La Peine de Mort

 

Changements globaux après le déluge Genèse 9.1-17

La Peine de Mort

1. Nouveau mandat : Soyez féconds et multipliez 9.1

2. Nouvelle relation avec les animaux – Peur et responsabilité 9.2,5.

3. Nouveau régime 9.3-4. L'homme était végétarien et après le déluge, l'homme est également devenu carnivore.

4. Nouvelle alliance 9.8-17 Adamique, Noachique, Abrahamique, Mosaïque, Davidique, la nouvelle alliance dans le sang de Jésus et l'alliance éternelle.

5. Nouveau système de gouvernement 9.5-6. Responsabilité et obligation de rendre compte de l'effusion du sang de l'homme. La peine Capitale pour meurtriers.

Avant la Confédération au Canada, des centaines d'infractions criminelles étaient passibles de la peine de mort. En 1865, seuls le meurtre, la trahison et le viol étaient encore considérés comme des infractions capitales. En 1962, Ronald Turpin et Arthur Lucas sont les derniers des 710 prisonniers exécutés au Canada depuis 1859. Après 1976, la peine de mort n'était autorisée que pour les membres des forces armées reconnus coupables de lâcheté, de désertion, de reddition illégale ou d'espionnage pour le compte de l'ennemi. Le gouvernement fédérale a complètement aboli les exécutions dans le Canada en 1998.

INTRODUCTION : La peine de mort, comme tant de sujets controversés sur le plan éthique, a de nombreuses ramifications dans de multiples domaines de pensées et de pratiques, en particulier le domaine de la théologie. Des opinions différentes sur la question de la peine de mort existent parmi les bons érudits chrétiens depuis des siècles. Des chrétiens individuels ont lancé leurs appels à partir de la Bible pour l'abolition de la peine de mort et pour sa pratique.

1A. Enseignement biblique sur la peine de mort

1B. La peine de mort dans l'Ancien Testament

1C. Le mandat de Genèse 9.6 « Quiconque verse du sang humain, par les hommes sera versé son sang; car Dieu a fait l'humanité à l'image de Dieu.

2C. Le passage est particulièrement significatif en raison du contexte universel dans lequel il se trouve. Noé, à qui le principe a été donné, se tenait à la tête d'un nouveau commencement de la race humaine. Celui qui tue un homme détruit l'image de Dieu et des mains profanes détruise ce qui est divin.

2B. Il y a cinq facteurs contextuels dans la Genèse qui soutiennent le mandat universel et durable de la peine de mort.

1C. Premièrement, les saisons ont été instituées et continuent de faire partie de l'ordre naturel actuel (Genèse 8.22).

2C. Deuxièmement, les animaux continuent de craindre l'homme comme relation fondamentale entre l'homme et le règne animal (Genèse 9:2).

3C. Troisièmement, Dieu a donné à l'homme un nouveau régime alimentaire : la consommation de viande qui est encore permise même sous l'âge de la grâce (Genèse 9.3).

4C. Quatrièmement, aucun déluge n'a détruit la terre entière comme Dieu l'a promis (Genèse 9.11). Cette promesse est continuellement renforcée dans la société sophistiquée d'aujourd'hui par le serment de l'arc-en-ciel.

5C. Cinquièmement, la violation de l'image de Dieu dans l'homme continue d'être la raison valable pour exiger la peine de mort (Genèse 9.6). Chaque être humain sur terre est un fils ou une fille de Dieu par création. Ce n'est que par l'évangélisation et l'acceptation du Christ par la foi que les gens peuvent aussi devenir fils et filles de Dieu par conversion en ayant leurs péchés pardonnés. C'est sur la base de ces 5 faits universels que certains ont dit que la peine de mort pour meurtre est toujours valable aujourd'hui.

3B. Arguments contre le mandat de la peine de mort.

1C. La mort met fin à tout espoir d'évangélisation. C'est certainement un argument qui a beaucoup de validité.

Le Christ lui-même n'a pas ignoré les prisonniers dans le couloir de la mort, mais il a fait de son mieux pour les évangéliser. L'un s'est repenti, l'autre non. Le Christ n'a pas arrêté ou retardé l'exécution du voleur impénitent pour de futures opportunités d'évangélisation possibles.

Il ne s'est pas non plus opposé ou arrêté la mort du voleur qui s’est repenti. Justice devait être rendue et le Christ respectait le mandat donné par Dieu à l'État de Rome.

Veuillez noter que ces deux hommes ont été traités de voleurs, de rebelles, de criminels ou de malfaiteurs (et non de meurtres) selon votre traduction. Cependant, Barabas a été traité de meurtrier et a été libéré à la place de Jésus (Marc 15:7; Luc 23:25).

2C. Jésus croyait beaucoup au ministère des prisonniers (Mt 25.35,36). Il a également répondu à la question de Jean-Baptiste alors qu'il était en prison, mais ne l'a pas fait sortir de prison, (Matthieu 11.2-19).

3C. Un autre argument contre la peine de mort affirme que la capacité du système de justice pénale à commettre des erreurs et un grand abus de pouvoir ont été présent dans toutes les générations. Cela pose un risque grave pour les innocents, en particulier la conséquence terminales de la peine de mort (la mort est définitive). Au fil des siècles, de nombreux gouvernements différents ont grandement abusé de leur pouvoir et de leur autorité en condamnant leurs citoyens à mort.

2A. L'enseignement biblique sur la peine de mort dans le Nouveau Testament

1B. Le Nouveau Testament maintient et soutient toujours le principe que la vie est sacrée ¨l’être humain est toujours créé à l’image de Dieu.

