Saturday, January 18, 2025

Le jour du Sabbat

 

LE JOUR DU REPOS DE DIEU (SABBAT)

 


Le Jour du Repos

INTRODUCTION :

 

C’est dans Genèse 2.1-3 qu’on retrouve la première mention d'un jour de repos.  Ce thème sera élaboré plus tard sous la loi de Moïse et les prophètes en parleront longuement.  Même jusqu’à aujourd’hui, le Sabbat a laissé ses marques sur notre société.

 

TRANSITION :

 

            Cette étude cherchera à  examiner les faits Scripturaires du «Sabbat juif» et du «dimanche chrétien ».  Nous tirerons alors les conclusions appropriées basées sur ce que nous aurons trouvé dans les Écritures. 

 

1A.      LE SABBAT JUIF

 

1B.      Sa Base : Le Sabbat juif fut basé sur le septième jour de la semaine de la Création, Genèse 2.1 - 3.

 

                        1C.      Après 6 jours de création, Dieu s'est reposé le septième jour.

                        2C.      Dieu ne s'est pas reposé parce qu'Il était fatigué.

 

                                    1D.      Le repos de Dieu veut dire qu'Il a arrêté ses activités créatrices.

                                    2D.      Le travail de la création était terminé.

 

2B.      Sa Signification: Un des 10 commandements, "Tu travailleras six jours, et tu feras tout ton ouvrage."  Exode 20.9.

 

1C.      Comme modèle: Le Sabbat de Dieu après la Création était la base et le modèle pour le Sabbat juif, Ex. 20.11,  Car [en] six jours l'Éternel a fait les cieux, la terre, la mer, et tout ce qui  y [est] contenu, et Il s'est reposé le septième jour: c'est pourquoi l'Éternel a béni le jour du repos, et l'a sanctifié."

 

1D.      Ce verset nous donne la raison exacte pour laquelle Israël devait observer le Sabbat.  "Car [en] six jours l'Éternel a fait les cieux et la terre".

2D.      Les Israélites n’observaient pas le Sabbat parce qu'un jour de la semaine  était exigé pour la réflexion spirituelle.

3D.      Les Israélites n’observaient pas le Sabbat parce qu'un jour de la semaine était exigé dans le but express de renouveler leurs forces physiques.

 

1E.   Le fait que nos corps physiques sont fatigués après  six jours de travail est un fait de la vie, et le résultat du péché, cependant, ce ne fut pas la raison pour laquelle Dieu demanda à Israël de cesser de travailler le jour du Sabbat.

2E.   Plutôt, Israël devait observer le Sabbat parce que c’était un jour saint déclaré ainsi par Dieu, "L'Éternel a béni le jour du repos, et l'ai sanctifié" Ex. 20.11c.

 

1F.   Rappelons-nous que les Israélites ont travaillé très durement en Égypte et il n'y avait pas de jour de repos que nous sachions.

2F.  Rappelons-nous aussi que Dieu a donné l'observation du Sabbat à Israël seul, (aucune autre nation) après les avoir fait sortir d'Égypte.

 

                                                                          Ceci est très significatif.

                                       

                        3C.  Le but du Sabbat :

                   

C'était un signe, un contrat, une alliance entre Dieu et Israël en tant que nation, parce qu'Il les avait fait sortir d'Égypte et qu'en retour Israël accepta le Dieu créateur comme leur seul Dieu et promit de le servir à jamais.

 

                                    1D.      Les termes du contrat (alliance):

                                       

Deutéronome 5.15  Tu te souviendra que tu a été esclave au pays d'Égypte, et  [que] l'Éternel ton Dieu, t'en a fait sortir à main forte et à bras étendu: c'est pourquoi  l'Éternel, ton Dieu, t'a ordonné d'observer le jour du repos.

 

1E.  Quelle est la relation entre sortir d'Égypte et le jour du Sabbat?

2E.  Israël s’était engagée, en tant que nation, envers Dieu qui les avait racheté d'Égypte.  En retour Dieu demanda à Israël de le servir.  Le sabbat était le signe de l'alliance qui indiquera pour toujours qu'Israël allait servir son Dieu.

 

                                    2D.      La garantie du contrat :

 

Garder le Sabbat était le signe qui servirait de sceau au contrat.  L'observation du Sabbat (pour Israël) était la démonstration extérieure de l'obéissance intérieure envers Dieu.

 

1E.  Exode 31.13 . . . Car ce [sera] entre moi et vous, et parmi vos descendants un signe auquel on connaîtra que Je [suis] l'Éternel qui vous sanctifie.

 

n  Le Sabbat est un SIGNE entre Dieu et Israël, et non pas Dieu et l'Église.                                                    

n  Israël était une nation sanctifiée:  mise à part de toutes les autres nations pour un but spécial, et le Sabbat fut le signe qui distinguait Israël de toutes les autres nations et qui faisait d'elle une nation unique.

2E.  Exode 31.14 "Vous observerez le sabbat, car il sera pour vous une chose sainte."    

 

n  Travailler le jour du Sabbat n'était pas un péché comme tel, mais c’était la manifestation extérieure d'une rébellion intérieure.  Essentiellement, si Israël travaillait le jour du Sabbat, cela voulait dire qu'elle se rebellait intérieurement contre son propriétaire légitime (Dieu).

 

                                                3E.  Le Sabbat fut une alliance entre Dieu et Israël.

 

1F.  Exode 31.16 "Les enfants d'Israël observeront le Sabbat, en le célébrant, eux et leurs descendants, comme une ALLIANCE  perpétuelle".     

2F.  Ésaïe 56.4 "Car ainsi parle l'Éternel:  aux eunuques qui garderont mes Sabbats, qui choisiront ce qui m'est agréable, et qui persévéreront dans mon ALLIANCE.”

