 29 :10.
« Car je connais les projets que j’ai formés sur vous, dit l’Éternel, projets
de paix et non de malheur, afin de vous donner un avenir et de
l’espérance. »
2B. C’est en méditant sur les bontés de Dieu
que notre espérance renaîtra, Lam. 3 :1-22.
« Je
suis l’homme qui a vu la misère Sous la verge de sa fureur. Il m’a conduit, mené dans les ténèbres, et
non dans la lumière. Contre moi il
tourne et retourne sa main tout le jour.
Il a fait dépérir ma chair et ma peau, Il a brisé mes os. Il a bâti autour de moi, Il m’a environné de
poison et de douleur. Il me fait habiter
dans les ténèbres, comme ceux qui sont morts dès longtemps. Il m’a entouré d’un mur, pour que je ne sorte
pas; Il m’a donné de pesantes chaînes.
J’ai beau crier et implorer du secours, Il ne laisse pas accès à ma
prière. Il a fermé mon chemin avec des
pierres de taille, Il a détruit mes sentiers.
Il a été pour moi un ours en embuscade, un ion dans un lieu caché. Il a détourné mes voies, il m’a déchiré, Il
m’a jeté dans la désolation. Il a tendu
son arc, et il m’a placé comme un but pour sa flèche. Il a fait entrer dans mes reins les traits de
son carquois. Je suis pour tout mon
peuple un objet de raillerie, chaque jour l’objet de leurs chansons. Il m’a rassasié d’amertume, Il m’a enivré
d’absinthe. Il a brisé mes dents avec
des cailloux, Il m’a couvert de cendre.
Tu m’as enlevé la paix; je ne connais plus le bonheur. Et j’ai dit: Ma force est perdue, je n’ai
plus d’espérance en l’Éternel! Quand je
pense à ma détresse et à ma misère, à l’absinthe et au poison; Quand mon âme
s’en souvient, elle est abattue au-dedans de moi. Voici ce que je veux repasser en mon cœur,
ce qui me donnera de l’espérance. Les
bontés de l’Éternel ne sont pas épuisées, ses compassions ne sont pas à leur
terme. »
3B. Un
arbre a de l’espérance: Quand on le coupe, il repousse, il produit encore des
rejetons, Job 14 :7.
4B. Or,
l’espérance ne trompe point, parce que l’amour de Dieu est répandu dans nos
cœurs par le Saint-Esprit qui nous a été donné, Rom. 5 :5
5B. Béni
soit l’homme qui se confie dans l’Éternel, et dont l’Éternel est l’espérance! Jér.
17 :7
6B. Réjouissez-vous
en espérance. Soyez patients dans l’affliction. Persévérez dans la prière, Rom.
12 :12
7B. Or, tout ce qui a été écrit d’avance l’a
été pour notre instruction, afin que, par la patience, et par la consolation
que donnent les Écritures, nous possédions l’espérance, Rom. 15 :4.
2A. L’espérance du croyant.
1B. L’espérance de la
résurrection.
« et ayant en Dieu cette espérance, comme ils l’ont
eux-mêmes, qu’il y aura une résurrection des justes et des injustes, » Actes
24 :15.
2B. L’espérance
de notre salut.
« Car c’est en espérance que nous sommes
sauvés. Or, l’espérance qu’on voit n’est plus espérance: ce qu’on voit, peut-on
l’espérer encore? » Rom. 8 :24.
« Mais
nous qui sommes du jour, soyons sobres, ayant revêtu la cuirasse de la foi et
de la charité, et ayant pour casque l’espérance du salut. » 1 Th
5 :8
3B. Le
fruit de l’espérance est la joie et la paix.
« Que le Dieu de l’espérance vous remplisse
de toute joie et de toute paix dans la foi, pour que vous abondiez en
espérance, par la puissance du Saint-Esprit! » Ro. 15 :13
4B. L’espérance
dans notre travail.
« Oui, c’est à cause de nous qu’il a été
écrit que celui qui laboure doit labourer avec espérance, et celui qui foule le
grain fouler avec l’espérance d’y avoir part, 1 Cor. 9 :10.
