par Rev. Toe-Blake Roy
8. Vos sources d’information pour détecter un
antagoniste
q Gardez vos yeux et vos
oreilles ouvertes; soyez vigilant sur tout ce qui se passe autour de vous.
q Écoutez le point de vue des
personnes d’expérience et en qui vous pouvez avoir confiance.
q Écoutez ce que l’antagoniste
dit ou pense de lui-même. Il est souvent
fier de ses exploits passés et est persuadé que tout le monde pense comme lui
et l’approuve dans ses agissements.
q Posez des questions sur cette
personne à d’autres sans tomber dans le piège du placotage. Faites toujours confiance à votre instinct
spirituel. Dans une situation de doute
abstenez-vous (Ro. 14.23).
9. La Prévention : le meilleur remède
q
Établir un mode de communication fonctionnel.
q
Établir des descriptions de tâches claires pour
chacun.
q
Établir un conseil d’administration (l’antagoniste
aime attaquer les individus, n’aime pas se frotter à un groupe de personnes qui
se soutien.)
q
Suivre des règlements (bien les établir d’abord).
q
Il faut maintenir des mesures disciplinaires actives
(si peu ou pas de discipline, ceci favorise les antagonistes à immerger et
prendre plus de place.)
q
Socialisation préventive : laisser savoir
clairement aux autres vos intentions avant de bouger ou de changer quelque
chose car l’antagoniste n’aime pas le changement. Faites tout changement de manière graduelle.
q
Viser toujours l’unité. Les administrateurs doivent toujours se
soutenir en public.
q
Groupe de soutien : (administrateurs d’église
doivent établir un réseau de ressources pour les situations de crise dans
lequel chacun des membres aura ses propres ressources pour mieux grandir. Il est important d’avoir une éducation
générale de masse ou groupe et une éducation spécifique pour les besoins).
Chapitre 10: Comment utiliser l’autorité ?
Une bonne
utilisation de l’autorité par les leaders dans l’église peut empêcher
l’antagonisme de faire surface.
1. Il faut faire attention au besoin extrême et contrôlant d’être
aimé. Il peut devenir le critère
dominant derrière chaque décision et action.
Les leaders
doivent prendre une position ferme (même si ce n’est pas populaire) pour
prévenir des situations antagonistes.
Lors d’une crise, les gens veulent du leadership, non pas une position
faible.
Les gens n’aimeront peut-être pas un leader fort, mais
ils détestent un faible. Un antagoniste
potentiel n’aimera pas des actions efficaces prises pour s’opposer à lui et ne
vous aimera donc pas. D’autres dans
l’église peuvent ne pas être à l’aise avec vos actions fermes. Mais, ces réactions sont semblables à un
enfant que vous poussez hors du chemin d’un camion de 30 tonnes portant du ciment ! Chaque personne a des choix à faire :
que vous choisissiez le chemin peu fréquenté mais que vous savez être le bon et
juste choix - ou bien le chemin facile... il y aura un prix à payer ! Pour prendre le chemin peu fréquenté ou
étroit, vous aurez à mettre de côté votre besoin d’être aimé.
2. Il ne faut pas se blâmer pour des circonstances hors de votre
contrôle. « Quelque part, je devais
être capable de gagner cette personne (antagoniste) et si j’échoue, c’est de ma
faute. »
3. Deux sortes d’autorité : l’autorité de la personne et
l’autorité de la position
L’autorité personnelle découle de vos sentiments de
valeur et d’habilités. Le chrétien qui a
grandi jusqu’à posséder l’estime de soi et a une bonne appréciation de
lui-même, etc. est un individu avec une autorité personnelle considérable. Vous pouvez l’avoir, que vous soyez pasteur
ou laïc. Un membre ordinaire d’une
église possède une autorité unique et souvent insoupçonnée. Il peut confronter un antagoniste qui
s’attaque au pasteur et le neutraliser.
Si, en plus, vous avez une position dans l’église, vous possédez une
autorité supplémentaire. En temps de
paix, vous pouvez choisir de ne pas exercer cette autorité là, mais en temps
d’antagonisme actif, utilisez cette autorité de position à sa limite.
Quand l’antagonisme menace et interfère avec la
mission et le ministère de la congrégation, votre sainte colère devrait
vous donner le courage d’utiliser chaque gramme de votre autorité de position
pour mettre fin à la situation.
Les deux sortes d’autorités ont le potentiel pour
faire du bien. N’ayez pas peur
d’elles. Utilisez-les!
L’utilisation de l’autorité :
1. 2 Cor. 13.10.
2. 1 Thessalonicien.
2.3-7.
Sans erreurs (v.3)
Sans motifs impurs (v.3)
Sans fraude (v.3)
Sans plaire aux hommes (v.4)
Sans Paroles flatteuses (v.5)
Sans cupidité comme mobile (v.5)
Sans la gloire des hommes (v.6)
Sans une autorité malsaine et abusive (v.6)
Mais
Nous parlons (v.4). Nous devons parler. Garder le silence n’est pas une option.
Nous parlons pour plaire à Dieu qui sonde nos cœurs
(4).
Dieu est toujours témoin (v.5).
L’autorité est un droit qui ne doit pas être abusé
(v.6).
La douceur d’une tendre nourrice
doit toujours être utilisée (7).
ILL : Il est
impossible d’être doux et tendre comme une nourrice si nous sommes fâchés,
insultés, blessés, méprisés, frustrés, offusqués et que nous désirons nous
vengés pour faire souffrir l’antagoniste.
Pensons
à l’antagoniste comme un petit bébé qui pleure et cri pendant des heures, qui a
une couche remplie qui a besoin d’être changé et qui a des coliques toute la
nuit. La douceur d’une tendre nourrice doit régner et non la colère,
l’impatience et la frustration.
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