3F.  Ésaïe 56.6 "Et les étrangers qui s'attacheront à l'Éternel pour le servir, pour aimer le nom de l'Éternel, pour être ses serviteurs, tous ceux qui garderont le sabbat, pour ne pas le profaner, et qui persévéreront dans mon “ALLIANCE.”

4F.  Ézéchiel 20.12 "Je leur donnai aussi mes sabbats comme un signe entre moi et eux, pour qu'ils connaissent que [je suis] l'Éternel qui les sanctifie.  (20) Sanctifiez mes sabbats, et qu'ils soient entre moi et toi un signe, auquel on connaisse que je [suis] l'Éternel, votre Dieu".

5F.  Ézéchiel 20.16 "Et cela parce qu'ils rejetèrent mes ordonnances et ne suivirent point mes lois, et parce qu'ils profanèrent mes sabbats, car leur coeur ne s'éloigna pas de leurs idoles".  De dire non au Sabbat était de dire oui aux idoles.

6F.  Ézéchiel 20.21 "Et les fils se révoltèrent contre moi.  Ils ne suivirent      point mes préceptes, ils n'observèrent point et n'exécutèrent point mes ordonnances, que l'homme doit mettre en pratique, afin de vivre par elles, et ils profanèrent mes sabbats.  J'eus la pensée de répandre sur eux ma fureur, d'épuiser contre eux ma colère dans le désert."  En ne gardant pas le sabbat, Israël, se rebellait  contre son Dieu.

                                                                                                                       

 

3B.      Son Développement durant la période intertestamentaires: Ézéchiel 20.23-24 "Dans le désert, je levai encore ma main vers eux, pour les disperser parmi les nations et les disséminer en divers pays, parce qu'ils ne mirent pas en pratique mes ordonnances, parce qu'ils rejetèrent mes préceptes, profanèrent mes sabbats, et tournèrent leurs yeux vers les idoles de leurs pères."  Israël fut puni par Dieu parce qu'elle avait profané le sabbat (l'alliance sainte).

 

1C.      En conséquence, la fureur de Dieu est tombée sur Israël et Il les a envoyés en exil.

2C.      Durant cette période inter - testamentaire le temple juif (centre d'adoration) fut détruit et les Israélites furent éparpillés parmi les nations.  C'est durant ce temps que les synagogues furent construites comme un centre d'apprentissage religieux dans plusieurs des communautés juives.

 

            4B.      Le Sabbat Juif dans le Nouveau Testament.

 

1C.      À l'époque du NT le sabbat était devenu un jour religieux pour la communauté juive.

2C.      Les synagogues et le sabbat sont devenus partie intégrale du système religieux juif.

Actes 13. 27, 28 « Car les habitants de Jérusalem et leur chefs ont méconnu Jésus, et, en le condamnant, ils ont accompli les paroles des prophètes qui se lisent chaque sabbat . . . »

 

                                    1D.      Le Christ a profité de ce développement culturel de son temps.

                                                           

Marc 1.21 « Le jour du sabbat, Jésus entra dans la synagogue, et il enseigna. »

                                    2D.      Les Apôtres ont aussi profité de ce développement culturel.

 

1E.       Actes 13.14  « De Perge ils poursuivirent leur route, et arrivèrent à Antioche de Pisidie.  Étant entrés dans la synagogue le jour du sabbat, ils s'assirent. »

Paul a utilisé la culture religieuse de son temps comme une occasion de prêcher l'Évangile aux juifs.

2E.       Actes 13.42 « Lorsqu'ils sortirent, on les pria de parler le sabbat suivant sur les mêmes choses. »

3E.       Actes 13.44  « Le Sabbat suivant, presque toute la ville se rassembla pour entendre la parole de Dieu. »  Paul a utilisé la culture religieuse de son temps comme une occasion de prêcher l'Évangile aux païens.

4E.       Actes 17. 2 « Paul y entra, selon sa coutume.  Pendant trois sabbats, il discuta avec eux, d'après les Écritures. »

5E.       Actes 18.4 « Paul discourait dans la synagogue chaque sabbat, et il persuadait des Juifs et des Grecs ».

6E.       Actes 16.13 « Le jour du Sabbat, nous nous rendîmes, hors de la porte, vers une rivière, où nous pensions que se trouvait un lieu de prière.  Nous nous assimes et nous parlâmes aux femmes qui étaient réunies. »  Une réunion de prière se tenait régulièrement les jours de sabbat.

 

NOTEZ: Le sabbat a été utilisé par l'Apôtre Paul pour ses efforts d'évangélisation et pour l'édification des saints.  Ceci ne veut pas dire que nous aujourd'hui devons changer notre jour d'adoration et de prédication du dimanche au samedi parce que c'est cela que Paul a fait.  Plutôt, le principe c'est que Paul a utilisé tout avantage culturel possible pour prêcher et pour enseigner l'Évangile.  Le jour du sabbat étant un jour religieux, la plupart des gens étaient alors libres de leurs travaux et plus disponibles pour écouter l'Évangile.  De la même manière aujourd'hui nous devrions profiter pleinement du jour du dimanche pour prêcher et enseigner l'Évangile.  Cependant, puisque dimanche est une journée religieuse (national), il est donc plus facile aux chrétiens de se réunir le dimanche.

                       

3C.      Le vrai sens du sabbat dans le Nouveau Testament (Hé.4).

 

1D.      Le chrétien jouira du repos de Dieu après que son travail sur terre sera terminé.

                                    2D.      Dieu a promis que le croyant entrera dans son repos.