« Nous
travaillons, en effet, et nous combattons, parce que nous mettons notre
espérance dans le Dieu vivant, qui est le Sauveur de tous les hommes,
principalement des croyants. » 1
Ti 4 :10
5B. L’espérance
dans la mort.
« Nous ne voulons pas, frères, que vous soyez
dans l’ignorance au sujet de ceux qui dorment, afin que vous ne vous affligiez
pas comme les autres qui n’ont point d’espérance. » 1 Th 4 :13.
6B. L’espérance
est un don de Dieu.
« Que notre Seigneur Jésus-Christ lui-même,
et Dieu notre Père, qui nous a aimés, et qui nous a donné par sa grâce une
consolation éternelle et une bonne espérance, » 2 Th 2 :16.
7B. L’espérance
du retour de Christ.
« en attendant la bienheureuse espérance, et
la manifestation de la gloire du grand Dieu et de notre Sauveur
Jésus-Christ, » Tit 2 :13.
« Cette espérance, nous la possédons comme
une ancre de l’âme, sûre et solide; Héb. 6 :19
« C’est pourquoi, ceignez les reins de votre
entendement, soyez sobres, et ayez une entière espérance dans la grâce qui vous
sera apportée, lorsque Jésus-Christ apparaîtra. » 1 Pierre 1 :13
« Quiconque a cette espérance en lui se purifie,
comme lui-même est pur. » 1 Jean 3 :3.
La fidélité
La
Fidélité : Alors que les préparatifs
s’accéléraient et que le moment approchait pour la naissance du Messie,
plusieurs circonstances se réunissaient pour faciliter l’accomplissement des
promesses de Dieu. Quand quelqu’un promet
quelque chose, on ne peut savoir si cette personne est digne de confiance avant
que la promesse ne se réalise. Les juifs
savaient que Dieu avait tenu ses promesses
à leurs ancêtres. Ils pouvaient
nommer des réalisations de promesses spécifiques. Mais la grande occasion de prouver sa fidélité
était encore à venir.
Donc, à l’époque, la plupart croyaient que le
Messie viendrait comme Dieu l’avait promis.
Mais, comment ? Et comment pouvait-il être un roi éternel ? Régnerait-il sur une sorte de paradis sur
terre. Plusieurs pensaient qu’il serait
angélique, mais personne n’imaginait qu’il serait le Fils même de Dieu. La plupart des gens connaissaient la
prophétie de Michée sur sa naissance à Bethléhem. Mais dans des circonstances aussi
humbles? Comme nous avons vu dans les
réponses à nos propres prières, la FAÇON dont Dieu garde ses promesses est
parfois surprenant. Et il nous demande
souvent de déployer beaucoup d’énergie et d’assumer des contrariétés de la vie
pour participer à Son œuvre extraordinaire.
Comme les autres juifs de leur temps, Marie et Joseph ont dû endurer l’oppression sous César Auguste et
les rigueurs du voyage à Bethléhem.
Faire partie de Son plan ne fait pas disparaître les difficultés quotidiennes
!
Si fidélité signifie être digne de confiance ou
digne de foi, alors c’était le grand moment de Dieu, quand son peuple pouvait
nommer des évidences tangibles de sa fidélité.
Mais sa façon d’accomplir son plan provoquait de la confusion, de la
perplexité et des doutes. Il est presque
sûr que les villageois de Bethléhem sont passés complètement à côté de la
bénédiction qu’apportait la naissance humble dans leur milieu. Combien de fois passons-nous aussi à côté de
la bénédiction de voir Dieu à l’œuvre à cause de nos idées préconçues sur la
façon dont cela devrait se passer ?
Par la méthode de ce recensement frustrant (les
juifs se sentaient prient au piège, apeurés et nerveux), Dieu amenait pas à pas
leur vraie libération ! Marie et Joseph
et certains autres n’ont pas passé à côté.
Ils croyaient Dieu et apprenaient à lire les signes de Sa fidélité. La foi implique de croire avant de pouvoir
voir le plan d’ensemble. Et Dieu est
vraiment digne de notre confiance.
La
Fidélité: La
Fidélité est une qualité ou un attribut a appliqué à Dieu et à l’homme dans les
saintes Écritures. La fidélité est une
des caractéristiques de la nature même de Dieu.