1C. Les enseignements de Jésus

1D. Tous les enseignements de Jésus ont été entendus sous la loi de Moïse.

2D. Le Christ n'a jamais répudié ou modifié le mandat de Genèse 9.6 ou le sixième commandement.

3D. Le Christ n'a jamais encouragé ses disciples à désobéir aux injonctions des 10 commandements ou à se rebeller contre les autorités gouvernementales de leur époque qui avaient le pouvoir d'exercer et de pratiquer la peine de mort (c'est-à-dire Jean-Baptiste).

4D. Christ et le sermon sur la montagne Matthieu 5.21. Ce qui rend Matthieu 5.21 si pertinent pour la peine de morte, c'est la phrase ajoutée par Jésus qui n'est pas enregistrée dans des passages similaires ou parallèles dans les autres Évangiles. Après avoir dit : « Ne tuez pas », le Christ a ajouté : « et quiconque assassine sera soumis à un jugement ». Le jugement variera d'une société à l'autre ou d'un gouvernement à l'autre. Christ a établi un parallèle entre le droit du gouvernement de juger un meurtrier selon ses lois et le droit de Dieu de juger le motif qui pousse un individu à commettre un meurtre.

5D. Jésus a reconnu et approuvé le droit du gouvernement d'exercer la peine de mort (Jean 19.10-11).

6D. Christ s'est soumis aux différents niveaux de gouvernement qui l'ont jugé lors de son procès (chefs religieux, soldats et Pilate Jean 19.12-16).

7D. Christ n'a pas supprimé la peine de mort à cause des nombreuses failles du système judiciaire de son temps, mais il a reconnu sa source (Dieu) et sa raison (l'homme créé à l'image de Dieu). Le Christ s'est soumis à la loi romaine de la peine de mort malgré le fait qu'elle était souvent utilisée pour des raisons politiques et égoïste.

2C. Les enseignements de Paul. Les enseignements de l'apôtre Paul sont cohérents avec les enseignements du Christ. Il y a deux passages principaux dans lesquels Paul traite de la question de la peine capitale, Romains 13.1-7 et Actes 25.1-12.

1D. Romains 13.1-7

Le verset 4 est d'un intérêt particulier, car il s'applique directement à la peine de mort. Le magistrat civil « ne porte pas l'épée en vain; il est le serviteur de Dieu pour exécuter sa colère sur le malfaiteur. Dans Actes 12.2, l'épée a été utilisée dans l'exécution de Jacques, fils de Zébédée, et aussi dans le quasi-suicide du geôlier de Philippes en Actes 16.27. Par conséquent, dans Romains 13.1-7, l'épée n'est pas seulement le symbole du châtiment, mais c'est l'instrument réel de la peine de mort. Romains 13.4 enseigne que le gouvernement a le droit de prendre la vie d'un criminel.

2D. Actes 25.1-12. Ce passage des Actes illustre, à titre de témoignage personnel, les croyances de Paul sur la question de la peine capitale par rapport au gouvernement de son époque. Dans sa défense devant Festus, Paul a dit au verset 11 : « Si donc je suis coupable d'avoir fait quelque chose qui mérite la mort, je ne refuse pas de mourir. »

Quelques faits doivent être soulignés concernant le contexte du verset 11.

Premièrement, Paul « a reconnu qu'il y avait des crimes dignes de mort ».

Deuxièmement, Paul a informé le tribunal qu'il ne résisterait pas à la peine de mort s'il était reconnu coupable d'un crime que le droit romain considérait comme passible de la peine de mort.

Actes 25.1-12 n'imposent pas, mais permettent au gouvernement d'exercer la peine de mort contre les indisciplinés du pays.

Actes 25.1-12 illustrent le droit du gouvernement de prendre la vie des criminels qui ont commis des crimes capitaux contre l'État.

Actes 25.1-12 illustre l'attitude soumise que le croyant devrait avoir envers l'autorité établie du pays.

Conséquemment, nous pouvons dire avec confiance que ni les enseignements du Christ ni les enseignements de Paul ne contredisent ou ne changent le mandat universel qui a été donné à Noé dans Genèse 9:6. Cela est dû au fait que le mandat est fondé sur le principe du caractère sacré de la vie. Ce principe est tout aussi cher à Dieu dans le Nouveau Testament qu'il l'était dans l'Ancien Testament.

Conclusion : Comment devons-nous maintenant précédé concernant la peine de mort?

1. La peine de mort existe encore aujourd'hui dans de nombreux pays et a été grandement abusé par de nombreux dirigeants au fil des siècles tels que Jézabel, Hitler et d'innombrables gouvernements.

2. Malgré ses abus pendant des siècles, la peine de mort a été instituée par Dieu. Elle devait être utilisée par le gouvernement seulement pour meurtre parce que l'homme a été créé à l'image de Dieu.

3. Le Christ, accepta de se soumettre sous l'autorité du gouvernement romain qui avait la peine de mort.

4. Lors de son procès, Christ a dit clairement que le gouvernement avait une autorité de vie ou de mort sur ses citoyens.

5. Il est permis à un citoyen d'utiliser les droits qui lui sont donnés par son gouvernement (Actes 25:10-12). Paul a fait appel à César au lieu d'être battu.

6. Nous ne sommes jamais appelés à être des activistes dans notre société, mais nous sommes appelés à être des évangélistes. Nous ne sommes jamais appelés à manifester. Nous sommes appelés à entrer dans notre chambre pour prier (Mat. 6.6).

7. Christ a soutenu le ministère dans les prisons.

8. La peine de mort n'a pas pris la vie du Christ. Il a donné sa vie, elle n'a pas été prise (Gal. 1.3,4).