Hébreux 4.1 « Craignons donc, tandis que la promesse d'entrer dans son repos subsiste encore, qu'aucun de vous ne paraisse être venu trop tard. »

3D.      C'est seulement ceux qui croient qui entreront dans le repos de Dieu, Hébreux 4. 2 « Car cette bonne nouvelle nous a été annoncée aussi bien qu'à eux: mais la parole qui leur fut annoncée ne leur servit de rien, parce qu'elle ne trouva pas de la foi chez ceux qui l'entendirent. »  D'entendre la Parole ne suffit pas, on doit aussi accepter la Parole par la foi.

4D.      On entre dans le repos de Dieu en croyant.

Hébreux 4.3 "Pour nous qui avons cru, nous entrons dans le repos, selon qu'il dit: Je jurais dans ma colère: ils n'entreront pas dans mon repos!  Il dit cela, quoique ses oeuvres aient été achevées depuis la création du monde."

5D.      Le sabbat du croyant (repos spirituel) est joint au sabbat littéral de la création.

Hébreux 4.4 « Car il a parlé quelque part ainsi du septième jour: ‘Et Dieu se reposa de toutes ses oeuvres le septième jour.  Et ici encore : Ils n'entreront pas dans mon repos. »

6D.      Parce que les gens continuent de croire, ils continuent d’entrer dans le repos de Dieu (le sabbat).

Hébreux 4.6 « Or, puisqu'il est encore réservé à quelques-uns d'y entrer, et que ceux à qui d'abord la promesse a été faite n'y sont pas entrés à cause de leur désobéissance... »  Donc, le repos de Dieu doit encore continuer aujourd'hui.

7D.      Le seul sabbat que le chrétien doit pratiquer c'est le repos spirituel de Dieu.

Hébreux 4.9 «Il y a donc un repos de sabbat réservé au peuple de Dieu.»

8D.      La responsabilité du croyant en attendant d'entrer réellement dans le repos (4:1) promis de Dieu, c'est d'y travailler avec application.  Quand son travail sur terre sera achevé, Dieu l'amènera dans son repos éternel (sabbat).

Hébreux 4.11 « Empressons-nous donc d'entrer dans ce repos, afin que personne ne tombe en donnant le même exemple de désobéissance. » 

 

            5B.      Le sabbat Juif en eschatologie.

 

                        1C.      Le sabbat Juif sera réinstitué durant la tribulation.

 

Matthieu 24.20 « Priez pour que votre fuite n'arrive pas en hiver, ni un jour de sabbat. »

 

                        2C.      Le sabbat Juif sera réinstitué dans le millenium.

                   

Ésaïe 46.1 & 66.23 « À chaque nouvelle lune et à chaque sabbat, toute chair viendra m'adorer, dit l'Éternel. »

 

2A.      Le Dimanche Chrétien

 

1B.      Ce jour est tenu pour être le jour de la semaine qui est consacré à l'adoration et c'est basé sur le fait que Christ est ressuscité des morts le premier jour de la semaine.

 

1C.      Il n'y a aucun doute que Christ est ressuscité des morts le premier jour de la semaine.  Cependant, les Écritures ne suggèrent nul part que le dimanche doit être un jour spécial parce que Christ est ressuscité le premier jour.

2C.      Même,  les Écritures nous avertissent contre l'observation des « jours et des mois, des temps et les années » Gal. 4.10.  Ceux-ci furent en général observés  en vue de mériter la faveur de Dieu et par ceux qui pensaient à Dieu un jour et qui n'y pensaient plus un autre jour.

3C.      Aucun commandement n'est donné pour garder le premier jour.  Certainement si ceci était quelque chose d'important, Christ ou bien les Apôtres nous auraient donné un commandement ou une directive pour l'observer.

4C.      Rom. 14.5 - 6  Il peut y avoir des différences d'opinion sur l'importance du dimanche; cependant, ce qui est important, c'est que chacun en soit pleinement persuadé dans son coeur.

 

            2B.      Des événements spéciaux qui se sont passé le premier jour.

 

                        1C.      Christ est ressuscité des morts, Mat. 28.1.

 

                                    1D.      Ce même jour Il a rencontré ses disciples, Jn. 20.19.

2D.      Ce même jour Il a donné des instructions à ses disciples, Luc. 24.13 - 45.

                                    3D.      Ce même jour Christ est monté au Ciel, Jn. 20.17.

4D.      Ce même jour Christ a soufflé sur ses disciples pour leur donner l’Esprit, Jean. 20.22.

2C.      On doit aussi remarquer que, bien que plusieurs événements se soient passés le premier jour de la semaine, Christ avait 40 jours de ministère intensifié avec ses disciples après sa résurrection (Actes 1.3).  L'église Chrétienne aujourd'hui fait beaucoup du premier jour de la semaine, mais porte très peu d'attention aux 40 jours du ministère du Christ après sa résurrection.

 

3C.      Le premier jour de la semaine est mentionné une fois comme l'occasion d'une réunion, de la fraction du pain, et d'une prédication.

Actes 20.7 "Le premier jour de la semaine, les disciples étant réunis pour rompre le pain, Paul, qui devait partir le lendemain, s'entretenait avec les disciples, et il prolongea son discours jusqu'à minuit.

 

                        4C.      Une seule fois, l'expression "le jour du Seigneur" est utilisée.

Apocalypse 1.10 "Je fus ravi en esprit au jour du Seigneur, et j'entendis derrière moi une voix forte, comme le son d'une trompette."                 

 

5C.      Une fois le premier jour est utilisé en relation avec l’offrande pour les saints.

I Corinthiens 16.2 "Que chacun de vous, le premier jour de la semaine, mette à part chez lui ce qu'il pourra, selon sa prospérité, afin qu'on n'attende pas à mon arrivée pour recueillir les dons.

 

3A.      La législation du gouvernement du canada sur “le jour du Seigneur.”

 

1B.      Nous devons comprendre que la loi qui gouverne “le jour du Seigneur,” tout en ayant des buts bien intentionnés, n'est pas basé sur les Écritures.