Elle dénote la fermeté ou la constance de Dieu dans Ses relations avec
les hommes, surtout avec Son peuple. La fidélité est un aspect du caractère de
Dieu et de ses promesses inchangeables. C’est à cause de sa fidélité envers ses
promesses que Dieu est digne de notre confiance.
La Racine du mot FIDÉLITÉ: Veut dire être sécuritaire et solide et
dénote la force de ce qui soutient quelque chose. Exemples:
1)
Un enfant qui est porté par sa nourrice
(Nombres 11:12; 2 Sam 4:4; És. 49:23; 60:4).
2)
Une maison sur une bonne fondation (1 Sam 2:35;
25:28).
3)
Un clou qui est fermement planté dans un mur
(Ésaïe 22:23).
4)
Un royaume solidement établi (2 Sam 7:16).
5)
Un Cœur qui est fidèle (Né. 9:8).
Fidélité est synonyme de - confiance, loyauté, stabilité et particulièrement lorsque le contexte
parle de Dieu dans sa relation avec ses enfants. La fidélité de Dieu est un thème constant
dans la Bible. C'est particulièrement proéminent dans les Psaumes 89 et
119. Dieu est " le Dieu fidèle qui
garde son alliance et sa miséricorde jusqu’à la millième génération envers ceux
qui l’aiment et qui observent ses commandements" (Dt. 7:9). Car grande est Sa fidélité qui se renouvelle
à chaque matin (Lam. 3:23).
1)
Le Messie est décrit comme étant vêtu avec
fidélité (Ésaïe 11:5; Apo. 19:11).
« La justice sera la ceinture de ses flancs, Et la
fidélité la ceinture de ses reins. »
« Puis
je vis le ciel ouvert, et voici, parut un cheval blanc. Celui qui le montait s’appelle Fidèle et Véritable, et il juge et
combat avec justice.
2)
Le Messie est le « témoin fidèle »
(Apo. 1:5; 3:14).
« et de la part de Jésus-Christ, le témoin
fidèle, le premier-né des morts, et le prince des rois de la terre! A celui qui
nous aime, qui nous a délivrés de nos péchés par son sang. »
«Écris à l’ange de
l’Église de Laodicée: Voici ce que dit l’Amen, le témoin fidèle et véritable,
le commencement de la création de Dieu. »
3)
Le Messie est le « fidèle souverain
sacrificateur » (Héb. 2:17; 3:2).
« En conséquence, il a dû être rendu
semblable en toutes choses à ses frères, afin qu’il fût un souverain
sacrificateur miséricordieux et fidèle dans le service de Dieu, pour faire
l’expiation des péchés du peuple. »
4)
La fidélité de Dieu est la source de délivrance
dans la tentation (1 Cor. 10:13),
5)
La fidélité de Dieu est l’assurance de notre
salut (Héb. 10:23).
6)
La fidélité de Dieu est la garantie du pardon
de nos péchés (1 John 1:9).
7)
Dieu est fidèle à ses enfants car Il est fidèle
à Lui-même (2 Tim. 2:13).
Conclusion :
Passages à lire sur la fidélité :
Ps.
12:1
Ps.
31:23
Prov.
20:6
Prov.
28:20
Mat.
10:22
Mat.
24:45-47 Luc 12:42-44.
Mat.
25:14-23 Luc 19:12-27.
Luc
16:10-12
1
Cor. 4:2
Col.
3:22 Ép. 6:5-9.
Apo.
2:10
La Joie
Quelle nuit ! Les bergers étaient loin de se douter que les
anges du ciel viendraient les visiter.
De tous les groupes de gens autour de Bethléhem, Dieu les avaient
choisis pour entendre la nouvelle de la naissance de Son Fils, leur
Messie. Des bergers, des gens méprisés
par la société et considérés comme si peu fiables, qu’ils ne pouvaient
témoigner en cour et maintenant Dieu les avait choisis pour être témoin du
secret de Marie et Joseph.
Comme Bethléhem n’était qu’à environ 8 km de
Jérusalem, il n’était pas rare que des bergers soient dans les champs durant la
saison des pluies. Certains
commentateurs prétendent que les moutons qu’ils gardaient étaient probablement
destinés aux sacrifices du temple, qui avaient lieu toute l’année. Les champs situés sur les hauts plateaux entre les deux villes
constituaient de bons pâturages.