 

                        1C.      Les forces derrière l'acte parlementaire étaient largement écuméniques.

2C.      Ce que les églises voulaient que l'acte législatif accomplisse et ce que cette loi est devenu à la fin sont deux choses différentes.

 

1D.      L’acte législatif impose les demandes du sabbat juif sur le dimanche.

2D.      L’acte législatif est basé sur ce que les politiciens du temps pensaient être le plus grand bien pour le plus grand nombre de gens, plutôt que de pourvoir une base biblique pour la loi.

3D.      En effet, les inférences bibliques dans la loi ont à faire avec le légalisme du sabbat Juif plutôt qu'avec le premier jour de la semaine (dimanche).

 

2B.      Cependant, en dépit de tout cela, “l’acte législatif sur le jour du Seigneur” est la loi présentement.  En tant que Chrétiens, nous devrions en plus d’obéir à la loi, profiter de cette loi pour l'édification des saints et l'évangélisation des inconvertis.  Même si cette loi n’a pas de base biblique, elle a certainement plusieurs bénéfices pour tous les chrétiens à travers le Canada.

 

 

 

CONCLUSION :

 

 

Pourquoi devrions-nous promouvoir “dimanche” comme un jour consacré aux activités chrétiennes religieuses?

 

            1.         C'est désirable culturellement et spirituellement de se rencontrer le dimanche.

                       

·       L'arrêt de travail national facilite la rencontre d’un plus grand nombre de croyants pour l'adoration collective qui est commandée dans les Écritures.  La Bible ne nous dit pas quand nous devons nous rencontrer, mais elle nous commande de nous rencontrer.

 

Hébreux 10.24, 25  "Veillons les uns sur les autres, pour nous exciter à la charité et aux bonnes oeuvres.  N'abandonnons pas notre assemblée, comme c'est la coutume de quelques-uns ; mais exhortons-nous réciproquement, et cela d'autant plus que vous voyez s'approcher le jour."

 

·       L'arrêt national de l'ouvrage aide l'Église dans son travail d'évangélisation.  Un temps est mis à part pour que les non-sauvés puissent eux aussi assister aux rassemblements d’église.

 

2.         La communauté incroyante s’attend à ce que le croyant aille à l'église le dimanche, et nous ne devrions pas être une pierre d'achoppement pour notre prochain,

                        (1 Cor. 8.9 - 12).

 

3.         L'apôtre Paul met devant nous un exemple.  Paul a profité de la culture de son temps en ayant une rencontre pour la prédication de la Parole et pour participer aux efforts d'évangélisation le jour du sabbat.  Puisque le dimanche est un jour de congé légal, nous aussi donc, nous devrions profiter pleinement de cette opportunité culturelle afin de nous rencontrer pour l'édification des saints et pour l'évangélisation des perdus.

 

 

Galates 6:1-10

 

Faire du bien à tous


Galates 6:1-10

Galates 6.1-10

 

            6.1 Frères et sœurs, si un homme vient à être surpris en faute, vous qui êtes spirituels, redressez-le dans un esprit de douceur. Veille sur toi-même, de peur que toi aussi, tu ne sois tenté. 2 Portez les fardeaux les uns des autres et accomplissez ainsi la loi de Christ. 3 Si quelqu'un pense être quelque chose alors qu'il n'est rien, il se trompe lui-même. 4 Que chacun examine ses propres œuvres, et alors il aura de quoi être fier par rapport à lui seul, et non par comparaison avec un autre, 5 car chacun portera sa propre responsabilité.

6 Que celui à qui l'on enseigne la parole donne une part de tous ses biens à celui qui l'enseigne. 7 Ne vous y trompez pas: on ne se moque pas de Dieu. Ce qu'un homme aura semé, il le récoltera aussi. 8 Celui qui sème pour satisfaire sa nature propre récoltera d’elle la ruine, mais celui qui sème pour l'Esprit récoltera de l'Esprit la vie éternelle. 9 Ne négligeons pas de faire le bien, car nous moissonnerons au moment convenable, si nous ne nous relâchons pas. 10 Ainsi donc, pendant que nous en avons l'occasion, pratiquons le bien envers tous et en particulier envers nos proches dans la foi.

 

 

 
            6.1 Frères et sœurs, si un homme vient à être surpris en faute, vous qui êtes spirituels, redressez-le dans un esprit de douceur. Veille sur toi-même, de peur que toi aussi, tu ne sois tenté.

            C’est l’une des raisons pour lesquelles l’église se déroule en communauté ! Nous prenons soin les uns des autres. Les personnes qui restent à la maison et regardent l’église en ligne et ne viennent jamais à un service en personne n’ont pas cette sécurité avec les autres croyants. Alors, oui, venez à l’église pour que les gens puissent vous aider à rester sur le droit chemin.

            Ce verset nous donne également un ordre de l’autre côté de la barrière. Nous devrions veiller les uns sur les autres. Si nous voyons quelqu’un pris en flagrant délit de péché, notre tâche est de le rétablir. Pas avec une batte de baseball, mais avec douceur. Nous ne nous contentons pas de l’ignorer. Et il faut du courage pour faire remarquer à quelqu’un qu’il pèche. Notre culture du « ne me jugez pas » n’aide pas !

            Notez que cela signifie que nous devons « restaurer » cette personne. Pas la punir. Pas lui faire honte. Pas lui donner l’impression que l’église n’est pas un endroit sûr. Parce que devinez quoi ? Ils cesseront de venir si nous nous comportons ainsi. « Restaurer » suggère qu’il s’agit de croyants qui vivaient auparavant par l’Esprit. Si vous essayez de souligner les péchés d’un non-croyant, cela ne sert souvent à rien. Mon fils a essayé cela récemment. Nous faisions du patin à glace dans le parc Barron, et un gamin au hasard jurait. Mon fils a essayé de lui dire : « Hé, tu ne devrais pas jurer », et il a eu la réponse tout à fait prévisible : « Tu ne peux pas me dire quoi faire ! » Non, lorsque nous avons affaire à des non-croyants, nous devons aller à la racine du problème : Jésus. Parfois, cela fonctionne d’évangéliser de parfaits inconnus, mais souvent, vous devez d’abord établir des relations avant qu’ils ne vous écoutent.

            L’établissement de relations aide aussi à restaurer les croyants. Si vous tombez dans l’erreur et que quelqu’un dans l’église essaie de vous restaurer, qui êtes-vous le plus susceptible d’écouter ? Quelqu’un que vous avez vu mais à qui vous n’avez jamais parlé, ou quelqu’un que vous considérez comme un ami ? Peut-être êtes-vous allé chez lui plusieurs fois pour déjeuner, ou avez-vous eu des conversations détaillées avec lui. Je vous encourage donc tous à établir des relations mutuelles. Non seulement pour qu’il soit plus facile de se restaurer mutuellement si quelqu’un tombe, mais aussi pour le plaisir de profiter de la communion chrétienne. Pratiquez donc l’hospitalité. Je lisais récemment un livre écrit par un pasteur et professeur de séminaire. Il décrivait comment il s’était rendu dans une nouvelle église après un déménagement, et lui et sa femme étaient chagrinés de constater qu’en quatre mois, personne ne les avait invités à sortir. Personne n’avait essayé de se rapprocher d’eux. Ils ont arrêté d’y aller et ont appris que l’église avait la réputation d’être inhospitalière.  

            Bon, disons que vous avez pris contact avec vos frères et sœurs en Christ et que vous remarquez que l’un d’eux est pris dans le péché. Et maintenant ? Comment procéder en douceur ? Vous pouvez peut-être les inviter à sortir à nouveau. Peut-être en tête-à-tête ou autre. Invitez-les à prendre le thé ou autre chose. Et dites-leur ce que vous avez remarqué. J’ai un jour posé une question pointue à quelqu’un pour savoir s’il luttait contre un certain péché (la pornographie, dans cet exemple), et avec une larme à l’œil, il m’a demandé où j’étais depuis plusieurs mois ou depuis combien de temps il luttait. Il attendait juste que quelqu’un vienne le sauver ! Si tout se passe bien, il répondra, se repentira, il y aura peut-être des larmes, des prières et des câlins et tout ira bien. Félicitations !  

            Il est aussi possible qu’ils ne répondent pas. Ils peuvent s’entêter. J’avais une amie au lycée qui a commencé à sortir avec un mormon. Nous lui avons tous dit que c’était une secte et que les chrétiens ne devraient sortir qu’avec des chrétiens, mais une fois que son cœur et ses émotions se sont mélangés, elle n’a plus voulu écouter. Elle est restée obstinément avec ce type pendant des mois et des mois jusqu’à ce que la relation finisse par s’effondrer. Nous étions alors là pour la rattraper et essayer de la rétablir. Et elle a reconnu par la suite que nous étions de bons amis qui se souciaient d’elle.

           

Veille sur toi-même, de peur que toi aussi, tu ne sois tenté.  

            Un avertissement intéressant. Nous nous influençons toujours les uns les autres. Il est possible que vous soyez influencé négativement par un chrétien. Que se passerait-il si quelqu’un de l’église vous invite à une soirée cinéma et que le film est violent ou comporte de la nudité ou quelque chose comme ça ? Cela ne semble pas les déranger. Tout le monde fait comme si c’était acceptable, mais cela vous dérange. Que faites-vous ? Est-ce que vous vous exprimez ? Ou vous laissez-vous bombarder d’images que vous regretterez plus tard ? Je me souviens qu’à l’école biblique, nous étudiions Othello de Shakespeare en cours de littérature et que nous nous sommes réunis pour regarder un film d’Othello. Mais le film était un peu plus explicite que prévu. Deux étudiants se sont levés et ont mis le film en pause et ont demandé au groupe de reconsidérer ce que nous faisions. Je pense que s’ils ne l’avaient pas fait, j’aurais fini par regarder le film en entier. Mais parce qu’ils l’ont fait, j’ai reconsidéré la situation et j’ai décidé de partir et de retourner dans mon dortoir.

            Où cela pourrait-il s’appliquer ? Je ne fais qu’inventer des choses, mais disons que quelqu’un a commencé à boire et qu’il est en train de devenir alcoolique. Quelqu’un veut le guérir et il décide d’entrer dans le bar pour aller chercher son ami. Mais supposons que cette personne ait également des problèmes d’alcool. Entrer dans ce bar pourrait également l’exposer à la tentation. Il est venu avec de bonnes intentions, mais que se passerait-il s’il se détournait de sa mission ? Peut-être aurait-il dû envoyer son ami à la place, qui n’a pas de problèmes avec cette tentation particulière.

            Dans l’Ancien Testament, on parle du roi Salomon. On entend souvent parler de sa sagesse. C’est un sujet qui peut être abordé sans problème à l’école du dimanche. Mais il y a aussi le côté sombre de la question. Le roi Salomon a épousé des centaines de femmes, souvent pour des raisons de traité, mais ces femmes étrangères ont amené avec elles leurs dieux étrangers. Après des années de cela, Salomon adorait également des idoles, au lieu d’être fidèle à Dieu. Et Dieu a puni la lignée royale à cause de cela.

<1 Rois 11.1-13>

 

2 Portez les fardeaux les uns des autres et accomplissez ainsi la loi de Christ.

 

            Portez les fardeaux les uns des autres. Si quelqu’un a un fardeau, c’est le fardeau de la communauté. Vous n’êtes pas seul. Laissez la famille de l’Église vous aider. Certaines choses sont tout simplement trop lourdes à porter.