Le travail de berger, qu’ils aient été à leur
compte ou employés du temple, était une humble tâche pour des hommes
travailleurs, mais peu instruits. Leurs
réactions ont été spontanées et chaleureuses.
Dans cette histoire, les deux
émotions clés sont la peur et la joie.
Dans le calme de la nuit, un ange apparaît, comme un fantôme, et les
terrorise. Puis le chœur angélique brise
la tranquillité et fait place à un vrai spectacle de sons et lumières pour ces
hommes qui ne se doutaient de rien.
Incroyable ! La peur cède la
place à une joie totale, tout comme pour Marie et Joseph, quelques mois plutôt. Cette histoire résume et illustre la joie et
la merveille de Noël.
La vraie joie se trouve en Dieu, dans sa
fidélité et dans sa présence au milieu de son peuple. Ce n’est pas seulement un sentiment, malgré
l’emballement qui accompagnait la joie des bergers. La joie est un état de contentement lié aux
interventions de Dieu. La plupart du
temps, quand quelqu’un éclate de joie dans la Bible, c’est à propos de la
promesse, de l’arrivée ou du retour du Messie.
La joie est la marque prépondérante de l’histoire de Noël.
La
Joie: est une attitude positive ou une émotion
agréable. Plusieurs genres de joie sont rapportés dans la
Bible. Mais la joie que les gens de Dieu devraient avoir est sacrée et pure.
Cette joie s’élève au-dessus des circonstances car elle trouve sa force dans le
caractère même de Dieu. Par
exemple :
1) Le psalmiste se
réjouit en Dieu face à l’opposition féroce de ses ennemis (71:13–16).
2) Le psalmiste se
réjouit de son salut en Dieu (71:23).
3) Le psalmiste se
réjouit de la création de Dieu (148:5).
4) Le psalmiste se
réjouit que la Parole de Dieu a changé sa vie (119:14; 33:1–6). Les
caractéristiques de Dieu aussi bien que Ses actes devraient être la cause de
notre réjouissance.
5)
La joie est exigé de la personne qui croit en
Dieu (Ps. 150; Phil. 4:4).
6)
La joie est produite par l'Esprit de Dieu et
est le résultat de notre croyance en Dieu et non pas le résultat de nos
circonstances (Galates 5:22).
7)
La joie que Dieu donne regarde au-delà de nos
circonstances présentes vers notre salut futur (Rom. 5:2; 8:18; 1 Pierre 1:4,
6) et à notre Dieu souverain qui résout toutes les choses pour notre bien
ultime (Rom. 8:28–30). Ce genre de joie est distinct du simple bonheur humain.
La joie que Dieu nous offre est possible, même au milieu de grandes difficultés
(2 Cor. 6:10; 7:4).
L’Amour
Le temps de
l’Avent nous a fait réfléchir sur l’attente, la fidélité et la joie. L’amour fait aussi partie intégrante de
l’Avent, car le plus grand geste d’amour que Dieu a manifesté envers le monde
est lorsqu’il a donné le petit bébé Jésus à l’humanité pour ensuite être
crucifié pour les péchés du monde entier.
Dans notre
société, on est porté à croire que l’amour s’exprime dans les biens
matériels. Pour certains, il suffit que
les besoins primordiaux soient comblés, pour se sentir aimés. Par contre, d’autres dépensent des fortunes
sur des biens matériels pour rechercher l’amour.
Jésus était un
vrai cadeau d’amour. Dieu nous aime
tellement qu’il nous a donné le meilleur cadeau qu’il avait. L’apôtre Paul nous
donne un sommaire de l’amour de Dieu en disant que : « Dieu prouve son amour envers nous en
ce que lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour
nous. » (Ro. 5 :8).
1A) C’est en ce temps de Noël que nous pouvons
observer un contraste énorme entre l’amour divin et l’amour humain.