<Exode 17.8-16>.  Aaron et Hur aidèrent Moïse dans une tâche qui était trop lourde pour lui.  

            Même Jésus avait besoin d’aide pour porter sa croix : <Marc 15.21-23> Si même Jésus avait besoin d’aide pour porter ses fardeaux, alors ne soyez pas trop fier pour demander de l’aide si vous en avez besoin.

            D’un autre côté, si vous voyez que quelqu’un a un fardeau à porter, proposez-lui votre aide. Même s’il doit « régler le problème par lui-même », vous pouvez toujours lui offrir votre soutien, votre écoute, vos paroles de sagesse, votre épaule sur laquelle pleurer, vos prières au ciel, puis les questions de suivi et la responsabilité la prochaine fois que vous le verrez.  

            Expression intéressante, la « loi du Christ ». Qu’est-ce que cette loi du Christ ? Je pense que Paul le dit pour un effet rhétorique. Tout au long du livre des Galates, il a réfuté les faux enseignants qui prétendaient que les chrétiens devaient suivre la loi juive. Paul dit en fait : « Vous voulez accomplir la loi ? Voici la loi à accomplir : la loi du Christ ! » La loi du Christ est, en un mot, l’amour. Porter les fardeaux les uns des autres est une façon d’accomplir cette loi.

 

Si quelqu'un pense être quelque chose alors qu'il n'est rien, il se trompe lui-même.

 

            Cela ressemble à de la fierté. Mais vous pouvez être fier de choses qui sont vraies. Par exemple : « Je suis génial, je sais que je suis génial, tout le monde sait que je suis génial ! » Avez-vous déjà rencontré quelqu’un comme ça ? Ils sont les meilleurs dans un domaine, mais ils deviennent arrogants à ce sujet.

            Mais ici, au verset 3, il s’agit plutôt de fausses impressions sur soi-même. Ils pensent que le monde tourne autour d’eux, que leurs opinions sur tout sont des « faits authentiques » et qu’ils pensent qu’ils n’ont jamais tort. Avez-vous déjà rencontré quelqu’un comme ça ? « Je suis immunisé contre le péché ! » Oh, vraiment ? Faites attention à vous-même, ou vous pourriez être tenté. « J’ai tout compris. Je n’ai besoin de personne pour porter mes fardeaux. Je peux le faire moi-même. Je n’ai pas besoin de votre aide. Oh, et je ne me souillerais pas avec vos fardeaux, alors n’attendez aucune aide de ma part. » Nous ne l’exprimons peut-être pas avec des mots, mais nous pouvons nous-mêmes penser dans ce sens.

 

Que chacun examine ses propres œuvres, et alors il aura de quoi être fier par rapport à lui seul, et non par comparaison avec un autre, car chacun portera sa propre responsabilité.
 

Attendez, cela ressemble exactement au contraire de ce que Paul vient de dire. Au début, il dit de porter les fardeaux les uns des autres et de ne pas être orgueilleux, mais maintenant il dit que chacun doit porter son propre fardeau et être fier de lui-même ! Que se passe-t-il ici ?

            Nous prenons les deux ensemble. Il y a toujours la responsabilité personnelle. Ce n’est pas parce que la communauté essaie de porter vos fardeaux que vous en avez pour votre argent. Vous ne faites pas ce que vous voulez parce que l’Église vous rattrapera quand vous tomberez. Non, vous devez grandir en tant que disciple du Christ. Oui, nous portons les fardeaux les uns des autres, mais nous portons aussi notre propre fardeau. Si vous partez en randonnée avec quelques amis, vous pouvez chacun préparer un sac et porter le vôtre. Si quelqu’un a des problèmes, comme une entorse à la cheville, alors peut-être que l’un de vos amis prendra votre sac pendant un certain temps pendant que vous boitez. Mais ils ne prennent pas votre sac au hasard sans raison si vous allez bien, ou si vous vous plaignez simplement et ne voulez pas porter votre propre poids. Ou si vous êtes sur une partie escarpée du sentier, ils peuvent vous pousser par derrière alors que vous portez encore votre sac. Cela aide. La randonnée n’est évidemment pas une analogie parfaite, car aucune analogie n’est parfaite, mais elle peut peut-être nous aider à comprendre certains aspects. Qui est responsable de votre équipement ? En premier lieu, vous. Mais le groupe veut que vous les accompagniez au camping, puisque vous avez les piquets de tente, ou peut-être êtes-vous le seul à savoir comment fonctionne ce petit réchaud de camping, ou encore celui qui a la carte. Si l’un de nous souffre, cela a un impact sur le groupe. La Bible nous décrit comme le corps du Christ, et un corps est composé de nombreuses parties. Les mains, les pieds, les yeux, les os, les muscles. Nous avons besoin de toutes les parties pour fonctionner correctement.