1B) L’amour
humain dit que : « Si tu n’es
pas un bon petit garçon, le Père Noël ne te laissera pas de cadeau. Alors que l’amour divin dit : « Je sais que tu as été un mauvais petit
garçon (un pécheur) mais je te donne ce beau cadeau pour Noël
(Jésus-Christ).
2B) L’amour
humain cherche les aubaines et les ventes spéciales pour Noël, alors que
l’amour divin donne ce qui a coûté le plus chère à Dieu. (Son fils)
3B) L’amour
humain aime à célébrer Noël avec la famille, alors que l’amour divin va
chercher ceux qui sont éloignés de Dieu et les invites à se joindre à la
famille de Dieu.
2A) L’amour de Dieu envers vous et moi
s’explique à travers l’étymologie de deux mots : Emmanuel (qui est hébreu)
et Natalis (qui est latin).
1B) Em-manu-el: EM = avec
. . . . préposition
MANU = nous. . . . pronom personnelle
EL = Dieu.
. . . nom propre
2B) NOËL = NATALIS (latin) = Jour de naissance. Un jour de naissance apporte de l’espoir, de
la joie, un sens d’urgence, un potentiel et un défi. NOËL est un jour de naissance qui a
changé le cour de l’histoire humaine. JÉSUS
veut vous souhaiter un joyeux Noël spirituel.
Jean 3: 3 “En vérité, en vérité,
je vous le dis, si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de
Dieu. Jean 3:16, 17.
MON
NOËL : Le 29 novembre 1958
MON
NOËL SPIRITUEL : Le 15 juillet 1972
JOYEUX NATALIS
JOYEUX JOUR DE NAISSANCE
QUE CE JOUR PUISSE ÊTRE LE JOUR DE
VOTRE NOUVELLE NAISSANCE !
Quelle sont les différences entre le père Noël et Dieu le Père?
1)
L’idée
du père Noël est de manipuler votre conduite durant l’année avec une promesse
de cadeaux à Noël, alors que Dieu le Père veut changer votre conduite et vos
habitudes à toujours.
2)
Le
père Noël demeure au pôle Nord, alors que Dieu le Père est partout.
3)
Le
père Noël se présente une seule fois par année, alors que Dieu le Père est une
aide toujours présente.
4)
Le
père Noël rempli votre bas de bonbons, alors que Dieu le Père pourvoit à tous
vos besoins dans sa bonté.
5)
Le
père Noël descend dans votre cheminé sans y être invité, alors que Dieu le Père
se tient à la porte de votre cœur et frappe, mais Il attend votre invitation
pour entre dans votre vie.
6)
Vous
devez attendre en ligne dans un centre d’achat afin de voir le père Noël, mais
Dieu le Père est disponible en tout temps et en tout moment par la prière.
7)
Vous
pouvez vous assoire sur les genoux du père Noël, mais Dieu le Père et son fils
Jésus vous prennent dans leurs bras.
8)
Le
père Noël a un gros ventre plein de plumes, alors que Dieu le Père a un cœur
rempli d’amour pour vous.
9)
Le
père Noël n’a que trois mots pour nous
réconforter « Ho, Ho, Ho », alors que Dieu le Père nous a laissé sa
Parole vivante qui a le pouvoir de changer nos vies.
10)
Le
père Noël a des petits personnages qui l’aide à faire des jouets, alors que Dieu
le Père se préoccupe de réparer les cœurs brisés, les vies saccagées et les
foyers bouleversés.
11)
Le
père Noël met des cadeaux sous votre arbre de Noël, alors que Dieu le Père vous
a fait cadeau de Jésus sur un arbre (la croix.)
12)
Le
père Noël veut des biscuits et du lait après sa livraison, alors que Dieu le
Père a livré son fils unique aux mains d’une humanité cruel, mais en retour Il
veut votre cœur.
L’Adoration
Siméon... un homme à imiter !
La fête de Noël est toujours une occasion de relire les textes
bibliques de la naissance de notre Seigneur. De nombreux miracles ont
accompagné cette naissance. II y a aussi des personnages qui ont été des témoins
particuliers de la venue du Seigneur sur terre. L'un de ces personnage
était Siméon. Lire Luc 2: 21‑35. Siméon est un personnage qui
vivait proche du Seigneur ! Un homme à prendre comme modèle. La
Bible nous le présente d'abord comme un homme qui savait écouter. Son nom
signifie « celui qui entend ». Autrement dit un homme qui
prenait le temps d'être à l’écoute du Seigneur. Dans ce monde si moderne ou
tout va si vite il faut dire que nous ne savons plus écouter. C'est paradoxal !