            Il y a une phrase importante ici : « et non par comparaison avec un autre » Combien de fois le faisons-nous ? Nous nous comparons aux autres. « Eh bien, je ne suis pas aussi mal loti qu’untel, ils sont vraiment dérangés. Mais je ne suis pas aussi gentil que je ne suis pas à la hauteur, alors je suppose que je ne suis pas à la hauteur. » Nous avons tendance à jouer à ce jeu avec nous-mêmes. Ne vous comparez pas aux autres ! Ce n’est pas utile ! De plus, cela sape la grâce. La grâce est notre carburant. Pas les bonnes actions. Si nous étions un moteur de voiture, alors la grâce serait notre essence, et les bonnes actions seraient des choses comme le pot d’échappement ou les roues qui tournent. Les bonnes actions sont les symptômes, les sous-produits naturels, les effets secondaires. Oui, nous devrions voir des preuves de bonnes œuvres dans votre vie. Mais ne les comparons pas et ne les mesurons pas comme s’il n’y avait que cela. C’est la grâce de Dieu qui travaille en vous qui débordera et se répandra dans votre bon comportement. Bien sûr, ceux qui sont déterminés à se comparer aux autres vont tout simplement déformer ce que je viens de dire et dire : « Eh bien, je ne suis toujours pas aussi gentil qu’un tel, donc je ne dois pas avoir autant de grâce qui coule à travers moi », et ensuite vous essayez de prétendre que vous pouvez mesurer indirectement la grâce par de bonnes œuvres, et vous trouvez toujours des excuses pour vous comparer aux autres. Arrêtez tout simplement. Vous avez un public composé d’une seule personne : Dieu. Peu importe le système de classement avec vos frères croyants. Personne ne publie une liste des « 10 meilleurs chrétiens » pour l’église. Dieu vous aime. Dieu se soucie de vous. Dieu vous accepte. Dieu, comme un père aimant, veut que vous soyez la meilleure version de vous-même, et vous transformera de l’intérieur, et vous êtes un travail en cours. Des progrès sont-ils en cours ? Peut-être que la seule personne à laquelle vous devriez vous comparer, à part Jésus, est votre moi passé. Comparé à l’année dernière, comment vous en sortez-vous ?

 

Que celui à qui l'on enseigne la parole donne une part de tous ses biens à celui qui l'enseigne. 

           

Ainsi, malgré le fait que Paul vient de dire de ne pas nous comparer aux autres et de porter nos propres fardeaux, il nuance cela en nous rappelant que nous devons dire aux instructeurs quand nous bénéficions de leur enseignement. Enseigner à l’école du dimanche, diriger une étude biblique ou prêcher à l’église… ces choses demandent des efforts ! Un enseignant se donne souvent à fond pour préparer et transmettre ses enseignements. L’un des moments les plus vulnérables pour un prédicateur, j’ai constaté, est immédiatement après un sermon. C’est à ce moment-là que des mots d’encouragement sont nécessaires pour être entendus ! C’est à ce moment-là que les critiques font le plus mal ! Cela me fait plaisir d’entendre que ce que j’ai dit a bénéficié à quelqu’un d’une manière ou d’une autre. Sinon, il n’y a pas d’autre retour d’information, et un prédicateur peut commencer à désespérer de faire du bien et peut commencer à remettre en question ce qu’il fait là-bas. Je suis même encouragé lorsque j’entends des gens parler de ce qu’ils apprennent en tant que chrétien, même si je n’étais pas leur enseignant. C’est la preuve que l’église est vivante ! Si l’Église est morte et qu’il n’y a aucune croissance spirituelle de la part de quiconque, alors le pasteur n’est qu’un simple croque-mort. Et la seule façon pour vos enseignants de savoir s’il y a une croissance spirituelle, c’est de voir si les gens partagent « toutes les bonnes choses », comme il est dit ici dans Galates.

 

            Ne vous y trompez pas: on ne se moque pas de Dieu. Ce qu'un homme aura semé, il le récoltera aussi.

 

            Semer ici, bien sûr, fait référence à l’agriculture. Si vous plantez de mauvaises graines, vous n’obtiendrez pas de bonnes plantes. Si vous plantez des carottes, des carottes pousseront. Pas des pastèques. Vous récoltez ce que vous semez. Penser le contraire, c’est se moquer de Dieu. Bien sûr, nous ne parlons pas de semences littérales. Au chapitre 5, Paul nous a parlé de la vie par la chair et de la vie par l’Esprit. C’est donc une métaphore. Semer et récolter spirituellement. Donc, si nous faisons de mauvaises choses, nous ne pouvons pas nous attendre à ce qu’elles aboutissent aux bénédictions de Dieu. Comme si nous trichions en quelque sorte avec le système. Je connais quelqu’un qui a rejeté Dieu, et il a connu de nombreuses difficultés depuis lors. Il semble penser que Dieu le déteste, et il a décidé qu’il déteste donc Dieu. Mais il a rejeté Dieu bien avant. Pourquoi devrait-il s’attendre à ce que Dieu le bénisse s’il a déjà abandonné la foi ? Ou quelqu’un d’autre qui, même s’il a grandi en allant à l’église, a décidé de vivre sa vie à sa manière. Ils ont fini par avoir des enfants avec deux femmes différentes, sans épouser aucune, et maintenant il doit payer les frais de garde de plusieurs manières différentes et a du mal à s’en sortir dans la vie. Même s’il se repentait, il ressentirait toujours les conséquences de ses actes passés. Ou quelqu’un d’autre que je connaissais qui prenait de la drogue avant de devenir chrétien. Même s’il s’est repenti, il a quand même dû récolter ce qu’il avait semé : ses poumons avaient été détruits par la drogue et il est mort d’un cancer à un âge relativement jeune.

            Mais il y a un danger ici. Lisons le verset 8

 
Celui qui sème pour satisfaire sa nature propre récoltera d’elle la ruine, mais celui qui sème pour l'Esprit récoltera de l'Esprit la vie éternelle

 

            Le danger est de penser qu’il s’agit d’une équation linéaire. Faites de bonnes choses et soyez béni. Faites de mauvaises choses et soyez maudit. C’est ce que nous appelons « l’évangile de la santé et du bien-être ». Certaines églises prêchent même cela. Soyez juste et profitez des bénédictions de Dieu. Soyez mauvais et souffrez. Dans une certaine mesure, cela peut souvent sembler vrai, mais ce n’est pas aussi simple que cela. Dans l’analogie de semer des graines, il ne s’agit pas simplement d’une personne qui se tient là en tant qu’agent libre avec deux types de semences. Il y a aussi deux champs : le champ de la chair et le champ de l’Esprit. Il y a aussi deux types de semeurs : soit vous vivez déjà la vie par la chair, soit vous vivez la vie par l’Esprit. Il y a aussi deux moissonneurs, et ce n’est pas vous. « de la chair » récoltera la destruction et « de l’Esprit » récoltera la vie éternelle. Ce sont les moissonneurs. De plus, il y a deux types de moisson, et elles ne concernent pas la vie dans l’ici et maintenant : ce ne sont pas des bénédictions et des malédictions. Ce sont la destruction et la vie éternelle.