Les médias sont à la fine pointe de la technologie mais les problèmes de
communication entre humains ne cessent d'augmenter. Le croyant pourrait aussi
être emporté par ce courant. Ne plus savoir écouter son prochain, et ne pas
savoir écouter son Seigneur – c’est une déficience spirituelle! Le nom de
Siméon représentait bien son attitude spirituelle: « Seigneur parle ton
serviteur écoute! »
Siméon connaissait les plans de Dieu parce qu’il était à l’écoute du
Seigneur.
Il est décrit comme un homme juste, droit, un homme pieux, respectueux,
craignant Dieu. Siméon attendait la venue du Messie, selon les promesses de
l'Ancien Testament. Genèse 49:1,10,22‑26. Luc 2:38. Ésaïe 25:9. 40:1. Marc
15 :43. L'espoir d'une nation et sa consolation ne sont pas sa
puissance ni ses richesses, mais Dieu Lui-même. Pour Israël, son véritable
espoir et délivrance étaient le Messie. Le faible reste d'Israël L'attendait.
Seuls des yeux spirituals permettaient à Siméon d'espérer. Le monde d'alors
n'attendait pas le Messie. Ce que Siméon attendait, les docteurs, les
pharisiens et les chefs du peuple ne l'attendaient pas. La différence était
la foi de Siméon attachée aux promesses divines. Et nous
qu’attendons-nous ? Notre attente du retour du Seigneur est‑elle:
vivante et réelle ? Croyons‑nous fermement aux paroles du Seigneur selon Jean
14:1‑3 ? Sommes‑nous comme les Thessaloniciens en 1 Thess. 1:9-10 ? Personnellement je languis après la venue du
Seigneur. Et vous, après quoi
languissez-vous ?
Le texte ajoute que: "L'Esprit‑Saint
était sur lui ». Voilà la
vraie raison de son attente. Siméon
vivait proche de Dieu et le Saint‑Esprit était sur lui. Sans aller dans des explications du ministère
du Saint‑Esprit de 1'AT il est clair que Siméon vivait par l'Esprit. Les témoins de Jésus ont aussi le Saint-Esprit
sur eux. Actes 1:8. Au verset 26 nous lisons que Siméon « avait
été divinement averti par le Saint‑Esprit qu’il ne mourrait point avant
d'avoir vu le Christ du Seigneur ». Le Saint‑Esprit révéla à Siméon
qu'il ne mourrait point avant d'avoir vu le Christ. Ps 25:14. "Le
secret de l'Éternel est pour ceux qui le craignent, pour leur faire
connaître son alliance". (Traduction Darby). II y a une mystérieuse communication de
la volonté divine pour ceux qui marchent au pied du Seigneur et en communion
avec Lui. Siméon faisait partie du
faible reste d'Israël qui vivait pour le Seigneur.
Aux versets 27‑28 nous lisons: "Il vint au temple, poussé par
l 'Esprit. Et, comme les parents
apportaient le petit enfant Jésus pour accomplir à son égard ce qu'ordonnait la loi, il le reçut
dans ses bras, bénit Dieu ". C'est ainsi que le Seigneur le conduisit
au temple le jour même ou l'enfant était présenté au temple. Un homme sur qui réside le Saint-Esprit est
aussi un homme conduit par le Saint‑Esprit.
Que notre Dieu Tout Puissant nous aide à
être comme "ceux qui entendent", des hommes et des femmes justes,
pieux, remplis du Saint‑Esprit, avertis et dirigés par le Saint‑Esprit. Il n'est pas étonnant que notre frère Siméon
ait reconnu en l’enfant Jésus qu’Il était le Messie d’Israël, le Sauveur des
pécheurs et la Lumière du monde.
Puisse Dieu, en cette nouvelle année, nous accorder la grâce d 'être
rempli de Son Esprit, prêchant la Bonne Nouvelle de Jésus au monde entier !