            En règle générale, Dieu peut bénir les justes et maudire les injustes. Si nous ne lisons que les livres des Psaumes et des Proverbes, nous pourrions penser que le monde fonctionne ainsi. Mais nous voyons des exceptions. Nous voyons des gens bons souffrir. Nous voyons des gens mauvais vivre dans le luxe. Dans la tradition juive, quatre livres de la Bible sont considérés comme les livres de « sagesse ». Les Psaumes et les Proverbes ne sont que deux d’entre eux. Si nous ne lisons que ces deux-là, nous obtenons une image incomplète. Les deux autres livres de sagesse sont Job et Ecclésiaste.

            Avez-vous lu Job récemment ? Pour ceux qui ne l’auraient pas lu, dans le livre de Job, nous trouvons Job, un serviteur juste de Dieu. Il est riche, jouit des bénédictions de Dieu et semble avoir tout pour lui.  

<Job 1-2>.  Job a tout perdu, et pas à cause de ce qu’il aurait fait. Le livre continue. Trois amis arrivent et essaient de « porter les fardeaux de Job ». Ils s’assoient et pleurent avec lui. Ils ont au moins bien fait ça. Mais ensuite ils commencent à parler. Ils essaient d’utiliser les principes des Psaumes et des Proverbes sur lui. « Hé Job, les justes sont bénis et les injustes sont maudits. Tu viens de subir une grande perte, tu as donc dû pécher. Repens-toi et tout ira bien ! » Job maintient son innocence. Ils insistent sur le fait qu’il a dû pécher. Finalement, Job est convaincu qu’il a subi une injustice de la part de Dieu et souhaite se défendre. Un autre homme se présente, Elihu, qui est contrarié que Job ait essayé de se justifier lui-même au lieu de justifier Dieu. Et puis Dieu lui-même parle et parle à Job. Il lui dit en gros : « Qui penses-tu être pour me remettre en question ? » Job se repent. Dieu le restaure. Et à la fin, on ne dit jamais à Job la raison de sa souffrance.

            Alors oui, les Psaumes et les Proverbes. Des bénédictions et des malédictions. Mais ce n’est pas si simple, car votre champ n’est pas un système fermé. Parfois, les bonnes personnes souffrent, et ce n’est pas à cause de ce qu’elles ont fait. Plantez des carottes, arrachez des mauvaises herbes. Ou d’autres personnes viennent voler ou détruire vos carottes, ou une inondation emporte votre champ et vous n’obtenez aucune récolte du tout. C’est la réalité des choses temporelles sur terre comme les bénédictions et les malédictions.

            Ensuite, nous arrivons au livre de l’Ecclésiaste. Même si vous étiez béni comme un roi, vous trouveriez tout cela dénué de sens de toute façon. Vous récoltez des carottes, mais vous n’aimez même pas les carottes ! La véritable récolte dans Galates, c’est la vie éternelle.

            Il y a beaucoup à méditer dans les livres de sagesse. Je vous encourage à les parcourir à nouveau.

 
Ne négligeons pas de faire le bien, car nous moissonnerons au moment convenable, si nous ne nous relâchons pas.

 

            C’est une bonne exhortation. Parfois, on a l’impression de tourner en rond. On fait de bonnes choses, mais on n’obtient rien en retour. Peut-être qu’un jour, on connaîtra des bénédictions ici sur terre, ou peut-être pas. Peut-être que le moment opportun est à la fin. Si la récolte est la vie éternelle, c’est la seule récolte que nous pouvons garantir.

            N’oubliez pas que les bonnes actions ne vous mèneront pas au ciel, bien sûr. Car c’est par la grâce que nous sommes sauvés.

 

10 Ainsi donc, pendant que nous en avons l'occasion, pratiquons le bien envers tous et en particulier envers nos proches dans la foi.
 

            Nous n’avons pas le temps, l’énergie et les ressources nécessaires pour aider absolument tout le monde. Il y a beaucoup de gens sur la planète. Paul nous encourage à nous concentrer sur l’aide aux autres chrétiens, à notre famille de croyants. Je me souviens que lorsque j’étais en mission au Mexique avec mon groupe de jeunes, nous aidions une dame de l’église à nettoyer un énorme désordre dans son jardin. Quelqu’un de l’équipe a demandé pourquoi nous n’aidions pas les pauvres qui vivaient dans des cabanes dans les bidonvilles de la ville. Le missionnaire a répondu que c’était une stratégie délibérée, car ils avaient des ressources limitées. En aidant uniquement les membres de l’église, cela rendait l’église plus attrayante pour les étrangers et contribuait réellement à leurs efforts d’évangélisation.

            Remarquez maintenant que Paul a dit « en particulier  ou spécialement » et non « exclusivement ». En d’autres termes, il ne vous est pas interdit d’aider qui que ce soit. Aidez autant de personnes que vous le pouvez. Si votre voisin vous demande de l’aide pour déplacer un canapé ou autre chose, vous ne devriez pas lui dire : « Repentez-vous et venez d’abord à l’église, puis je vous aiderai. » Non, si vous êtes disponible, aidez à déplacer le canapé. Faites preuve de sagesse pour décider si vous devez faire des choix quant à la personne à aider. Et il est dit dans Jacques que si vous manquez de sagesse, demandez à Dieu.